Lois relatives aux ustensiles : Chapitre Vingt-huit (Version non corrigée)

1. Tous les ustensiles ayant un réceptacle dont la paroi extérieure est devenue impure par des liquides, leur paroi intérieure n’est pas impure en ce qui concerne la térouma, ni leur bord, ni leurs anses, ni la partie renfoncée dans le bord de l’ustensile pour poser le doigt [le pouce. Si la paroi intérieure de l’ustensile devient impure, tous [ces éléments] deviennent impurs. Si un liquide impur tombe sur la base d’un ustensile, son bord, son anse ou sur le manche d’un récipient, on essuie [le liquide afin qu’il ne touche pas l’ustensile même, susceptible de contracter l’impureté] et il [l’ustensile] est pur.

2. Les ustensiles en toile à sac comme les sacs et les gros sacs de transport de marchandise, les ustensiles en peaux comme les oreillers et les matelas, et les ustensiles en bois, même les paniers et les corbeilles de fumier, si leur paroi extérieure est rendue impure par un liquide, leur paroi intérieur ne devient pas impure.

3. Les ustensiles immergeables plats [qui n’ont pas de réceptacle] qui ne sont pas aptes à servir de siège, par exemple, une table, une tablette qui n’a pas de paroi [montante], étant donné qu’ils ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté selon la Torahs, si leur paroi extérieure [la partie inférieure] est rendue impure par un liquide, leur paroi intérieure [la partie supérieure] ne devient pas impure. Par contre, les ustensiles immergeables qui peuvent servir de siège, par exemple, le lit et la peau sur lesquels on dort, le siège et ce qui est semblable, leur paroi extérieure et leur paroi intérieure ne sont pas distinguées ; plutôt, qu’un liquide soit en contact avec leur paroi intérieure ou avec leur paroi extérieure, tout l’ustensile devient impur. Et de même, les mesures de vin et d’huile, et une fourche à rôtir, et une passoire pour la moutarde, et un filtre pour vin, aucune distinction n’est faite entre leur paroi intérieure et leur paroi extérieure ; plutôt, si un liquide tombe sur une partie, ils deviennent entièrement impurs, comme les vêtements.

4. La mardea, qui est l’aiguillon , a une partie intérieure distinguée de sa partie extérieure. Quel est le cas ? Si un liquide tombe sur le ‘har’hor [pièce en fer semblable à une lance dans laquelle est inséré le bâton en bois], seuls les sept téfa’him du [bâton en] bois contigus au ‘har’hor deviennent impurs, et le reste du [bâton en] bois est pur [non susceptible de contracter l’impureté]. Et de même, si un liquide tombe sur le darvane [pièce en fer mise autour du cou de l’animal et qui sert à piquer celui-ci], seuls les quatre téfa’him [du bâton en bois] contigus au darvane deviennent impurs. Si [un liquide impur] tombe [sur le bâton en bois] en-dehors des sept téfa’him [contigus au ‘har’hor] et des quatre téfa’him [contigus au darvane], cela est considéré comme un récipient dont la paroi extérieure est en contact avec un liquide [impur], et seul l’endroit du contact ainsi que la partie extérieure [c'est-à-dire le champ du bâton compris entre les quatre téfa’him contigus au darvane et les sept téfa’him contigus au ‘har’hor] deviennent impurs.

5. Soit une bourse dans une autre ; si l’une d’elle devient impure par un liquide, l’autre ne devient pas impure. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Si les bords sont égaux. Par contre, si le [bord de la bourse] extérieure dépasse et que la [bourse] intérieure devient impur, la [bourse] extérieure devient impure ; si la [bourse] extérieure devient impure, la [bourse] intérieure ne devient pas impure. Et quand il s’agit d’un rampant mort, quelque soit le cas, si l’un devient impur, l’autre devient impur .

6. Si on taille un quart [de kav] et un huitième [de kav] dans une pièce de bois [ce qui forme deux compartiments], et que l’un [des compartiments] devient impur par un liquide, le second ne devient pas impur, bien qu’ils forment une seule pièce de bois. Comment cela s'applique-t-il ? Si un liquide impur est en contact avec l’intérieur [du compartiment] d’un quart [de kav], [ce compartiment d’]un quart [de kav] et sa paroi extérieure deviennent impurs, et [le compartiment d’]un huitième [de kav] et sa paroi extérieure sont purs. S’il [le liquide] est en contact avec l’intérieur [du compartiment d’]un huitième [de kav], [le compartiment d’]un huitième de kav et sa paroi extérieure sont impurs, et [le compartiment d’]un quart [de kav] et sa paroi extérieure sont purs. Et lorsque l’on immerge [la pièce en bois dont une partie est impure dans le bain rituel], on immerge toute [la pièce]. Si la paroi extérieure du [compartiment d’]un quart [de kav] ou [du compartiment d’]un huitième [de kav] devient impur par un liquide, la paroi extérieure de [tout] l’ustensile [la pièce de bois] est impure, car on ne fait pas de distinction entre les parois extérieures [des réceptacles d’un même ustensile].

7. Si une bouilloire dont la paroi extérieure est impure est chauffée, on ne soupçonne pas que du liquide soit sorti [de l’intérieur de la bouilloire], ait touché [la paroi extérieure], et soit retourné à l’intérieur [de la bouilloire, rendant celle-ci impure], mais [on considère] le liquide qui est à l’intérieur pur pour la térouma.


Fin des lois sur les ustensiles, avec l’aide de D.ieu.