Mettre D.ieu à l’aise
La paracha de cette semaine relate le Don de la Torah au Sinaï et la révélation des Dix Commandements.
Dans ceux-ci, nous trouvons aussi bien des commandements régissant les relations entre êtres humains – telles que l’interdiction du meurtre et du vol, que des commandements liés au service de D.ieu – comme celui de croire en Lui, l’interdiction de l’idolâtrie ou le respect du Chabbat.
Le fait que ces deux sortes de commandements aient été prononcés ensemble nous enseigne que les mitsvot régissant les relations humaines font elles aussi partie du service de D.ieu. Elles ne participent pas seulement d’une entreprise humaniste, mais sont également un pont entre l’Infini divin transcendant et la créature humaine dans sa vie terrestre.
Dès lors, nous ne devons pas seulement les accomplir parce que c’est ce que commande le bon sens, mais aussi – ou plutôt essentiellement – animés de la conscience que telle est la volonté de D.ieu et que c’est ainsi que nous L’invitons à imprégner notre vie de Sa présence.
Ceci n’est pas seulement vrai des Dix Commandements, mais de toutes les bonnes actions que la Torah prescrit. Ainsi, la prochaine fois que vous vous levez pour laisser votre siège à une personne âgée, ou que vous vous retenez de répondre à une parole blessante par une parole encore plus blessante, rappelez-vous que vous êtes aussi en train de faire de ce monde un lieu hospitalier pour la Présence divine.
Nous attendons impatiemment le moment où D.ieu se sentira suffisamment « à l’aise » pour réitérer le rendez-vous du Sinaï, non plus comme une visite éphémère, mais pour s’installer durablement ici-bas, en faisant descendre définitivement le ciel sur terre.
Chabbat Chalom !
Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org