La notion de sacrifice semble contraire à la conception juive de D.ieu : D.ieu n’a nul besoin de « consommer » nos sacrifices ou d’être « soudoyé » par eux. Et cependant, nous voyons dans la présente section de la Torah que D.ieu n’accepte pas seulement les sacrifices, mais fixe encore leurs rituels, laissant ainsi bien entendre qu’Il les désire !
En fait, le mot hébreu korbane – traduit par « sacrifice » ou « offrande » – signifie « se rapprocher ». Bien que les sacrifices soient généralement associés à l’expiation d’une faute, les premiers sacrifices mentionnés dans la présente section sont des offrandes volontaires, qu’un individu apporte à D.ieu non pour expier une faute, mais de par son désir de se rapprocher de Lui. Il est vrai que certains des sacrifices sont des offrandes expiatoires. Cela signifie simplement que D.ieu nous appelle tous à nous rapprocher de Lui – pas seulement ceux qui sont dénués de faute – à tout moment.
De nos jours, en l’absence du Tabernacle (ou de son successeur permanent, le saint Temple de Jérusalem), trois voies nous sont offertes pour nous rapprocher de D.ieu : l’étude de la Torah – en particulier ses enseignements relatifs aux sacrifices ; la prière – la liturgie élaborée d’après les rituels des sacrifices ; et les actes de charité et de bonté.1
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