Un rouleau de la Torah ne peut être écrit que sur un parchemin obtenu à partir de la peau d’un animal cachère. Il n’est cependant pas nécessaire que cet animal ait été abattu selon les lois de l’abattage rituel. Du moment que l’espèce est cachère, le parchemin peut être utilisé pour confectionner un rouleau de la Torah. Du parchemin obtenu à partir de peau de poisson n’est cependant pas valable, du fait de l’odeur désagréable qu’il dégage et qui ne convient pas à un rouleau de la Torah. Le parchemin doit être confectionné avec l’intention expresse d’en faire un rouleau de la Torah. Pour cette raison, c’est un Juif qui doit réaliser cette tâche, ou tout au moins l’assister.
Avant d’entamer l’écriture, le scribe doit tracer par de légères rainures sur le parchemin les lignes de délimitation du texte. L’ustensile utilisé à cet effet ne doit pas laisser la moindre trace colorée sur le parchemin. Il est préférable que ce traçage soit également réalisé avec l’intention expresse de réaliser un rouleau de la Torah.