Votre lumière de ‘Hanouka
Chers amis,
Après avoir allumé les bougies de ‘Hanouka, nous disons « Hanérot Halalou », un texte dans lequel nous rappelons que « pendant les 8 huit jours de ‘Hanouka, ces lumières sont saintes, et il nous est interdit d’en faire usage, si ce n’est de les regarder ».
Cette formulation est intéressante, car elle implique que le simple fait de « regarder les lumières de ‘Hanouka » constitue un « usage », mais que, contrairement aux autres usages, celui-ci est autorisé.
L’usage ordinaire des bougies est bien évidemment l’éclairage qu’elles procurent, et s’agissant des bougies de ‘Hanouka, cet usage est interdit. Leur lumière est sainte et ne doit servir à aucun usage matériel. (C’est la raison de la présence du « Chamach », la bougie supplémentaire dont le but est de projeter une lumière « permise » par laquelle on s’éclairera.)
Mais en quoi consiste « l’usage autorisé » lié au fait de simplement « regarder » les lumières ? Qu’est-ce que cela nous apporte ?
Lors de ‘Hanouka 1945, le Rabbi précédent, Rabbi Yossef Its’hak, répondit à cette question en disant : « Men darf zikh tsouheren vos di likhtlach – neros ‘Hanouka – dertseilen », « Nous devons entendre ce que les lumières de ‘Hanouka nous racontent ».
Percevoir le message des lumières de ‘Hanouka et en retirer des leçons pour élever sa vie, voilà un « usage » tout à fait bénéfique.
Puissions-nous, nous aussi, être des « lumières de ‘Hanouka » et rayonner autour de nous du message lumineux de la Torah. Nul doute que notre entourage en retirera le plus grand bénéfice, et s’enflammera à son tour pour projeter sa propre lumière.
Joyeux ‘Hanouka à tous !
Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org