32:1 Moïse commença. Moïse savait que le peuple juif ne nierait jamais le fait d’avoir reçu la Torah de D.ieu, ou qu’il était tenu d’observer tous ses commandements. Cependant, il savait que les Juifs pouvaient nier avoir conclu une alliance avec D.ieu1 les obligeant au-delà de la relation contractuelle circonscrite aux commandements.2 C’est pour cette raison qu’il invoqua le ciel et la terre, qui existeraient toujours après sa mort, à titre de témoins de cette alliance. Dans la mesure où le ciel et la terre ne peuvent pas porter témoignage par la parole, Moïse les appela à répondre au comportement du peuple autrement : si le peuple respectait sa part dans l’alliance, ils le récompenseraient par la rosée, la pluie et des cultures fertiles ; si le peuple ne la respectait pas, alors, conformément à la règle selon laquelle les témoins de l’idolâtrie sont les premiers à administrer le châtiment correspondant,3 ils seraient les premiers à administrer la punition, retenant la rosée, la pluie et la fertilité agricole.4 C’est seulement dans le cas où cette punition ne s’avérerait pas suffisamment efficace que le peuple serait exilé de son pays par des conquérants.5
Écoutez, cieux... et que la terre entende. Le prophète Isaïe s’adressa lui aussi au ciel et à la terre, mais commutant les verbes que Moïse associa à chacun. Il dit : « Que le ciel entende et la terre écoute ! »6 Le Midrash explique ainsi la question7 : l’on peut demander d’« écouter » à quelqu’un de proche, mais à quelqu’un se trouvant à distance, seulement d’« entendre ». Ainsi, étant plus proche du ciel que de la terre, Moïse demanda au ciel d’« écouter » et à la terre, d’« entendre ». Comparé à Moïse, Isaïe se trouvait plus proche de la terre que du ciel, de sorte qu’il pria la terre d’« écouter », et le ciel, juste d’« entendre ».
La tâche dévolue à Moïse était de faire descendre le ciel sur la terre, ce qu’il accomplit en transmettant la Torah au peuple juif, et, avec elle, les directives visant à faire du monde la demeure de D.ieu. La tâche d’Isaïe en tant que prophète était, par contre, d’élever le comportement spirituel et l’envergure du peuple juif, c’est-à-dire de rendre la vie sur terre conforme aux normes du ciel.
La leçon pratique ici est que ceux qui sont « plus proches du ciel que de la terre », soit les érudits de la Torah, doivent réaliser la valeur de la simple observance des commandements de D.ieu et de l’accomplissement de bonnes actions. Ceux qui sont « plus proches de la terre que du ciel », autrement dit, ceux qui s’occupent des aspects ordinaires de la vie et sont davantage centrés sur la simple pratique des commandements de D.ieu et l’accomplissement de bonnes actions, doivent également s’assurer de prévoir des moments réguliers pour l’étude de la Torah.8
Néanmoins, à certaines époques de la vie nous devons mettre l’accent sur l’un de ces deux aspects de notre relation avec D.ieu. Pendant nos années de formation – ou chaque fois que nous atteignons un nouveau degré de conscience divine et que nous y sommes encore novices –, nous devons donner la priorité à l’étude de la Torah. Nous devons nous sentir « plus proches du ciel que de la terre ». Cependant, une fois arrivés à une certaine stabilité spirituelle, nous devons nous concentrer sur la diffusion de cette spiritualité dans le monde entier, ce que nous atteindrons par l’observance des commandements de D.ieu et l’accomplissement de bonnes actions.9
32:2 Comme une pluie... comme la rosée. Dans ce verset, la Torah est assimilée à la pluie et à la rosée. La différence significative entre les deux est que l’ampleur des précipitations dépend de nos mérites, alors que l’ampleur de la condensation de la rosée n’en dépend pas.10 En ce sens, la pluie fait allusion aux aspects de la bienveillance divine que nous suscitons par notre bonne conduite, tandis que la rosée se rapporte aux aspects que nous n’avons pas à susciter.
