Première lecture – Richone
Comment Dieu parlait à Moïse
1:1 Comme nous l’avons vu,1 le Tabernacle fut érigé et laissé en place pour la première fois le 1er Nissan 2449. Désormais,2 chaque fois que Dieu voulut transmettre à Moïse n’importe quelle loi de la Torah, tout d’abord Il appela Moïse pour le rencontrer dans le Tabernacle. L’Éternel lui parla depuis la Tente de la Rencontre, lui indiquant de s’adresser au peuple.
Les offrandes d’élévation de bétail
2 La première communication de Dieu à Moïse dans le Tabernacle récemment érigé, le 1er Nissan 2449, fut la suivante : « Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : “Le trait majeur du fonctionnement du Tabernacle se caractérise par les rites des sacrifices. Lorsqu’un homme (ou une femme) parmi vous apportera une offrande d’élévation volontaire à l’Éternel, vous apporterez votre offrande uniquement prélevée d’animaux domestiques vous appartenant, que ce soit du gros bétail ou du menu bétail. On ne peut pas offrir un animal volé, un animal ayant servi à des pratiques de zoophilie, un animal adoré comme une idole ou encore désigné en tant que telle, ou un animal qui aurait encorné quelqu’un à mort, pas plus qu’un animal atteint d’une maladie mortelle. Deux personnes ou davantage – même la communauté entière – peuvent apporter une offrande volontaire en partenariat.
Les offrandes d’élévation de gros bétail
3 Si le sacrifice du donateur est une offrande d’élévation prise dans le gros bétail, il amènera un mâle sans défaut. On ne peut pas amener un animal hermaphrodite ou d’un sexe non déterminé. Une fois que le donateur a verbalement désigné un animal spécifique comme son offrande, il doit l’apporter, il ne peut pas changer d’avis ; s’il le fait, le tribunal le persuadera – même par la force, si besoin en est – afin qu’il l’apporte volontiers, comme il s’y est engagé. Il doit amener l’animal au seuil de la Tente de la Rencontre, ce par quoi l’on considère qu’il l’a présenté devant l’Éternel.
4 Il appuiera sa main avec force sur la tête de l’offrande d’élévation, et elle sera agréée pour lui, pour assurer son rachat.
Le service des prêtres
5 Il égorgera le taureau devant l’Éternel, c’est-à-dire à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle et au nord de l’autel.3 L’animal sera abattu rituellement avec l’intention explicite de l’offrir en sacrifice ; s’il t’arrive, en maniant le couteau, de tuer l’animal de manière involontaire, le sacrifice ne sera pas valable.4 Dès à présent, les sacrifices seront réalisés par les prêtres : les fils d’Aharon, ou, après eux, ceux parmi ses descendants qui seront prêtres – autrement dit, qui n’auront pas été dégradés de la prêtrise –,5 correctement revêtus de leurs habits sacerdotaux,6 recueilleront le sang dans un bassin consacré7 à mesure qu’il coule de l’animal, apporteront le bassin contenant le sang à l’autel et, se tenant à côté de l’autel, jetteront le sang sur les coins nord-est et sud-ouest de l’autel extérieur, situé à l’extérieur de l’entrée de la Tente de la Rencontre. Une fois jeté contre les deux coins de l’autel opposés en diagonale, le sang se répandra sur ses quatre côtés, et pourra donc être considéré comme encerclant l’autel. Si le Tabernacle a été démonté, on ne peut y appliquer du sang de l’animal, même si l’autel est resté en place. Un prêtre ordinaire ne doit pas accomplir de rites sacrificiels s’il revêt les habits du grand prêtre ou vice versa.8
6 Il dépouillera ensuite l’offrande d’élévation et la découpera selon ses parties constituantes. Mais il ne doit pas découper ces parties en morceaux plus réduits.
7 Comme il sera décrit plus tard,9 les fils d’Aharon, le prêtre, (et, après eux, ses descendants prêtres) allumeront un feu sur l’autel et disposeront du bois sur le feu. Aucune bûche ne doit dépasser le monceau de bois.10 Même s’il ne s’agit que d’une préparation aux sacrifices proprement dits, ils l’accompliront revêtus de leurs habits de prêtres.
