Première lecture – Richone

Les fils de Guerchon

4:21 L’Éternel parla à Moïse, disant :

22 « Effectue également un recensement des fils de Guerchon selon les maisons de leurs pères, par leurs familles.

23 Tu les compteras à partir de l’âge de trente ans jusqu’à cinquante ans, tous ceux qui sont suffisamment vigoureux pour soulever des objets lourds et donc éligibles pour la troupe, pour effectuer le service dans la Tente de la Rencontre.

24 Tel est le service des familles de Guerchon dans le transport du Tabernacle, pour travailler et pour porter :1

25 elles porteront la couverture inférieure, faite de tentures, que l’on étend au-dessus du Tabernacle ; la couverture intermédiaire, en peaux de chèvre, étendue au-dessus de la Tente de la Rencontre ; la couverture supérieure, faite de peaux de béliers teintes en rouge et la couverture de peaux de ta’hach étendue sur elle ; le rideau pour l’entrée de la Tente de la Rencontre ;

26 les filets de la cour et le rideau pour l’entrée de la porte de la cour, qui sont tout autour du Tabernacle et de l’autel ; les cordes servant à fixer au sol le bas des deux couvertures inférieures (celles faites de tentures et de peaux de chèvre) ; tous les ustensiles utilisés dans leur service, et tout ce qui leur est remis aux fils de Guerchon : ainsi doivent-ils servir.

27 Tout le service des fils de Guerchon sera exécuté sous l’autorité d’Aharon et de ses fils pour tout ce qu’ils ont à porter comme à exécuter. Vous désignerez l’ensemble de leur transport comme leur service.

28 Tel est le service des familles de Guerchon dans la Tente de la Rencontre et leur charge, qui était sous la direction d’Itamar, fils d’Aharon le prêtre.

Deuxième lecture – Cheni

Les fils de Merari

29 Tu compteras les fils de Merari par leurs familles, selon les maisons de leurs pères.

30 Tu les comptabiliseras à partir de l’âge de trente ans et jusqu’à cinquante ans, tous ceux qui sont assez vigoureux pour soulever des objets lourds et donc éligibles pour la troupe, pour effectuer le service dans la Tente de la Rencontre.

31 Telle est la charge de ce qu’ils porteront dans tout leur service lors du transport de la Tente de la Rencontre :2 ils porteront les planches du Tabernacle, ses barres, ses piliers et ses socles,

32 les piliers de la cour environnante, leurs socles, leurs chevilles, et les cordes utilisées pour suspendre les filets de la cour de ses piliers, et tous les ustensiles employés dans toute la tâche de son démontage et remontage. Vous désignerez par leur nom les ustensiles qui leur sont confiés comme leur fardeau.

33 Tel est le service des familles de Merari pour tout leur service dans la Tente de la Rencontre, qui, comme celui concernant Guerchon, était sous la supervision d’Itamar, le fils d’Aharon le prêtre. »

Le compte de Kehat

34 Après que Dieu ait ordonné à Moïse de recenser les trois groupes de Lévites, celui-ci le fit dans l’ordre qu’Il lui avait indiqué : Moïse, Aharon et les chefs de la communauté comptèrent en premier lieu les fils de Kehat, par leurs familles et selon les maisons de leurs pères,

35 à partir de l’âge de trente ans et jusqu’à cinquante ans, tous ceux qui étaient éligibles pour la troupe, pour le service dans la Tente de la Rencontre.

36 Leur dénombrement, par leurs familles, fut de deux mille sept cent cinquante.

37 Tels furent les dénombrements des familles de Kehat, toutes celles qui servirent dans la Tente de la Rencontre, qui furent comptées par Moïse et Aharon selon les instructions de l’Éternel à Moïse.

Le compte de Guerchon

38 Voici le dénombrement des fils de Guerchon, par leurs familles et selon les maisons de leurs pères,

39 à partir de l’âge de trente ans et jusqu’à cinquante ans, tous ceux qui étaient éligibles pour la troupe, pour le service dans la Tente de la Rencontre :

40 leur dénombrement, par leurs familles et selon les maisons de leurs pères, fut de deux mille six cent trente.

41 Tels sont les dénombrements des familles de Guerchon, toutes celles qui servirent dans la Tente de la Rencontre, que Moïse et Aharon dénombrèrent comme l’ordonna l’Éternel.

Le compte de Merari

42 Voici le dénombrement des familles de Merari, par leurs familles et selon les maisons de leurs pères,

43 à partir de l’âge de trente ans et jusqu’à cinquante ans, tous ceux qui étaient éligibles pour la troupe, pour le travail dans la Tente de la Rencontre :

44 leur dénombrement par leurs familles fut de trois mille deux cents.

45 Tels furent les dénombrements des familles de Merari, que Moïse et Aharon dénombrèrent comme l’Éternel l’ordonna à Moïse.

