Par la grâce de D.ieu
5730 [1970]
Brooklyn, N.Y.

Salutations et bénédictions !

.. Les Dix Commandements commencent par les principes fondamentaux qui définissent la relation de l’homme avec D.ieu et s’achèvent par ceux qui régissent les relations humaines. Cela souligne que même les principes éthiques et moraux les plus élémentaires n’ont de validité et d’efficacité que s’ils découlent de l’autorité de « Je suis l’Éternel ton D.ieu » et « Tu n’auras pas d’autres dieux ».

L’histoire de l’humanité a continuellement démontré que la vie humaine ne peut progresser réellement lorsque les impératifs de la morale et de l’éthique ne reposent pas sur l’autorité de l’Être Suprême, mais sont des inventions humaines susceptibles d’être modifiées et adaptées aux tendances de l’époque. L’état de la génération actuelle en est la meilleure preuve.

Dans la vie juive en particulier, il ne peut y avoir de séparation entre la morale et l’éthique d’une part, et notre foi en un D.ieu unique d’autre part. L’unité est au cœur même de notre croyance et de notre conduite quotidienne, où les aspects matériels et spirituels de la vie doivent être harmonieusement intégrés, l’aspect spirituel devant être prédominant et déterminant.

Il ne peut y avoir de divergence d’opinion quant à la nécessité d’élever un enfant dans un rapport juste avec autrui, avec respect pour les parents et les aînés, etc., dès son plus jeune âge. De la même manière, il est tout aussi impératif d’élever un enfant juif dans l’esprit de la Torah et des Mitsvot dès sa petite enfance. Seule une telle éducation mérite d’être appelée un ‘hinoukh complet et unifié, un véritable ‘hinoukh selon la Torah. C’est ce que voulait dire le plus sage des hommes lorsqu’il déclara : « Éduque l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, et il ne s’en détournera pas lorsqu’il vieillira » (Proverbes 22,6).

(Extrait d’une lettre)