Le commandement d’être franc nous rappelle d’avoir une communication honnête et ouverte dans le mariage.

Parlez ! Dites ce que vous préoccupe. Dites-le, de grâce, dites-le ! On ne reçoit pas le don de prophétie sous le dais nuptial. Certaines femmes se disent à tort : « Si mon mari m’aimait vraiment, il saurait ce qui me tracasse. » Faux ! Si vous l’aimiez vraiment, vous le lui diriez, simplement et poliment. Idem pour les maris.

N’accusez pas. Partagez. Cantonnez-vous à des phrases en « Je ». « Je suis mal à l’aise lorsque... » ou « J’ai peur que... ».

Chaque fois que vous gardez quelque chose en vous sans révéler ce qui vous inquiète, vous ajoutez une rangée de briques à un mur de votre propre fabrication. Au début, vous pouvez décider d’enjamber le mur quand vous le voulez. Après un certain temps, cela nécessite un petit saut. OK, vous dites-vous, vous pouvez sauter par-dessus un aussi petit mur quand vous le souhaitez. Bientôt, cependant, il vous faudra une échelle, mais vous pourrez toujours franchir le mur si vous le désirez vraiment. Mais à mesure que les années passent et que vous continuez à ajouter une rangée de briques après l’autre, le mur devient si haut et si impénétrable que vous ne pouvez plus le franchir. La communication est désormais totalement bloquée par d’innombrables problèmes, certains minuscules, d’autres gigantesques. Des problèmes qui n’ont jamais été exprimés et jamais affrontés. Certes, avec de l’expertise et beaucoup d’efforts, le mur peut toujours être abattu, à toute étape de la vie, mais pensez combien cela aurait plus productif et moins douloureux de ne jamais l’avoir construit.