La préparation des éléments du plateau du Séder nécessite plusieurs heures de travail. Il est conseillé d’enrôler d’autres membres de la famille à cette tâche, pour que cette préparation soit achevée avant le début du Séder. Il est préférable de préparer tous les aliments du Séder avant le début de la fête pour éviter des questions hala’hiques.
Trois Matsot sont placées l’une au-dessus de l’autre sur un plateau ou un napperon, puis recouvertes. (Certains ont également la coutume de séparer les Matsot l’une de l’autre en intercalant des napperons.)
Les Matsot représentent symboliquement les trois sortes de Juifs : les Cohanim (prêtres), les Lévites et les Israélites. Elles commémorent aussi les trois mesures de fleur de farine qu’Avraham demanda à Sarah de cuire sous forme de Matsot lorsqu’ils reçurent la visite des trois anges (Genèse 18, 6).
En pratique, trois Matsot sont nécessaires pour que lorsque l’on cassera la Matsa du milieu, il restera encore deux Matsot entières sur lesquelles on récitera la bénédiction du Motsi (comme c’est le cas pour chaque Chabbat ou fête).
Sur une nappe ou un plat posé au-dessus des trois Matsot, nous plaçons les éléments suivants :
- L’os (Zeroa)
- L’œuf (Beitsa)
- Les herbes amères (Maror)
- Le mortier (‘Harossèth)
- Le légume (Karpas)
- Les herbes amères (‘Hazérèth)
Les aliments que nous consommons à Pessa’h ont également vocation à nourrir notre réflexion. Chaque élément du plateau du Séder possède un sens profond et de nombreux enseignements y sont attachés.
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