« Je ne suis pas un ‘Hassid de Loubavitch, affirme M. David Feldstein. Je suis ce qu’on appelle un ami de Loubavitch. »
Avocat à Miami, M. Feldstein est né à Cuba dans une famille juive traditionaliste. Il aime à raconter que « plus tard dans la vie », lui et son épouse ont commencé à respecter davantage de Mitsvot (commandements divins).
M. Feldstein ressent une proximité particulière avec le Rabbi de Loubavitch : « Je tente de me rendre auprès du Ohel quatre ou cinq fois par an. » Il attend avec impatience sa prochaine visite là-bas, à New York, quand il pourra enfin remercier comme il convient le Rabbi pour « l’aide » que celui-ci lui a apportée l’année dernière.
« Fin juillet de l’année dernière, je me trouvai à Tempa ; là, je suis tombé. Je me suis fait une mauvaise entaille sur le visage, près des sourcils. A l’hôpital, on m’a recousu la plaie et, par mesure de précaution, on m’a fait un électro-encéphalogramme qui n’a rien détecté d’anormal.
Quelques semaines plus tard, je me suis rendu avec Rav Yossi Smierc à New York, au Ohel. Je demandai au Rabbi sa bénédiction dans les trois domaines essentiels : Chalom Bayit (la sérénité de notre vie familiale), la santé pour moi et ma famille et la Parnassa, gagner suffisament pour pouvoir distribuer encore davantage de Tsédaka, pour les causes charitables. Je demande toujours ces trois bénédictions essentielles.
A mon retour de New York, tandis que j’aidais mon épouse dans la cuisine, je me sentis soudain fatigué : Je vais me reposer cinq minutes, annonçai-je à Rose. Alors que j’approchai de ma chambre à coucher, je tombai et cognait mon épaule. Je me rendis à l’hôpital où on m’annonça qu’elle était fracturée.
La semaine suivante, tandis que je marchais devant notre maison, je tombais une fois de plus : « Assez ! déclara Rose. Tu tombes tout le temps ! Il faut aller consulter un docteur et procéder à un check-up ! »
Le neurologue m’envoya à l’hôpital pour y passer un scanner : celui-ci mit en évidence de légères pertes de sang dans le cerveau. C’était déjà vendredi après-midi et le médecin insista pour me garder en observation mais moi, je désirai rentrer à la maison pour y célébrer Chabbat avec mon épouse. Le médecin accepta mais insista pour que je me présente à l’hôpital le lundi matin pour des examens complémentaires.
Le Chabbat se déroula paisiblement, ainsi que le dimanche. Tôt le lundi matin, je me rendis au bureau afin de régler quelques détails. Sans que je m’en aperçoive, on était déjà lundi après-midi quand je me rendis à l’hôpital pour un nouveau scanner. Celui-ci révéla que l’hémorragie avait augmenté. Le médecin décida de procéder à une opération du cerveau le lendemain même ! Je lui rappelai que je portai un pacemaker : on me fit alors subir immédiatement des tests pour contrôler ma situation cardiaque.
Ceux-ci révélèrent l’existence d’un caillot justement à l’endroit où le pacemaker était connecté au cœur. On m’informa alors que je devrais d’abord passer par une opération du cœur, le mardi, pour résorber le caillot tandis que l’opération du cerveau serait repoussée au mercredi. Quand on entreprit de m’enlever le caillot, on en découvrit un second qui fut ôté lui aussi. L’opération cardiaque fut un succès et on me posa un pacemaker provisoire qui serait remplacé le lundi suivant par un définitif. L’opération du cerveau se déroula également comme prévu, D.ieu soit loué.
Mercredi soir, mon épouse rentra à la maison, épuisée par une longue journée passée à l’hôpital. Une fois au lit, elle se remémora les événements des semaines précédentes et se mit à tenir une « conversation » avec le Rabbi à peu près en ces termes : « Mon mari s’est rendu au Ohel pour demander une bénédiction pour sa santé, entre autres. De retour à la maison, il se fracture l’épaule ! Une semaine plus tard, il tombe encore une fois. Et avant qu’on ait pu réaliser quoi que ce soit, il se retrouve à l’hôpital avec deux opérations : cardiaque et cérébrale ! Tout ceci alors qu’il revient d’un long voyage à New York, auprès de votre tombe, où il a prié pour sa santé ! » Ma femme continua encore un certain temps à argumenter dans ce sens puis s’endormit.
Durant la nuit, elle rêva. Le Rabbi lui disait dans son rêve : « Ne comprenez-vous pas que j’étais obligé de le faire tomber sinon on n’aurait pas découvert le caillot proche de son cœur et, en moins d’un mois, le pire serait arrivé ? »
Jeudi matin, mon cardiologue, Dr Penia entra dans ma chambre d’hôpital pour m’examiner : « J’ignore si vous êtes croyant ou non, mais le fait est là : si vous n’étiez pas venu passer un scanner parce que vous étiez tombé, nous n’aurions jamais pu soupçonner l’existence de ces caillots et vous auriez pu décéder en moins d’un mois ! »
Quand mon épouse arriva à l’hôpital plus tard dans la matinée, elle me raconta la « conversation » qu’elle avait eue avec le Rabbi et le rêve qui avait suivi. Je lui répétai alors l’affirmation de Dr Penia : tous deux nous avons réalisé que mes prières avaient bien été exaucées et que la bénédiction du Rabbi pour une bonne santé s’était concrétisée.
Au fait, conclut M. Feldstein, le neurologue m’a précisé que ce n’est pas l’hémorragie dans le cerveau qui était la cause de mes chutes. On ignore d’ailleurs quelle en était la cause mais une chose est sûre : je ne suis plus retombé depuis ! »
Yehoudit Cohen - L’Chaim
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