Un miracle invisible est-il un miracle ?
Ce samedi soir, commencera la fête de Pourim, dont la joie ira en s’amplifiant jusqu’à culminer dimanche en fin de journée. Pourim est l’une des plus belles fêtes du judaïsme. En ce jour, nous nous souvenons du salut miraculeux du peuple juif exilé en Perse qui avait été voué à l’extermination par le méchant Haman, grand vizir de l’empereur Assuérus.
Le miracle de Pourim fut dissimulé dans la nature, sans qu’il fût nécessaire de la briser ou de la modifier, donnant seulement à voir une série d’événements dont l’enchaînement et la corrélation sauvèrent notre peuple. Toutefois, la ‘Hassidout enseigne que, pour « superficiels » qu’ils paraissent, de tels miracles sont en réalité les plus profonds, car le fait qu’ils soient « revêtus » dans la nature leur permet de se confondre avec notre vécu quotidien. Si nous sommes vraiment sincères, nous pouvons déceler dans notre vie ce genre de miracles, cette série d’événements que D.ieu place sur notre chemin pour nous aider. Pourim et sa célébration joyeuse nous invitent à réfléchir sur ces miracles quotidiens, et à remercier D.ieu avec joie.
Alors n’oubliez pas de vous rendre ce samedi soir à votre synagogue ou votre Beth ‘Habad pour participer à la lecture de la Méguila (le Livre d’Esther qui relate l’histoire de Pourim). Ce dimanche, nous écouterons de nouveau la Méguila et chacun d’entre nous donnera un Michloa’h Manot et des dons aux nécessiteux et participera à un festin de Pourim. Pour plus d’informations, lisez notre guide de Pourim.
Joyeux Pourim !