Seli’hot
La récitation des Seli’hot – une série de prières et de poèmes liturgiques dans lesquels nous implorons le pardon divin – atteint son apogée avec la lecture de « Zekhor Brit » (« Souviens-Toi de Ton alliance ») la veille de Roch Hachana. (Cliquez ici pour en savoir plus sur les Seli’hot.)
Les Seli’hot de ce jour, qui sont sensiblement plus longues que celles des jours précédents, sont traditionnellement lues très tôt le matin. Dans la plupart des synagogues, les Seli’hot sont immédiatement suivies de l’office du matin.
Cliquez ici pour le texte des Seli’hot en hébreu.
Ta’hanoun
Paradoxalement, les ta’hanoun (confession et supplications) sont omis de la prière du matin, comme c’est le cas lors de tous les jours de festifs du calendrier juif. Après tout, il s’agit d’une veille de fête, et nous sommes confiants et certains que D.ieu nous jugera favorablement et qu’Il bénira chacun de Ses enfants en lui accordant une bonne et douce nouvelle année !
Pas de Choffar
Quand Satan voit à quel point nous sommes confiants, il perd toute assurance dans son dossier d’accusation soigneusement préparéLe Choffar n’est pas sonné la veille de Roch Hachana (alors qu’il l’est pendant tous les jours du mois d’Eloul), pour faire une séparation entre les sonneries de Choffar du mois d’Eloul, qui sont un minhag, une coutume, et celles de Roch Hachana, qui sont une mitsva, un commandement biblique.
Une autre raison pour laquelle nous ne sonnons pas le Choffar en ce jour est pour troubler Satan, le procureur céleste, alors qu’il prépare son réquisitoire pour le Jour du Jugement le lendemain. La sonnerie du Choffar est une arme puissante dans notre arsenal, car elle évoque la corne du bélier qui fut sacrifié à la place d’Isaac et rappelle ainsi le mérite de nos saints Patriarches et les sacrifices qu’ils firent de par leur profond amour de D.ieu. Lorsque Satan voit que nous sommes tellement certains que nous serons victorieux le Jour du Jugement qu’il ne nous paraît plus nécessaire de sonner du Choffar, il est profondément troublé et perd toute assurance dans son dossier d’accusation soigneusement préparé.
Annulation des vœux
Après la prière du matin, il est de coutume d’accomplir une cérémonie appelée Hatarat Nedarim (« annulation des vœux ») pour annuler certains vœux que l’on aurait pris sur soi de façon à aborder le Jour du Jugement libre de toute faute liée au non-respect des vœux.
Certains vœux peuvent, selon la loi juive, être annulés par une cour de trois personnes. De nombreuses communautés, y compris ‘Habad-Loubavitch, ont la coutume de le faire en présence d’une assemblée de dix personnes. Celui qui a fait un vœu récite une déclaration affirmant qu’il a sans doute pris sur lui des vœux, mais que s’il avait su qu’il serait incapable de les accomplir, il n’aurait jamais pris cet engagement. Il est alors dit à trois reprises à cette personne que ses vœux sont annulés.
L’habitude a été prise de lire la formule imprimée dans les recueils de prières, car cette formule décrit en détail les différents types de vœux et la manière dont ils peuvent être annulés.
La procédure de base de Hatarat Nedarim : quatre (ou onze) hommes se rassemblent. L’un d’entre eux se lève et fait face aux autres qui sont ses « juges » pour l’occasion et qui demeurent assis. Il leur demande d’annuler ses vœux, ce qu’ils font. Cette personne s’assied ensuite, prenant part à l’assemblée des « juges », et l’un des autres hommes se lève pour qu’on annule ses vœux, et ainsi de suite jusqu’à ce que les vœux de tous aient été annulés.
Il n’est pas de coutume que les femmes fassent Hatarat Nedarim.
Dans les communautés séfarades, la coutume est d’annuler les vœux deux fois dans l’année : (quarante jours avant Roch Hachana, le 19 Av, et quarante jours avant Yom Kippour, le 1er Eloul.)
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