De même que la bienfaisance divine en général est comprise dans ces deux catégories, il existe deux aspects parallèles de la révélation divine auxquels nous accédons à travers l’étude de la Torah : l’un est atteint par nos efforts, et l’autre se trouve au-delà de notre capacité à l’atteindre. Bien sûr, nous devons faire l’effort d’apprendre afin de parvenir à ces deux aspects de la révélation divine, mais en ce qui concerne le premier aspect, la révélation est proportionnelle à nos efforts et s’y apparente, tandis qu’au sujet du second aspect, la révélation est un don Divin allant au-delà de leur intensité et de leur nature.
Dans un sens plus large, ces deux aspects de la révélation divine sont présents dans l’étude de chacune des parties de la Torah. Même l’étude des parties apparemment prosaïques de la Torah n’a pas pour seule intention d’acquérir des connaissances, mais de rencontrer Celui qui donne la Torah, qui Se révèle de manière subliminale dans les paroles que nous lisons et les idées que nous étudions. Cependant, dans un sens plus restreint, le premier aspect est suscité par l’étude de la dimension extérieure de la Torah (les lois de la Torah et leurs dérivés), tandis que le second l’est par l’étude de sa dimension intérieure et profonde.
Dans ce contexte, les deux dimensions du Divin dont nous faisons l’expérience lorsque nous étudions la Torah (la « pluie » et la « rosée ») sont analogues aux deux étapes que connaît l’âme dans l’au-delà. Dans la première étape, le retour de l’âme à son lieu d’origine, le Paradis (le « Jardin d’Eden » spirituel), elle ressent la révélation divine dans une mesure analogue aux accomplissements spirituels qu’elle a réalisés lorsqu’elle résidait dans son corps. Dans l’étape suivante, celle du retour de l’âme dans son corps ressuscité, elle ressentira la révélation divine bien davantage encore que tout ce qu’elle aurait pu ressentir au cours de sa vie. L’âme doit donc être purifiée avant d’entrer au Paradis afin d’être apte à recevoir les révélations qu’elle a gagnées, et toutes les âmes ne méritent pas d’atteindre les stades supérieurs du Paradis, alors qu’en revanche, on nous enseigne que « tout Israël a une part dans le monde futur »,11 c’est-à-dire à la résurrection des morts, indépendamment des mérites divers.
Néanmoins, comme nous l’avons noté à maintes reprises, alors que nous approchons de l’avènement de la Délivrance messianique, il nous est accordé un avant-goût de cette révélation future de la dimension intérieure de la Torah. Ainsi, lorsque nous étudions la dimension profonde de la Torah, surtout telle qu’elle s’exprime dans les enseignements que nous connaissons sous le nom de la ‘Hassidout ‘Habad, grâce auxquels nous pouvons comprendre parfaitement ces idées sublimes et les intérioriser pleinement, nous pouvons expérimenter quelque chose de la résurrection future – nous pouvons vivre à un stade supérieur, plus développé sur le plan spirituel.
Cet « avant-goût » de l’avenir servira alors en même temps à nous inspirer à redoubler d’efforts pour hâter la véritable Délivrance et faire ainsi l’expérience de la pleine révélation qui en découlera, et à nous préparer à cette révélation.12
32:3 Je proclame le Nom de l’Éternel. Sur la base de ce verset, chaque fois l’on prononçait dans le Temple le Nom explicite de D.ieu, quiconque l’avait entendu répondait par la phrase « Que le nom de la gloire de Son royaume soit béni pour toujours et à jamais. »13 En souvenir de cette pratique, il est maintenant d’usage de répondre « Béni soit-Il, et béni soit Son Nom » après avoir entendu le mot substitué au Nom de D.ieu (Adonaï) lors de la récitation d’une bénédiction.14
32:9 Jacob, la « corde » de Son héritage. L’image évoquée ici est celle d’une corde suspendue à une certaine hauteur, où elle se trouve attachée à un objet élastique. Lorsque l’on tire d’en bas sur la corde, le dessus est attiré vers le bas aussi loin que le permet l’élasticité de son « ancrage ».