Le compte total des Lévites

46 Voici tous les dénombrements que Moïse, Aharon et les chefs d’Israël firent des Lévites, par leurs familles et selon les maisons de leurs pères,

47 à partir de l’âge de trente ans et jusqu’à cinquante ans, tous ceux qui étaient aptes, soit suffisamment vigoureux à la fois pour effectuer le service consistant à jouer d’instruments de musique lourds comme les cymbales et les harpes – dont le son accompagnait le service des prêtres qui était d’offrir des sacrifices – et exécuter la tâche de porter les parties du Tabernacle lors du déplacement de la Tente de la Rencontre.

48 Leur dénombrement fut de huit mille cinq cent quatre-vingts.

49 Comme l’Éternel l’avait ordonné, ils furent préposés par Moïse, chacun à son service et à son fardeau ; les préposés étaient seuls ceux que l’Éternel avait ordonné à Moïse de compter, soit ceux ayant entre trente et cinquante ans.

Troisième lecture – Chelichi

La purification du camp

5:1 Le récit du recensement achevé, la Torah revient à présent sur les événements qui eurent lieu le 1er Nissan 2449, lorsque fut érigé le Tabernacle.3 L’Éternel parla à Moïse, disant :

2 « Au début du mois prochain, vous vous rangerez en trois camps. À ce moment-là, ordonne aux enfants d’Israël de bannir des trois camps quiconque a la tsaraat ; des deux camps intérieurs, quiconque sera rituellement impur du fait d’un écoulement non séminal ou non menstruel4 issu de ses organes de reproduction ou bien par l’effet d’un écoulement séminal ;5 et du camp le plus intérieur, tous ceux qui auront été rendus impurs par contact avec un cadavre.6

3 Tu banniras les hommes comme les femmes ; tu les renverras hors du camp afin qu’ils ne rendent pas impurs leurs camps, où Je demeure parmi eux. Et tout comme vous veillerez à la pureté rituelle, vous veillerez à l’hygiène appropriée en installant des latrines hors du camp. »7

4 Les enfants d’Israël firent ainsi : ils les renvoyèrent hors du camp ; les enfants d’Israël firent exactement comme l’Éternel l’avait dit à Moïse.

Les lois du vol

5 Les lois qui suivent furent communiquées le 1er Iyar.8 La Torah avait déjà promulgué les lois portant sur le vol,9 mais elle les répète à présent afin d’y ajouter deux nouveaux détails : (a) le voleur n’est pas tenu de payer de supplément et d’offrir une offrande de culpabilité s’il avoue son méfait de sa propre volonté, contrairement au cas où il serait reconnu coupable par un tribunal ; et (b) si la victime était un converti sans héritiers et qu’il est mort après le méfait, le voleur versera son dû aux prêtres. L’Éternel parla à Moïse, disant :

6 « Dis aux enfants d’Israël : “Lorsqu’un homme ou une femme commet l’une des fautes suivantes de l’homme : il (ou elle) nie avoir reçu un objet en dépôt, s’être engagé dans un partenariat, avoir contracté un prêt, volé, retenu le salaire d’un employé ou trouvé un objet perdu, et en niant cela agit traîtreusement contre l’Éternel et prête ensuite un faux serment, et par la suite cet individu se sent coupable

7 et avoue la faute qu’il a commise, il rendra le montant principal de sa faute, y ajoutera un cinquième, et le remettra à celui contre qui il s’était rendu coupable.

8 Mais si entretemps l’homme lésé est mort, le voleur remettra le dédommagement avec le cinquième en sus à son plus proche parent. Or si l’homme lésé n’a pas de parent à qui rendre le dédommagement – du fait qu’il s’agit d’un converti au judaïsme, qui ‘renaît’ par sa conversion et cesse par-là d’être juridiquement lié à tous ses anciens parents, et qu’après sa conversion il ne s’est juridiquement lié à aucun nouveau parent –, la dette, soit le capital plus le montant supplémentaire qui devait lui être restitué, sera versée à la place à l’Éternel en la remettant à n’importe quel prêtre faisant partie du groupe préposé au service du Temple. Le voleur paiera cette restitution en plus d’offrir le bélier de rachat (mentionné auparavant)10 par lequel s’effectue le rachat pour lui.” »

Les prérogatives des prêtres

9 Dieu indiqua alors à Moïse d’expliciter d’autres lois relatives aux droits des prêtres. « Toute offrande élevée faite des prémices11 – la seule de toutes les choses saintes des enfants d’Israël qu’ils apporteront au prêtre, puisque le prêtre doit aller prélever lui-même ses autres droits – appartiendra à ce dernier.

10 Mais alors même que les prêtres (et les Lévites) doivent aller prélever tous leurs autres droits eux-mêmes, il ne leur est pas permis de les saisir de force. Au contraire, les choses saintes de chacun lui appartiennent, et lui seul pourra décider à quel moment en faire don ; ce n’est que ce qu’un homme donnera au prêtre qui appartiendra à celui-ci. Néanmoins (le verset peut également se lire ainsi), si quelqu’un garde ses choses saintes et ne les remet pas aux prêtres, à la fin il ne possédera que ce qu’il aurait dû remettre, et rien de plus. Par contre, si quelqu’un remet bien au prêtre ce qui lui est dû, il sera récompensé en étant riche. Encore (une autre lecture du verset), si quelqu’un retient les droits des prêtres, eux – lui et sa femme – finiront par en appeler à lui, le prêtre, afin qu’il accomplisse le rituel de la présumée adultère. » Aussi, la Torah expose à présent le détail des lois concernant ce rituel.

