« Car en ce jour [de Kippour], Il fera expiation pour vous purifier de toutes vos fautes, afin que vous soyez purifiés devant D.ieu » – Lévitique 16,30

À Yom Kippour, D.ieu dans Sa clémence efface tous les péchés que nous avons commis « devant D.ieu » – mais pas les péchés que nous pouvons avoir commis envers notre prochain. Si nous voulons vraiment sortir de ce saint jour totalement lavés de tout péché, nous devons d’abord solliciter le pardon de toute personne à qui nous avons pu causer du tord. Ceci s’applique que le tort commis ait été physique, émotionnel ou financier (auquel cas, la demande de pardon s’ajoute à la réparation du préjudice financier).

Tout comme la personne ayant commis l’offense est enjointe de rechercher sincèrement le pardon, de même, il est attendu de la victime qu’elle pardonne de bon cœur – à condition qu’elle soit sûre que la demande de pardon est réellement sincère.

Quelques détails :

  • Il convient de spécifier les faits pour lesquels on demande pardon, sauf dans le cas où cela causerait une gêne supplémentaire à la victime.
  • Si la personne offensée refuse d’accorder son pardon, la personne ayant commis l’offense devra venir la voir à cet effet à plusieurs reprises, en étant accompagnée à chaque fois de quelques amis (pour que ceux-ci tentent de convaincre la victime de la sincérité de l’offenseur.)
  • Si la personne à qui vous avez causé du tort est décédée et que sa sépulture est à proximité, emmenez un minyan (un quorum de dix hommes bar-mitsva) sur place et implorez son pardon. Si sa tombe n’est pas proche, vous pouvez demander à quelqu’un de cette ville de rassembler un minyan et d’y demander son pardon en votre nom.