En comparant aussi bien l’âme juive individuelle que l’âme collective du peuple juif (« Jacob ») à une corde nous liant au Divin, la Torah nous enseigne que nos actes dans ce monde influencent ce que la racine de notre âme ressent « en haut », dans les royaumes spirituels. Qui plus est, dans la mesure où la Présence divine est inextricablement liée à l’âme collective du peuple juif, notre comportement dans ce monde influence le destin de la Présence divine. Dans les paroles des sages : « La Présence divine accompagna [les Juifs] dans l’exil d’Égypte... La Présence divine les accompagna dans l’exil de Babylonie... La Présence divine est destinée à être libérée conjointement avec eux. »15
32:10 Il Le suivit de bon gré. Moïse ajouta : « En outre, ils ont accepté la Torah de trois manières, conformément aux trois mérites de leurs ancêtres : ils ont promis d’appliquer leur intellect à l’étude – imitant ainsi Jacob, qui était particulièrement dévoué à l’étude de la Torah ;16 en plus, ils ont promis d’observer tous les décrets de D.ieu qu’ils ne réussiraient pas à saisir par la voie de l’intellect – imitant ainsi Abraham, qui chercha activement à soumettre l’humanité à la souveraineté de D.ieu ;17 et, au-delà encore, ils ont promis de soumettre toute leur vie à D.ieu, à l’instar du serviteur qui se soumet à son maître,18 imitant ainsi Isaac qui fut prêt à sacrifier sa vie pour D.ieu.19 Les descendants d’Ismaël et d’Ésaü, eux aussi, agirent conformément à leur destin : quand D.ieu leur offrit la Torah, ils ne l’acceptèrent pas. »20
D.ieu trouva. Une découverte est quelque chose que nous avons trouvé de façon inattendue, plutôt que le résultat des efforts que nous ayons déployés pour la mériter. Comme nous l’avons vu, lorsque D.ieu nous donna la Torah au mont Sinaï, nous nous engageâmes à nous lier à Lui au-delà des exigences de la raison ou de la logique, par pure foi.21 La foi étant par définition hors de portée de l’intellect et, de ce fait, impossible à atteindre par le seul effort de l’homme, elle peut certainement être considérée comme une découverte.
Ainsi, l’utilisation du verbe « trouver » pour décrire la rencontre de D.ieu avec le peuple juif au mont Sinaï indique qu’en contrepartie du fait que nous nous sommes liés à Lui par la foi pure, au-delà de toute raison ou logique, D.ieu S’est lié à nous pareillement, transcendant toute raison ou logique.22
Il fit en sorte qu’ils L’entourent. Comme nous l’avons vu,23 il nous est enjoint de « construire un Tabernacle », une demeure pour D.ieu, dans notre vie personnelle. En nous ordonnant de camper autour du Tabernacle, D.ieu nous enseigne à centrer notre vie autour de ce sanctuaire intérieur. Le point le plus intérieur du Tabernacle est l’Arche, où sont abritées les Tables de l’Alliance, la Torah. Lorsque la Torah est le point central autour duquel s’articule notre vie, elle peut influer positivement sur tous ses aspects, comme elle est doit le faire. Qui plus est, une fois que la Torah éclaire et influence notre vie de cette façon, son influence peut se propager encore davantage vers l’extérieur, éclairant et raffinant l’humanité et le monde entier.24
15 Yechouroun engraissa et frappa des pieds. La richesse en soi n’a rien de mauvais tant que nous prenons les mesures nécessaires pour nous assurer de garder la bonne perspective. Nous devons relever le défi de la richesse en nous efforçant de raffiner davantage notre nature, et veiller à ne pas nous laisser aller à des complaisances excessives, matérielles ou intellectuelles. Nous pouvons ensuite raffiner le monde, et projeter la lumière de la Torah vers l’extérieur,25 en nous servant de la bénédiction de la richesse conformément à son but établi : soutenir et approfondir l’étude de la Torah et la diffusion du judaïsme.26
Inversement, lorsque nous rencontrons un homme qui « a engraissé et frappe des pieds », nous ne devons pas perdre espoir, car même le Juif le plus négligent reste un Juif au fond de son cœur, et la lumière de la vérité percera toutes les barrières.27
32:20 Ce sont des enfants qui agissent sans éducation. En nous désignant comme « Ses enfants », D.ieu nous laisse entendre que jamais Il ne rompra Sa relation avec nous, et que jamais nous ne pourrons rompre notre relation avec Lui – tout comme les parents ne sauraient jamais se délier de leurs enfants et les enfants ne pourront jamais se délier de leurs parents. La relation entre les parents et leurs enfants est d’un caractère tellement essentiel, tellement puissant, que peu importe combien durement elle peut être mise à l’épreuve, elle l’emportera toujours sur les conduites qui semblent la menacer.