Quatrième lecture – Revii

11 L’Éternel parla à Moïse, disant :

La présumée adultère

12 « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : “Si la femme d’un homme s’écarte des normes de la décence et qu’il la voit agir impudiquement vis-à-vis d’un autre homme, il devra la prévenir de s’abstenir de chercher la compagnie de cet homme. Dans les circonstances suivantes, il doit en outre soupçonner qu’elle a été infidèle à lui ainsi qu’à Dieu

13 en laissant cet homme s’allonger charnellement avec elle à l’insu de lui, son mari, et la soumettre en conséquence à l’épreuve décrite ici : premièrement, deux témoins viendront affirmer qu’elle a négligé ses remontrances et qu’elle s’est enfermée avec l’homme soupçonné assez longtemps pour s’être rendue impure, autrement dit pour avoir des relations avec lui, quoiqu’elle nie que ceci soit arrivé. Deuxièmement, il n’existe pas un seul témoin contre elle pouvant affirmer qu’elle est devenue impure, car autrement elle serait considérée comme coupable d’adultère sans besoin d’être soumise à l’épreuve. Troisièmement, elle n’a pas été prise de force, puisqu’elle a été vue s’enfermant avec l’homme de son plein gré.

14 Tout cela ne s’applique que si un esprit de soupçon était venu sur le mari avant qu’elle ne s’isole avec l’homme et, comme nous l’avons dit, il avait averti sa femme en présence de témoins de ne pas s’enfermer avec cet homme et elle a pu devenir impure ; ou qu’un tel esprit de soupçon était venu sur le mari avant cet enfermement, et il avait ainsi averti sa femme et elle n’est peut-être pas devenue impure – car, comme il a été dit, il n’existe pas de témoin dans aucune des deux circonstances.

15 Si toutes ces conditions sont remplies, l’homme amènera sa femme au prêtre et apportera son offrande présentée à son intention, un dixième d’epha de farine d’orge grossière. Les offrandes de grain sont généralement composées de fleur de farine de blé ; or, la femme étant soupçonnée d’avoir commis une faute bestiale, elle apporte une offrande du grain que mangent les animaux. De plus, il ne doit ni verser de l’huile sur elle, car cela embellirait l’offrande et l’associerait à la lumière, ni mettre de l’encens dessus, ce qui l’associerait aux œuvres des matriarches,12 car c’est une offrande de grain exprimant la jalousie de Dieu comme de son mari, une offrande de grain de souvenir rappelant l’iniquité.

16 Le prêtre la fera avancer et la présentera devant l’Éternel, c’est-à-dire à l’entrée de la cour, afin qu’elle reste à la vue de tous.

La préparation de l’eau

17 Le prêtre prendra de l’eau sainte – de l’eau de la Cuve – dans un vase de terre cuite, et le prêtre prendra un peu de poussière du sol du Tabernacle et la mettra dans l’eau. La femme est mise à l’épreuve par de l’eau de la Cuve parce que celle-ci fut fabriquée à partir des miroirs dont les femmes juives s’étaient servies en Égypte pour éveiller le désir de leurs maris, et cette femme est soupçonnée d’infidélité conjugale. On lui verse de l’eau amère dans un récipient en terre cuite pour l’opposer au vin doux servi dans un verre raffiné qu’elle est soupçonnée d’avoir offert à l’homme avec qui elle s’est isolée.

18 Alors, après avoir préparé ce mélange, le prêtre fatiguera la femme en la menant çà et là afin d’amoindrir ses défenses et l’empêcher de chercher à justifier sa conduite. Après cela, il présentera à nouveau la femme devant l’Éternel, autrement dit à l’entrée de la cour. Il mettra à découvert la chevelure de la tête de la femme. Puisque les femmes mariées normalement se couvrent les cheveux, les mettre à découvert est un signe qu’on la soupçonne d’avoir trahi son mariage. Afin de la fatiguer davantage encore, le prêtre posera dans ses mains l’offrande de grain du souvenir, qui est une oblation de jalousie, tandis que l’eau qui se révélera amère et fatale pour elle – si jamais elle est coupable – reste dans la main du prêtre.

Le serment

19 Le prêtre la fera alors prêter serment et dira à la femme : ‘Si aucun homme n’a eu commerce avec toi et que tu ne t’es pas égarée pour devenir impure par un autre homme à la place de ton mari, sois absoute par cette eau amère et mortelle !

20 Mais si tu t’es bien égarée avec un autre homme à la place de ton mari et en es devenue impure, et qu’un autre homme à part ton mari a eu commerce avec toi, que tu meures par cette eau !

