Joyeux Tichea beAv !

Chers amis,

Ce samedi est le 9 Av, le jour le plus triste du calendrier. Pourtant, entrez dans une maison juive ce jour-là et vous verrez des visages souriants autour d’une table dressée avec du vin, du poisson, de la viande et autres mets délicats. Comment est-ce possible ? Parce que c’est également Chabbat, notre rendez-vous hebdomadaire avec la sainteté. Samedi soir (voir ici pour l’heure exacte) – si, à D.ieu ne plaise, Machia’h n’est pas encore venu –, nous passerons de l’allégresse au deuil et jeûnerons jusqu’à dimanche soir. Mais pendant tout Chabbat le deuil est en sursis et nous festoyons au lieu de jeûner.

Certains pourraient considérer cela comme un détail technique. Cependant, un regard plus profond révèle un aspect étonnant de la nature des jours de jeûne – et de toutes les choses négatives.

Le prophète Zacharie prédit que, dans les temps futurs, les jours de jeûne deviendront des fêtes pour tous. Pourquoi ? Parce qu’ils sont en réalité des jours propices et merveilleux. C’est seulement que l’escarre superficielle de la réalité de l’exil recouvre cette vérité divine, ne nous laissant que le négatif à vivre.

Mais quand les enveloppes extérieures seront arrachées, la douceur intérieure de toute chose se déversera.

Ce Chabbat 9 Av, en sirotant notre vin et en nous délectant du plaisir de Chabbat, il nous est donné de goûter cette réalité.

Espérerons et prions pour que, avant même le jeûne, Machia’h vienne et que ce jour soit une fête à tout jamais.

L’équipe éditoriale de Chabad.org