Aussi, il est inutile d’essayer de se cacher ou de fuir notre relation avec D.ieu, et insensé de penser que notre lien avec Lui pourrait se dissoudre un jour. L’amour de D.ieu pour nous est infiniment plus fort que tout ce que nous avons pu faire pour l’affaiblir.28
32:39 Qui frappe et guéris. Le mot hébreu pour « frapper » (ma’hatsti) est lié au mot pour « barrière » ou « séparation » (me’hitsa). La maladie dont souffre le monde à présent est la barrière artificielle qui sépare le spirituel du matériel. La difficulté que nous éprouvons à ressentir le spirituel dans nos entreprises ou à infuser de l’inspiration à notre vie quotidienne, voilà ce qui est la véritable définition de l’exil. Dans l’ère messianique, D.ieu mettra fin à cette division. La barrière qui aujourd’hui divise deviendra une porte de liaison, permettant au spirituel et au matériel de s’unir à nouveau. Dans le futur, le mal – qui est la négation de D.ieu – sera éliminé ainsi : D.ieu sera si vivement révélé qu’il cessera tout simplement d’exister. Il s’ensuit que le moyen de hâter l’ère messianique est de veiller à affiner jusqu’aux aspects les plus bas de la vie matérielle, les imprégnant d’autant de spiritualité que possible. En vivant ainsi une vie « messianique », nous contribuons à annuler l’exil.29
32:28-43 Rachi souligne qu’à partir d’ici, il est possible de lire le cantique comme se référant entièrement aux enfants d’Israël ou comme se référant à leurs ennemis. Selon la première de ces deux nouvelles possibilités, les versets 28-30 pourraient se lire comme suit :
28 « Car les Juifs sont une nation qui a égaré la Torah, Mon conseil pour eux, et ils sont dépourvus d’intelligence. 29 Car s’ils étaient sages, ils réfléchiraient à cela. Ils comprendraient la raison cachée derrière tout ce qui leur est survenu à leur fin. 30 Ils auraient dû comprendre et dire : “Comment pourrait un seul d’entre nous poursuivre un millier d’eux, et deux d’entre nous faire fuir dix milliers d’eux, n’était-ce que D.ieu, leur rocher, les a vendus, et l’Éternel, livrés dans nos mains ?” »
Selon la deuxième possibilité, les versets 32-41 se liraient comme suit :
32:32 Poursuivant dans la voix de D.ieu : « Pourtant, les nations ne s’en sont pas avisées, car leur vigne est (avilie comme) la vigne de Sodome, et leurs actes viennent du champ de Gomorrhe. Leurs raisins, dont ils nourrissent les enfants d’Israël (la façon dont ils les traitent), sont les raisins de l’amertume ; ainsi donc, leurs grappes, dont ils pressent le vin qu’ils boivent (leurs récompenses) méritent également d’être amères. 33 Leur vin – leur ration de châtiment – est comme le venin des dragons. Leur “vin” est comme le venin cruel et empoisonné des serpents. 34 Cette coupe n’est-elle pas mise en réserve avec Moi ? Cette coupe n’est-elle pas scellée dans Mes entrepôts ? 35 J’ai les moyens pour Me venger d’eux, et Je les récompenserai par ces moyens quand leur pied chancellera. Car le jour de leur malheur est proche – Je puis le déclencher aisément à volonté –, et leur destin s’abattra alors rapidement sur eux. »