21 Le prêtre exhortera alors la femme par le serment de la malédiction. Le prêtre dira à la femme : ‘Que l’Éternel fasse de toi un sujet d’imprécation et de serment parmi ton peuple ; autrement dit, que, lorsque les gens chercheront à se maudire les uns aux autres, ils disent : ‹ Que t’arrive ce qui est arrivé à une telle ›, et, lorsqu’ils voudront prêter serment, ils disent : ‹ Si ce que je dis n’est pas vrai, que m’arrive ce qui est arrivé à une telle. › Tu feras l’objet des malédictions et des serments du peuple lorsqu’il verra l’Éternel punir les organes dont toi et ton amant vous êtes servis dans votre transgression, soit lorsqu’Il fera dépérir tes flancs et se gonfler ton ventre.’ Le prêtre mentionne les parties du corps dans l’ordre où ils s’en servirent pour fauter.

22Car cette eau fatale entrera dans tes entrailles et fera gonfler également le ventre de ton amant et briser son flanc le prêtre nomme ici ces parties du corps dans l’ordre où elles seront atteintes par l’eau. En acceptation du serment de la malédiction, la femme dira ‘amen’ à la suite du serment et ‘amen’ après la malédiction. Sa double acceptation implique en outre qu’elle consent aux conséquences de l’épreuve même si elle a commis l’adultère avec un autre homme ou préalablement à son mariage, alors qu’elle n’était encore que promise à son futur époux.

23 Le prêtre écrira ces malédictions – en plus du Nom de Dieu – sur un rouleau, et l’effacera dans l’eau amère.

L’administration de l’eau

24 Le prêtre présentera alors l’offrande de grain de la femme, comme il sera bientôt décrit. Ensuite, il donnera l’eau amère et fatale à la femme pour la boire, et cette eau fatale entrera dans tout son corps, devenant amère (au cas où elle serait coupable) au point de briser son corps tout entier, pas seulement ses flancs et son ventre.

L’offrande de grain

25 Mais d’abord, le prêtre prendra l’offrande de grain de la jalousie de la main de la femme, et ensuite, la main de la femme entre la sienne et l’offrande, balancera l’offrande de grain devant l’Éternel dans le sens horizontal puis vertical. Il la portera ensuite à l’angle sud-ouest de l’autel, comme c’est le cas pour toute offrande de grain.13

26 Le prêtre prélèvera de l’offrande de grain sa portion de souvenir, soit une poignée de celle-ci,14 et la brûlera sur l’autel, puis il donnera à la femme l’eau à boire.

27 Même si elle refuse de boire le mélange, le prêtre le lui fera boire une fois que le Nom de Dieu aura été effacé dans l’eau. Ceci, à moins qu’elle ne reconnaisse explicitement sa culpabilité, car alors il n’est plus besoin de procéder à l’épreuve. Et si elle a été rendue impure et a été infidèle à son mari, l’eau fatale entrera en elle et deviendra amère, et son ventre gonflera et son flanc se brisera. Simultanément, où qu’il se trouve, l’homme avec qui elle a fauté mourra de la même manière qu’elle.15 La femme sera un sujet d’opprobre parmi son peuple.

28 Mais si la femme n’est pas devenue impure lorsqu’elle s’est isolée avec cet homme et qu’elle est également innocente vis-à-vis d’autres hommes, elle sera exemptée de l’effet du mélange et, au contraire, son ingestion lui fera16 donner naissance bien mieux qu’avant : si lors de ses accouchements précédents elle éprouvait des douleurs, désormais celles-ci disparaîtront ; si jusqu’alors ses enfants étaient disgracieux, dorénavant elle en enfantera de beaux.

29 Telle est la loi de la jalousie, qui s’applique lorsqu’une femme s’écarte des normes du comportement pudique avec quelqu’un d’autre que son mari et est soupçonnée d’avoir été rendue impure,

30 et un esprit de jalousie survient sur un mari et il avertit sa femme comme nous l’avons décrit, et il en vient alors à présenter la femme devant l’Éternel. Dans un tel cas, le prêtre lui fera tout ce que qui a été noté au sujet de cette loi.

31 Et si par l’effet de ceci la femme finit par mourir, le mari sera exempt de faute, et ce sera la femme qui portera sa faute. Et si elle s’est avérée innocente, le mari pourra reprendre la vie conjugale avec elle – et, ce faisant, il sera exempt de la faute qui échoit à quiconque cohabite avec une femme qui lui est interdite, car dès lors qu’il l’a soupçonnée d’adultère, il lui est interdit de cohabiter avec elle jusqu’à ce qu’elle prouve son innocence.” »17

Le Nazir

6:1 Après avoir illustré la gravité de l’adultère, la Torah se tourne vers une des manières de l’empêcher : être prudent lorsqu’on boit du vin, car la boisson peut conduire à des écarts de conduite, ce qui peut mener à son tour à l’adultère. À celui qui ressent le besoin de contrôler davantage son lien à l’alcool il est conseillé de devenir un Nazir (« abstinent ») pendant un certain temps. L’Éternel parla à Moïse, disant :

2 « Parle aux enfants d’Israël ; tu leur diras : “Si un homme ou une femme prononce un vœu de Nazir de s’abstenir de boire du vin en l’honneur de l’Éternel, autrement dit afin de devenir une personne plus pieuse,

Les produits de la vigne

3 il s’abstiendra de vin jeune et de vin vieux ; il ne boira pas même de vinaigre fait de vin jeune ou vieux, ni ne boira nulle chose dans laquelle aient trempé des raisins, et ne mangera pas de raisins frais ni secs.