8 Les descendants d’Aharon qui seront prêtres disposeront alors toutes les parties dans lesquelles la bête aura été découpée, plus la tête – dont le bas (soit la partie du cou par où la bête a été abattue) a été recouvert en plaçant dessus la graisse de la bête – en haut du bois qui sera sur le feu brûlant sur l’autel. Le cou tranché est recouvert de graisse afin de présenter le sacrifice à Dieu d’une manière digne et respectueuse. La chair d’une offrande d’élévation ne peut nullement être consommée, mais la peau en sera donnée au prêtre.11
9 Avant de placer sur le feu les parties de la bête, le prêtre rincera ses entrailles et ses pattes avec de l’eau. C’est alors seulement que le prêtre brûlera toutes les parties de l’animal sur l’autel. Il devra notamment les brûler avec l’intention que ce soit une offrande d’élévation. De même, le sacrifice doit être effectué avec l’intention que l’animal soit une offrande de feu, c’est-à-dire destinée à être consumée par le feu, et qu’elle soit agréable à l’Éternel. Une fois que les rites du sacrifice se sont achevés et que l’animal a pris feu, les flammes divines consumeront le sacrifice.12
Les offrandes d’élévation de menu bétail
10 Si son offrande est prise du menu bétail – des moutons ou des chèvres – en offrande d’élévation, c’est un mâle sans défaut qu’il sacrifiera. En outre, l’animal ne pourra pas être âgé, malade ou sale. Le donateur appuiera sa main sur l’animal, comme il a été décrit ci-dessus13 au sujet des offrandes d’élévation de gros bétail.
11 Il l’abattra à côté de l’aile nord de l’autel, devant l’Éternel, c’est-à-dire dans l’enceinte de la cour du Tabernacle. Mais les animaux apportés comme des offrandes d’élévation sur des autels privés14 n’ont pas besoin d’être abattus à l’aile nord. À partir de là, les procédures des sacrifices seront effectuées par les prêtres : les descendants d’Aharon qui sont prêtres recueilleront le sang dans un bassin consacré, amèneront le bassin contenant le sang à l’autel, et jetteront son sang sur l’autel ainsi qu’il est prescrit pour le sang d’une offrande d’élévation de gros bétail,15 de telle sorte que le sang soit considéré comme encerclant l’autel.
12 Il la dépouillera16 alors et la découpera en ses parties constituantes. Mais il ne doit pas découper ces parties en morceaux plus petits.17 Comme il en est des offrandes d’élévation de gros bétail,18 il doit couvrir le bas de la tête tranchée de la bête avec sa graisse. Le prêtre disposera ainsi les pièces en haut du bois qui est sur le feu brûlant sur l’autel. La chair d’une offrande d’élévation ne peut nullement être consommée, mais la peau en sera donnée au prêtre.19
13 Avant de placer les parties de la bête sur le feu, le prêtre doit en rincer les entrailles et les pattes avec de l’eau. C’est alors seulement que le prêtre offrira tout l’animal en le brûlant sur l’autel. Il l’abattra avec l’intention spécifique que ce soit une offrande d’élévation. De même, le sacrifice sera effectué avec l’intention que l’animal soit une offrande de feu, c’est-à-dire destinée à être consumée par le feu, et qu’elle soit agréable à l’Éternel. Une fois que les rites du sacrifice se terminent et que l’animal a commencé à brûler, le feu divin finira de le consumer.20
Deuxième lecture – Cheni
Les offrandes d’élévation d’oiseaux
14 Si le donateur n’a pas les moyens de sacrifier une pièce de gros bétail ou de menu bétail, il peut sacrifier un oiseau. Si le sacrifice du donateur pour l’Éternel est une offrande d’élévation d’oiseaux, qu’il présente une d’entre les tourterelles adultes ou un d’entre les jeunes pigeons, mâle ou femelle. L’oiseau peut ne pas être sans défaut, mais doit posséder tous ses membres. Le donateur n’appuie pas ses mains sur les offrandes d’élévation d’oiseaux comme il le fait pour celles de bovins, de moutons ou de chèvres.21
15 Le prêtre amènera l’oiseau sur l’autel et lui tranchera partiellement la tête en faisant une entaille le long de la nuque, l’os de la nuque, l’œsophage et la trachée, le tout avec son ongle – qu’il doit laisser pousser et tenir long à cet effet. Il coupera ensuite le reste de la tête de l’oiseau en entier, par un couteau s’il le faut, et brûlera la tête sur l’autel. Mais au préalable, on fera couler le sang de l’oiseau de son cou et l’appliquera sur la paroi de l’autel – non pas directement, en pressant le cou de l’oiseau, mais indirectement, en appuyant son cou contre la paroi.22
16 Ensuite, il ouvrira l’intérieur de l’oiseau et enlèvera son jabot avec ses entrailles,23 la chair et les plumes situées de l’autre côté de la crête, puis jettera ces parties à l’aile est de la rampe à côté de l’autel, à l’endroit où l’on dépose chaque matin les cendres recueillies sur l’autel.24
17 Il déchirera après de ses mains l’oiseau de manière à ouvrir son corps par sa partie arrière avec ses plumes laissées intactes, mais ne le déchirera pas totalement. Le prêtre brûlera alors le corps de l’oiseau, avec ses plumes, sur l’autel, au sommet du bois brûlant sur le feu. Il doit le brûler avec l’intention spécifique que ce soit une offrande d’élévation. De même, le sacrifice sera fait avec l’intention que l’oiseau soit une offrande de feu, c’est-à-dire destinée à être consumée par le feu, et qu’elle soit agréable à l’Éternel. Une fois que les rites du sacrifice sont terminés et que l’animal a commencé à brûler, le feu divin finira de consumer le sacrifice.25 Le reste des lois concernant les offrandes d’élévation sera expliqué plus tard.26
Les offrandes de grain
2:1 Si quelqu’un déclare son intention d’apporter une offrande de grain à l’Éternel sans préciser quel type d’offrande il a l’intention d’apporter, son offrande sera du premier type, soit de fleur de farine de blé non cuite, préparée comme suit : il prendra au moins un log [344 ml]27 d’huile d’olive et versera un peu de cette huile sur un dixième d’epha [2,5 l] de farine, remuant jusqu’à ce que l’huile y soit bien mélangée, puis versera toute l’huile restante au-dessus de la pâte.28 Ensuite, il placera une poignée d’encens dessus en veillant à ce que l’encens ne se mélange pas à l’amalgame de farine et d’huile.
