La consolation
Chers amis,
Ce Chabbat – qui sera aussi Tou BeAv, le 15 Av – est appelé « Chabbat Na’hamou », car nous lisons en ce jour la Haftara qui commence par « Na’hamou, Na’hamou ami - Consolez, consolez Mon peuple » (Isaïe chap. 40).
Ce sont sept Haftaras de consolation qui vont se succéder jusqu’à Roch Hachana. Les premiers consolateurs sont les tsadikim qui tentent de réconforter Jérusalem pour la perte de ses habitants. Mais celle-ci ne sera pas réconfortée. Vient ensuite le patriarche Abraham. Mais de nouveau, la ville ne sera pas consolée. Il y a ensuite Isaac, puis Jacob et enfin Moïse. À chaque fois, la ville n’est pas consolée. La sixième Haftara est un appel à la consolation de Jérusalem et, finalement, c’est D.ieu Lui-même qui console la ville sainte.
Selon le Midrash, la raison pour laquelle le mot « consolez » est répété deux fois dans le texte de cette semaine est que D.ieu nous console pour la destruction du premier Temple et pour celle du second Temple. La consolation de D.ieu et notre réconfort résident dans le fait que D.ieu nous a promis qu’il y aura un troisième Temple, plus grand matériellement et spirituellement que les deux premiers.
Cela se produira grâce à Machia’h, à l’ère messianique, comme l’écrit Maïmonide : « Dans les temps futurs, le roi Machia’h se lèvera et restaurera la dynastie de David, la rétablissant dans sa souveraineté initiale. Il reconstruira le Temple et rassemblera les dispersés d’Israël. »
Puissions-nous mériter cette année la vraie consolation que D.ieu nous a promise avec la venue de Machia’h et la reconstruction du Saint Temple.
Chabbat Chalom !
Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org