4 Tout au long de son abstinence il ne mangera aucun produit de la vigne, des pépins jusqu’aux peaux.

La croissance des cheveux

5 En outre, tous les jours de son vœu d’abstinence nul rasoir n’effleurera sa tête ; jusqu’à la fin du terme de la période durant laquelle il s’abstient en l’honneur de l’Éternel sa chevelure sera sacrée, c’est-à-dire restera intacte, et il permettra ainsi à la croissance de la chevelure de sa tête de pousser pendant trente jours du moins. Ainsi, trente jours est la période minimale requise à l’individu pour être un Nazir.

L’impureté

6 Enfin, tous les jours où il s’abstiendra pour l’Éternel il n’entrera pas en contact avec les morts.

7 Pas même pour son père, sa mère, son frère ou sa sœur il ne se rendra impur s’ils venaient à mourir, car la couronne de l’abstinence18 pour son Dieu – sa chevelure intacte – est sur sa tête.

8 Tout au long de son abstinence son corps sera considéré comme consacré à l’Éternel par le fait qu’il lui est interdit d’entrer en contact avec un mort.

L’impureté accidentelle

9 Si quelqu’un présent dans la même pièce que lui meurt de façon inattendue ou soudaine, provoquant ainsi l’impureté de sa tête de Nazir, il rasera la chevelure de sa tête le jour de sa purification, c’est-à-dire qu’il la rasera le septième jour après son impureté, lorsque l’on aspergera sur lui pour la seconde fois l’eau mêlée des cendres de la vache rousse.19

10 Le huitième jour (ou par la suite) il apportera deux tourterelles ou deux jeunes colombes au prêtre dans la cour, hors de l’entrée de la Tente de la Rencontre.

11 Le prêtre en préparera une comme offrande de faute et une comme offrande d’élévation, et fera rachat à son intention pour avoir fauté en étant en contact avec un mort et en s’abstenant premièrement de boire du vin. Car, même si l’individu avait ressenti le besoin de s’abstenir de boire du vin, il constitue toutefois un affront à l’égard de Dieu que d’outrepasser les interdictions de la Torah et s’interdire des plaisirs qui sont permis. Quoi qu’il en soit, il devra sanctifier sa tête encore une fois ce jour-là et laisser pousser ses cheveux.

12 Il consacrera à l’Éternel l’entière période de son abstinence en recommençant à compter de zéro les jours de son naziréat. Outre les sacrifices qui viennent d’être mentionnés, il apportera un agneau dans sa première année comme offrande de culpabilité. Les jours antérieurs à son impureté seront annulés, car son naziréat est devenu impur entretemps.

L’achèvement du naziréat

13 Telle est la loi concernant la façon dont le Nazir conclut sa période d’abstinence : le jour de la fin de sa période de naziréat il se présentera dans la cour du Tabernacle, hors de l’entrée de la Tente de la Rencontre.

14 Il apportera son offrande à l’Éternel : un agneau mâle sans défaut dans sa première année comme offrande d’élévation, une brebis sans défaut dans sa première année comme offrande de faute, un bélier sans défaut comme offrande de paix ;

15 une corbeille de pains non levés contenant dix pains non levés faits de fleur de farine pétris à l’huile d’olive et dix galettes non levées non pétries d’huile mais enduites d’huile d’olive, et les offrandes de grain et les libations qui accompagnent toujours les offrandes d’élévation et les offrandes de paix. (Quoique les offrandes d’élévation et de paix du Nazir sont exceptionnelles en ce sens qu’elles requièrent des offrandes de pain, elles nécessitent toujours l’accompagnement d’offrandes de grain et de libations à l’instar des autres offrandes d’élévation et de paix.)

16 Le prêtre la présentera devant l’Éternel et offrira l’offrande de faute du Nazir et son offrande d’élévation.

17 Il offrira ensuite le bélier en offrande de célébration de paix à l’Éternel, veillant à sanctifier en même temps la corbeille de pains non levés, et le prêtre offrira ensuite l’offrande de grain accompagnant le bélier ainsi que sa libation.

18 Le bélier sera cuit là où il est abattu, dans la cour. Une fois que le prêtre aura égorgé l’offrande de paix, le Nazir rasera les cheveux de la tête de son naziréat hors de l’entrée de la cour de la Tente de la Rencontre. Ensuite, il prendra la chevelure de la tête de son naziréat et la mettra sur le feu qui se trouve sous la marmite dans laquelle est en train de cuire l’offrande de célébration de paix.

19 Le prêtre prendra alors l’épaule cuite du bélier, un pain non levé de la corbeille et une galette non levée et les déposera dans les mains du Nazir une fois qu’il aura rasé sa tête de Nazir.

