Lois relatives aux ustensiles : Chapitre Dix-sept
1. Tous les auxiliaires des ustensiles [parties attachées aux ustensiles et nécessaires à la fonction de ceux-ci] sont considérés comme les ustensiles, et si un ustensile devient impur, sa partie auxiliaire qui est nécessaire à sa fonction devient impure, et celle qui n’est pas nécessaire est pure, comme cela sera expliqué. C’est pourquoi, une pierre qui fait saillie un téfa’h du four ou trois doigts d’une kira est [considérée comme] attachée [c'est-à-dire comme une partie du four ou de la kira nécessaire à ceux-ci], et si le four ou la kira devient impur, ces pierres deviennent impures, et les aliments et boissons qui sont en contact avec ces pierres sont impurs. Et s’ils sont en contact avec une partie [de la pierre] extérieure au téfa’h [qui fait saillie] du four ou extérieure aux trois doigts [de la pierre qui fait saillie] de la kira, ils sont purs.
2. Pour un koupa’h fait pour cuire [du pain à l’intérieur], la mesure appliquée est la même que celle du four, [et pour un koupa’h] fait pour cuire [un met dans une marmite posée dessus], la mesure appliquée est la même que celle de la kira.
3. L’ajout [d’une couche d’argile sur le rebord, qui agrandit l’espace intérieur du four] du four des particuliers est pur [non susceptible de contracter l’impureté car il n’est pas nécessaire à la cuisson], et [l’ajout du four] des boulangers est susceptible de contracter la même impureté que le four, parce qu’il [le boulanger] l’utilise pour poser la broche [quand il grille de la viande à l’intérieur du four, il pose ensuite la broche avec la viande grillée prête à la vente sur le surplus d’argile pour que celle-ci reste chaude sans toutefois être brûlée]. De la même manière : l’ajout [d’argile sur le bord] du chaudron de ceux qui font bouillir les olives [qui utilisent cette partie quand ils ont beaucoup d’olives] est susceptible de contracter l’impureté, et [l’ajout d’argile sur le chaudron] des teinturiers [qui font bouillir la laine avec la teinture] est pur [parce qu’ils n’utilisent pas cette partie du chaudron pour bouillir, étant donné que l’argile peut abîmer la teinte].
4. La couronne d’une kira [dôme qui recouvre la kira pour préserver la chaleur] est pure [non susceptible de contracter l’impureté. Et la forteresse du four, qui est la structure adjacente [au four] où l’on pose le pain quand on le retire du four, si elle a une hauteur de quatre téfa’him, est susceptible de contracter la même impureté que le four [parce qu’elle est considérée comme une partie du four]. Si elle fait moins de quatre téfa’him [de hauteur], elle est pure [non susceptible de contracter l’impureté], parce qu’elle n’est pas [considérée comme] attachée [au four, puisqu’elle n’est pas nécessaire étant donné qu’elle n’est pas apte à contenir le pain]. Et si on l’attache au four, même [si elle est mise] sur trois pierres, elle est susceptible de contracter l’impureté.
5. Le compartiment [sur le côté de la kira] pour le pot [d’huile], le compartiment pour les épices, et le compartiment pour la lampe [utilisée pour allumer la kira], si la kira devient impure par contact [avec un élément impur], tous sont impurs. Et si elle devient impure par son espace intérieur, ceux-ci ne sont pas impurs, parce qu’ils ne sont [considérés comme] attachés [à la kira, c'est-à-dire faisant partie de celle-ci] que par ordre rabbinique. Et c’est pourquoi, ils [les sages] ont fait une distinction, afin que de la térouma et des offrandes ne soient pas brûlées pour un tel contact. Et de même, à chaque fois que nous disons, dans ce contexte, qu’un [élément] contracte l’impureté par le contact [d’un autre élément du même ensemble avec une impureté] et non du fait de l’espace intérieur [de ce dernier devenu impur], il [l’élément en question] n’est [considéré comme] attaché [à l’autre élément] que par ordre rabbinique, et ils [les sages] ont fait cette distinction afin de ne pas brûler [pour une telle impureté] des offrandes, mais [dans un pareil cas], elles sont mises en suspend.
6. La cour de la kira [base ronde de la kira], si elle est haute de trois doigts, est [considérée comme] attachée [c'est-à-dire comme une partie de celle-ci], et [dans un pareil cas] si la kira ou la cour devient impure, par son espace intérieure ou par un contact, l’autre [la cour ou la kira, respectivement] est impure. Si la cour est plus petite que cela, et que l’une d’elles devient impure par le contact [avec une impureté], l’autre devient impure. Par contre, si l’une d’elles devient impure par son espace intérieur seulement, l’autre n’est pas impure, parce qu’elle n’est [considérée comme] attachée que par ordre rabbinique. Si la cour de la kira est séparée de celle-ci [c'est-à-dire que la kira est posée dessus, sans être attachée à celle-ci], si elle est haute de trois doigts, elle est [considérée comme] attachée [à la kira] en ce qui concerne l’impureté par le contact comme par l’espace intérieur. Si elle est plus petite [que trois téfa’him] ou si la cour est plate [comme une planche] et n’a pas de rebord, elle n’est pas [considérée comme] attachée [à la kira], et si la kira devient impure par son espace intérieur ou par un contact, la cour est pure, et de même, si la cour devient impure, la kira est pure.
7. Les supports de la kira [sur lesquels on dispose la marmite] sont au nombre de trois . Si chacun d’eux a une hauteur inférieure ou égale à trois doigts, et que la kira devient impure, par le contact ou par son espace intérieur, les trois deviennent impurs. Et il en est de même s’il y en a quatre. Si l’un d’eux [des trois] est retiré, et que la kira devient impure par un contact, les deux supports restants deviennent impurs, et si elle [la kira] devient impure par son espace intérieur, ils ne deviennent pas impurs avec elle. S’il [l’artisan] a fait deux supports, l’un en face de l’autre, et la kira devient impure par un contact, ils deviennent impurs. Et si elle [la kira] devient impure par son espace intérieur, ils ne deviennent pas impurs. Si les [trois] supports font plus de trois doigts [de hauteur], dans leur partie située à moins de trois téfa’him, ils contractent l’impureté avec elle [la kira], qu’elle devienne impur par le contact ou par son espace intérieur, et dans leur partie située à plus de trois téfa’him, ils contractent l’impureté avec elle [la kira] si elle devient impure par un contact, mais si elle devient impur par son espace seulement, ils ne contractent pas l’impureté avec elle. S’ils s’étendent au-delà du rebord [c'est-à-dire qu’ils s’étendent à l’extérieur du bord de la kira], sur [une longueur inférieure ou égale à] trois doigts, ils contractent l’impureté avec elle [la kira], qu’elle devienne impure par contact ou par son espace intérieur. S’ils [s’étendent] à l’extérieur de trois doigts [c'est-à-dire sur plus de trois doigts à l’extérieur de la kira], ils contractent l’impureté avec elle si elle devient impure par le contact. Et si elle devient impure par son espace intérieur, ils ne contractent pas l’impureté avec elle. Et on ne se doit pas d’être précis dans [le calcul] de ses mesures, car elles sont toutes d’ordre rabbinique.
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