Seule une encre noire est valable. Une quelconque autre couleur n’est pas cachère pour écrire un rouleau de la Torah. L’encre doit être permanente, c’est-à-dire non effaçable.
Dans les temps anciens, l’encre utilisée pour écrire un rouleau de la Torah était obtenue en faisant bouillir des huiles, du goudron et de la cire et en récoltant la suie qui s’en élevait. On mélangeait cette suie à une mixture de sève d’arbre et de miel qu’on laissait ensuite sécher. Avant usage, ce mélange était dilué dans du jus de galle du chêne.
De nos jours, les scribes préparent l’encre en utilisant du jus de galle du chêne et de la résine. La couleur noire est obtenue en ajoutant diverses teintures.