32:36 Moïse poursuivit : « Car l’Éternel plaidera la cause de Son peuple ; Il modérera Sa colère envers Ses serviteurs lorsqu’Il verra s’accroître la force de leurs ennemis et que personne de son peuple n’est sauvé par un chef ou quelqu’un qui leur insufflerait du courage. 37 Quand l’ennemi dira : “Où est leur D.ieu, le rocher en qui ils se sont confiés pour se protéger, 38 qui a consommé la graisse de leurs sacrifices et s’est abreuvé du vin de leurs libations ?, qu’Il Se lève et te secoure ! Qu’Il soit ta protection !” 39 D.ieu répondra : “Voyez, maintenant, que c’est Moi qui ai redressé les enfants d’Israël, et que c’est Moi, et non vous, qui les ai abattus, et qu’il n’existe aucune déité sur un pied d’égalité avec Moi qui puisse M’empêcher de faire quoi que ce soit. C’est Moi qui fais mourir et redonne la vie ; Moi, qui frappe et guéris, et personne ne peut vous délivrer de Ma main. 40 Car Ma puissance plane sur vous dans Ma demeure céleste, et, puisque le combattant qui se trouve dans une position avantageuse l’emporte toujours et qu’en tout cas Je suis tout-puissant, Je peux vous punir sur l’heure. Mais Je dis : puisque Je vis éternellement, Je peux attendre ; Je peux administrer le châtiment aux morts comme aux vivants. 41 Quand J’aiguiserai la lame de Mon épée, elle luira comme l’éclair, et Ma main écartera Mon attribut de miséricorde, au moyen duquel J’ai agi envers vous jusqu’à présent, et saisira par contre Mon attribut de justice, que J’exercerai maintenant contre vous, car Je n’ai été que temporairement en colère contre Mon peuple, alors que vous les avez persécutés au-delà de ce que Je vous avais indiqué. J’exercerai Ma vengeance sur Mes ennemis, et Je rendrai la pareille à ceux des peuples qui incitent les autres à Me haïr en Me reniant.” »
32:43 Nations ! Louez D.ieu pour Son peuple ! Le jour où surviendra la Délivrance messianique, le monde entier verra clairement pourquoi D.ieu a choisi les Juifs comme Son peuple. Notre rôle en tant que prêtres et enseignants de l’humanité sera enfin universellement reconnu, et notre contribution libératrice à la civilisation humaine, pleinement appréciée. Les nations du monde feront tous les efforts pour aider les Juifs dans leur mission divine, consistant à amener le monde à son plein potentiel.
Éduquer le monde à apprécier non seulement D.ieu, mais le peuple de D.ieu, fait donc partie intégrante de sa préparation à la Délivrance et la manière de la hâter.30
32:47 C’est votre vie même. La Torah contient toutes les instructions et les leçons requises par chacun pour mener sa vie conformément aux attentes de D.ieu. C’est ainsi que cela doit être, car la Torah est le « plan » dont D.ieu Se servit pour créer le monde. Si, pour une raison ou une autre, nous ne sommes pas sûrs de ce que la Torah requiert de nous dans une situation donnée, nous sommes invités à consulter les érudits qualifiés de la Torah, qui ont appris de leurs maîtres comment appliquer correctement à notre vie la sagesse de la Torah.
Ainsi, le sens littéral de ce verset est : « Car ce n’est pas une chose vide de vous », ce qui, comme nous expliquent les sages du Talmud,31 signifie : « Si tu rencontres une situation dans la vie qui semble vide – où le conseil de la Torah ferait défaut –, c’est à cause de toi, de ton incapacité à appliquer à la vie la sagesse de la Torah. » Dans de tels cas, la Torah nous ordonne de solliciter l’avis de nos maîtres et conseillers pour sa mise en pratique.32
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