20 Le prêtre en fera le balancement devant l’Éternel ; cette offrande de balancement – constituée de l’épaule, le pain et la galette – est consacrée au prêtre, avec la poitrine du balancement et la cuisse arrière droite de l’offrande d’élévation, les portions de toute offrande de paix qui lui sont régulièrement dévolues.20 Le bélier doit être consommé avant la fin de la matinée qui suit le jour où il est offert, mais il reste cependant un sacrifice de moindre sainteté. Tout ce qui serait resté le deuxième jour devra être brûlé.21 Après cette procédure, le Nazir pourra boire du vin comme avant.

21 La description ci-dessus établit le nombre minimal de bêtes que le Nazir devra offrir lorsqu’il parviendra au terme de sa période de naziréat. Mais ce qui suit est la loi pour un Nazir qui fait le vœu d’apporter une offrande à l’Éternel pour compléter son naziréat en plus de ce que la Torah prescrit comme étant dans ses moyens : il peut certainement agir selon le vœu qu’il prononce à condition que ce soit en plus de ce que prescrit la loi de son naziréat. Il ne peut pas s’engager à devenir un Nazir sous réserve d’offrir, à l’échéance de sa période, un nombre de bêtes moindre que ce qui est prescrit.” »

22 L’Éternel parla à Moïse, disant :

23 « J’ai déjà promis au peuple que, s’il obéit à Mes commandements, Je le récompenserai par la prospérité matérielle de telle sorte qu’il puisse continuer à faire ce que Je lui enjoins.22 Mais en outre, Ma présence parmi eux – assurée par le Tabernacle23 – les fera jouir d’une prospérité qui dépassera largement la satisfaction de leurs besoins immédiats. Le canal de cette bienfaisance sera la bénédiction sacerdotale. Aussi, parle à Aharon et à ses fils, disant : “Voici comment vous bénirez les enfants d’Israël après avoir offert le sacrifice quotidien du matin (et à d’autres occasions). Vous leur direz les paroles suivantes :

Les bénédictions des prêtres

24 ‘Que l’Éternel te bénisse par des richesses, te rendant extrêmement prospère, et veille sur toi en protégeant tes richesses de tout vol.

25 Que l’Éternel fasse rayonner Sa face vers toi en signe d’amitié et t’accorde la grâce pour que tu sois chéri et tenu en estime par autrui.

26 Quant à tes imperfections, que l’Éternel lève Sa face vers toi, autrement dit qu’Il fasse preuve d’indulgence à ton profit en les négligeant, et t’accorde ainsi la paix.’”24

27 En récitant cette bénédiction, les prêtres placeront Mon Nom sur les enfants d’Israël, autrement dit prononceront Mon Nom propre (le Nom Havayah) tel qu’il s’écrit, et Je bénirai les enfants d’Israël par la bénédiction des prêtres, bénissant également les prêtres eux-mêmes. »

Cinquième lecture – ‘Hamichi

7:1 Ce qui suit eut lieu le 1er Nissan 2449, soit le jour où Moïse termina d’ériger le Tabernacle. Au cours de la semaine précédente – pendant laquelle il accomplit les rites de consécration auprès d’Aharon et ses fils –, Moïse érigea et démonta le Tabernacle chaque jour. À présent que les rites de consécration étaient achevés et que les prêtres étaient prêts à officier, le Tabernacle pouvait fonctionner de façon continue ; alors cette fois-ci Moïse l’érigea et le laissa ainsi en place. Puis il l’oignit et le sanctifia ainsi que tous ses ustensiles ; et il oignit et sanctifia l’autel et tous ses ustensiles, comme cela lui avait été ordonné.25

Les offrandes des princes

2 Les chefs d’Israël, chefs des maisons de leurs pères, apportèrent leurs offrandes. Ils étaient les mêmes chefs des tribus autrefois préposés comme contremaîtres par les chefs de chantier égyptiens pour superviser le travail des esclaves. Ils avaient été roués de coups pour avoir fait preuve de pitié envers le peuple,26 ce qui leur valut par la suite le droit d’être ses chefs. Ils furent également ceux qui seraient présents pour collaborer avec Moïse et Aharon lors du recensement qui aurait lieu au début du mois suivant.27

3 Lorsque Moïse demanda des dons pour construire le Tabernacle,28 les chefs de tribu permirent au peuple d’offrir ses dons en premier, pensant qu’eux fourniraient à la fin ce que les gens n’auraient pas été à même d’apporter. Mais le peuple fut si généreux qu’il fit don de plus qu’il ne fallait pour construire le Tabernacle,29 rendant les dons des chefs superflus en pratique. Ceux-ci en tirèrent la conclusion que, le Tabernacle concernant l’ensemble de la communauté, ils auraient dû verser leurs contributions sur-le-champ tout en encourageant le peuple à faire don des siennes. Ayant tiré leçon de leur erreur, à présent ils apportèrent leur offrande de dévouement personnel devant l’Éternel en premier, avant tout le monde. Cette offrande, présentée par eux à titre personnel, consistait en six chariots couverts et douze bœufs – un chariot pour deux chefs et un bœuf pour chacun d’eux, le tout destiné au transport du Tabernacle. Ils les présentèrent devant le Tabernacle, mais Moïse n’accepta pas cette offrande non autorisée tant que Dieu ne le permettrait pas.

