Lorsque la Torah est lue publiquement à la synagogue (le Chabbat, les lundis et jeudis, les jours de fête et de jeûne), les fidèles sont appelés pour une alyah. À l’origine, celui qui était appelé (le oleh) lisait lui-même une partie de la lecture du jour. Mais du fait que, de nos jours, de nombreux Juifs n’ont pas la formation nécessaire pour chanter la lecture, un « lecteur » est désigné pour faire la lecture à voix haute, pendant que le oleh lit à voix basse (ou écoute).
Alyah signifie « ascension », ne désignant pas seulement le fait de monter sur l’estrade où se déroule la lecture, mais également l’élévation spirituelle. Nos Sages expliquent que D.ieu prononce en permanence les mots de la Torah. Quand le oleh « monte à la Torah », D.ieu parle à travers lui.
Quand :
Alyah signifie ascension... L’élévation spirituelle du olehTâchez d’avoir une alyah en ces occasions : a) Le Chabbat avant de vous marier. b) Le jour de votre Bar Mitsva ou à la première lecture suivant votre treizième anniversaire. d) Le Chabbat qui précède votre anniversaire juif, le yahrtseit (anniversaire du décès) d’un parent et la circoncision de votre fils, ainsi que le jour même si ces événements tombent un jour de lecture.
Comment :
Le Gabbaï (bedeau) annonce (en hébreu) : « Que se lève Untel fils de Untel ! » Si un Cohen est présent, la première alyah lui est attribuée, et un Lévite reçoit la seconde. Dans de nombreuses synagogues, le oleh revêt un talith.
Tenez-vous à la droite du lecteur, qui désignera le début et la fin de la lecture. Touchez le parchemin en ces endroits avec le coin de votre talith (ou la ceinture du Sefer Torah) et embrassez-le. Refermez la Torah, tenez-en les deux poignées et récitez la première bénédiction.
Tenez la poignée de la Torah pendant que le lecteur chante votre partie. Si possible, suivez le texte hébreu dans le parchemin et lisez à voix basse.
À la fin de la lecture, embrassez la fin et le début du passage avec votre talith, fermez la Torah et dites la seconde bénédiction.
Après votre alyah, tenez-vous à la droite de la table de lecture jusqu’après la alyah suivante.
Il est de coutume de regagner alors sa place dans la synagogue en allongeant un peu le chemin, pour ne pas avoir l'air de s’empresser de quitter la Torah.
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