Sim’hat Torah : le feu consume le feu
Chers amis,
Nous sommes à la veille de la fête de Chemini Atséret/Sim’hat Torah qui vient conclure le processus spirituel entamé depuis le début du mois d’Eloul.
C’est le jour où la relation avec D.ieu que nous avons construite pendant toutes ces fêtes va finalement entrer en jeu. C’est le jour où nous recevons et intégrons les bénédictions pour toute l’année.
Et le moyen de le faire est la réjouissance. La réjouissance l’instrument de la création qu’est la Torah.
Certes, cette année, l’expression de notre joie sera différente. À cause du risque sanitaire, beaucoup d’entre nous seront invités à danser à leur place à la synagogue. D’autres danseront chez eux, tenant en main un livre de Torah.
Mais la joie ne doit pas en être diminuée, elle doit au contraire être plus puissante que jamais.
Car elle ne vient pas de l’extérieur, mais de l’intérieur. Elle est le jaillissement éclatant du profond murmure de l’âme exprimé dans le son du Chofar de Roch Hachana, elle est la célébration de l’intimité avec le divin ressentie lors de la Néila de Yom Kippour.
Et rien ne résiste à cette joie car, venant de l’âme, elle est au-dessus du monde, et elle descend jusque dans notre monde, jusqu’à nos pieds mêmes.
Dans cet esprit, nous publions une magnifique histoire de Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi : « Hakafot à Liozna ».
Ainsi, tout en respectant scrupuleusement les directives sanitaires, nous nous réjouirons avec la Torah et, inspirés par cette histoire, nous penserons, nous aussi, que « le feu consume le feu », et que le feu de notre joie consumera le feu de cette épidémie.
Puissions-nous nous retrouver tous ensemble à Jérusalem pour danser avec le Machia’h et les tsadikim de toutes les générations !
Chabbat Chalom et ‘Hag Saméa’h !
Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org