4 L’Éternel parla alors à Moïse, disant :

5 « Prends d’eux ces bœufs et ces chariots, et qu’ils soient employés au service de la Tente de la Rencontre. Tu les donneras aux Lévites conformément à la tâche de chacun. »

6 Moïse prit alors les chariots et le bétail et les remit aux Lévites.

7 Il remit deux chariots et quatre bœufs aux fils de Guerchon, conformément à leur travail.

8 Et il donna quatre chariots et huit bœufs – le double – aux fils de Merari, selon leur travail, sous la direction d’Itamar, fils du prêtre Aharon, du fait que leur fardeau – les planches, les piliers et les socles – était beaucoup plus lourd que celui des fils de Guerchon.

9 Mais aux fils de Kehat il ne donna aucun chariot, car leur incombait le travail lié aux objets saints – l’équipement du Tabernacle –, qu’ils auraient à porter sur leurs épaules.

10 Après avoir fait don de leurs offrandes personnelles, les princes apportèrent des offrandes au nom de leurs tribus respectives pour l’inauguration de l’autel le jour où il fut oint. La suggestion d’apporter cette offrande et la détermination de ses composantes, comme des intentions allégoriques derrière chacune d’elles, fut l’œuvre du chef d’Issa’har, Netanel fils de Tsouar.30 Les chefs suggérèrent31 de présenter collectivement leurs offrandes devant l’autel, mais là encore Moïse n’y consentit pas jusqu’à ce que Dieu le lui permette.

11 Alors l’Éternel dit à Moïse : « Accepte-les, mais pas toutes en même temps. Il est vrai que les chefs apportent toutes ces offrandes animés d’une même intention générale, mais ils possèdent également des intentions spécifiques, propres à leurs tribus respectives. Aussi, qu’un chef présente chaque jour son offrande pour l’inauguration de l’autel, et que tous le fassent suivant l’ordre dans lequel chacune de leurs tribus s’organisera en tant qu’armée au début du mois prochain.32 Mais même s’ils s’organiseront en quatre camps de trois tribus chacun, et partiront chaque fois dans leurs expéditions regroupés en trois tribus, à présent un prince apportera son offrande chaque jour. »

Judah

12 Ainsi, celui qui apporta son offrande dimanche, le premier jour de Nissan, fut Na’hchon fils d’Aminadav, de la tribu de Judah. Il paya lui-même son offrande, à l’instar de tous les princes : ils ne prélevèrent pas d’argent de leurs tribus respectives, même si l’offrande allait être apportée au nom de toute la tribu.33

13 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

14 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

15 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

16 un bouc en offrande de faute, au cas où sans le savoir un membre de sa tribu aurait marché sur une tombe et serait ainsi involontairement devenu impur, se rendant ainsi coupable en pénétrant dans l’enceinte du Sanctuaire ou en mangeant de la chair des sacrifices,

17 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande de Na’hchon fils d’Aminadav. Telles furent les seules occasions où l’encens fut apporté à titre d’offrande personnelle, et la seule fois où il fut offert sur l’autel extérieur. Comme nous verrons par la suite,34 le sicle mentionné dans ces offrandes est le sicle « sacré », soit celui servant à calculer le poids des objets offerts au Sanctuaire.35

Issa’har

18 Le deuxième jour, la tribu de Ruben (l’aîné) protesta et demanda que l’offrande de leur chef soit au moins la seconde à être apportée. Mais Moïse refusa, leur rappelant que Dieu lui avait dit que les chefs devaient apporter leurs offrandes dans l’ordre de leur campement. Ce fut alors la tribu d’Issa’har qui le fit en deuxième, ce par quoi furent reconnus son excellence dans l’étude de la Torah comme l’esprit d’initiative de son chef, qui avait suggéré ces offrandes. Ainsi, le second jour de Nissan, ce fut Netanel fils de Tsouar, le chef d’Issa’har, qui apporta son offrande.

19 Il apporta son offrande, composée d’un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

20 une cuillère d’or pesant dix sicles, remplie d’encens ;

21 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

22 un bouc en offrande de faute ;

23 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande de Netanel fils de Tsouar.

Zeboulon

24 Le troisième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Zeboulon, Eliav fils de ‘Heilon.

25 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

26 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

27 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

28 un bouc en offrande de faute ;

29 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande d’Eliav fils de ‘Heilon.

Ruben

30 Le quatrième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Ruben, Elitsour fils de Chedéour.

31 Son offrande comprenait un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

32 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

33 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

34 un bouc en offrande de faute ;

35 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande d’Elitsour fils de Chedéour.

Siméon

36 Le cinquième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Siméon, Cheloumiel fils de Tsourichadaï.

37 Son offrande comprenait un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

38 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

39 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

40 un bouc en offrande de faute ;

41 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande de Cheloumiel fils de Tsourichadaï.

Sixième lecture – Chichi

Gad

42 Le sixième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Gad, Eliassaf fils de Deouel.

43 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

44 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

45 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

46 un bouc en offrande de faute ;

47 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande d’Eliassaf fils de Deouel.

Ephraïm

48 Le septième jour de Nissan, qui tomba le Chabbat, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu d’Ephraïm, Elichama fils d’Amihoud.

49 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

50 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

51 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

52 un bouc en offrande de faute ;

53 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande d’Elichama fils d’Amihoud.

Manassé

54 Le huitième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Manassé, Gamliel fils de Pedatsour.

55 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

56 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

57 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation,

58 un bouc en offrande de faute ;

59 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande de Gamliel fils de Pedatsour.

Benjamin

60 Le neuvième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Benjamin, Avidan fils de Guidoni.

61 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

62 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

63 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation ;

64 un bouc en offrande de faute ;

65 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande d’Avidan fils de Guidoni.

Dan

66 Le dixième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Dan, A’hiézer fils d’Amichadaï.

67 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

68 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

69 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation ;

70 un bouc en offrande de faute ;

71 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande d’A’hiézer fils d’Amichadaï.

Acher

72 Le onzième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu d’Acher, Paguiel fils d’O’hran.

73 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

74 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

75 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation ;

76 un bouc en offrande de faute ;

77 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande de Paguiel fils d’O’hran.

Naphtali

78 Le douzième jour de Nissan, celui qui apporta son offrande fut le chef de la tribu de Naphtali, A’hira fils d’Einan.

79 Son offrande fut un vase d’argent pesant cent trente sicles, un bassin d’ablutions en argent pesant soixante-dix sicles d’après la valeur du sicle sacré, tous deux remplis de fleur de farine pétrie à l’huile d’olive pour une offrande de grain volontaire ;

80 une cuillère d’or pesant dix sicles remplie d’encens ;

81 le meilleur jeune taureau de son troupeau, le meilleur bélier de son troupeau et le meilleur agneau dans sa première année de son troupeau en offrande d’élévation ;

82 un bouc en offrande de faute ;

83 et pour l’offrande de célébration de paix : deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux dans leur première année. Telle fut l’offrande d’A’hira fils d’Einan.

Septième lecture – Chevii

84 Tout ce qui précède fut l’offrande pour l’inauguration de l’autel apportée par les chefs d’Israël le jour où il fut oint, le 1er Nissan,36 quoiqu’ils apportèrent leurs offrandes au cours d’une période de douze jours. La Torah répète à présent le dénombrement pour indiquer que, pendant le 1er Nissan et le jour même où ces objets furent offerts, rien ne leur arriva pouvant en invalider l’usage. Il y eut douze vases d’argent, douze bassins d’argent et douze cuillères d’or.

85 Le poids de chaque vase d’argent était de cent trente sicles, et celui de chaque bassin d’ablutions était de soixante-dix sicles ; tout l’argent des récipients pesait au total exactement deux mille quatre cents sicles selon la valeur du sicle sacré.

86 Les douze cuillères d’or étaient remplies d’encens. Chaque cuillère pesait dix sicles selon la valeur du sicle sacré ; toutes les cuillères d’or totalisaient donc cent vingt sicles.

MAFTIR

87 Le total du bétail pour les offrandes d’élévation fut de douze taureaux, douze béliers et douze agneaux dans leur première année avec leurs offrandes de grain. Il y eut douze boucs pour les offrandes de faute.

88 Le total du bétail pour les offrandes de célébration de paix fut de vingt-quatre taureaux, soixante béliers, soixante boucs et soixante agneaux dans leur première année. Tel fut l’offrande d’inauguration de l’autel, qui fut apportée après que l’autel fut oint, commençant plus tard dans la même journée et se poursuivant tout au long des onze jours suivants.

89 La Torah continue en décrivant37 comment Dieu parlait à Moïse à l’intérieur du Tabernacle érigé. Lorsque Moïse entrait dans la Tente de la Rencontre pour que Dieu puisse parler avec lui,38 il entendait Sa voix aussi fort qu’on l’entendit sur le mont Sinaï, mais ici le son s’arrêtait miraculeusement à l’entrée de la Tente, de sorte que personne au-dehors ne pouvait l’entendre. Bien que la voix ait été particulièrement forte, il semblait à Moïse qu’elle se parlait à elle-même, et qu’il ne faisait que l’entendre au passage. La voix de Dieu émanait d’entre les deux chérubins posés au-dessus du couvercle qui était sur l’Arche du Témoignage dans le Saint des Saints, et Moïse l’entendait alors qu’il se tenait debout dans la salle extérieure de la Tente de la Rencontre. En règle générale, ce n’est qu’à lui que Dieu parlait ; quant à Aharon, Il s’adressa à lui dans les seuls cas où ceci est indiqué explicitement.