2 Il amènera alors l’offrande de grain aux descendants d’Aharon qui sont prêtres, car, à partir de là, ce sont eux qui sont tenus d’accomplir la procédure de l’offrande. Comme il sera bientôt décrit,29 le prêtre doit apporter l’offrande de grain à l’autel. Une fois ceci accompli, et se tenant à n’importe quel endroit du parvis, ou même hors du parvis – là où le donateur lui a, au préalable, déposé dans les mains l’offrande de grain –, le prêtre prélèvera une poignée précise du mélange composé de la fleur de farine de l’offrande de grain et de l’huile. Il le fait en insérant sa main ouverte dans le mélange, puis il replie ses trois doigts médians sur la paume de sa main et enlève la pâte prélevée en surplus en passant ses deux doigts extérieurs le long des côtés de ses trois doigts fermés. Nous verrons par la suite30 que toutes les offrandes de grain doivent être additionnées de sel31 lorsqu’elles sont brûlées sur l’autel,32 mais cette poignée ne consistera qu’en farine et huile de l’offrande de grain, indépendamment de tout son encens ou de son sel. Le prêtre doit donc veiller à ce que la poignée prélevée ne contienne pas d’encens.33 Or, une fois qu’il aura prélevé la poignée et l’aura placée dans un bassin, il rassemblera tout l’encens et le placera au-dessus de la poignée. Le prêtre apportera ensuite la poignée avec son encens au sommet de l’autel, la salera, puis brûlera tout le mélange comme la portion de souvenir de l’offrande de grain sur l’autel.34 Ensemble, ces ingrédients portent le nom de ‘portion de souvenir’ de l’offrande de grain parce qu’elle entraîne le fait que le donateur soit rappelé, pour ainsi dire, au Ciel. Le prélèvement de la portion de souvenir du mélange principal doit être effectué avec l’intention que ce soit une offrande de feu, c’est-à-dire destinée à être consumée par le feu, et qu’elle soit agréable à l’Éternel.
3 Le surplus de l’offrande de grain appartiendra aux prêtres : premièrement, Aharon (ou, après lui, le grand prêtre alors en fonction) en prendra la portion de son choix, puis ses fils (ou, après eux, les prêtres officiants)35 prendront tout ce qui reste et se le partageront. Les prêtres doivent ensuite cuire le mélange comme bon leur semble, mais leur portion est toujours considérée comme une offrande de sainteté supérieure ; aussi, ils ne peuvent la manger qu’à partir du moment où la portion de souvenir a été brûlée sur l’autel comme une des offrandes de feu de l’Éternel. Or, si le donateur est lui-même un prêtre, on ne prélève pas de ‘portion de souvenir’ de son offrande de grain, car elle doit être entièrement consumée ; on ne peut rien en manger.36 Mais il lui faut toujours l’huile et l’encens.37
Les diverses offrandes de grain
4 Si tu exprimes ta volonté d’apporter une offrande de grain cuite au four, elle doit être composée, soit de dix pains non levés fabriqués à partir d’un dixième d’epha de fleur de farine de blé pétrie avec un log d’huile, soit de dix galettes non levées faites à partir d’un dixième d’epha de fleur de farine et arrosées d’un log d’huile.
5 Si une offrande de grain frite dans une poêle à frire plate est ton sacrifice, elle doit être faite d’un dixième d’epha de fleur de farine de blé. La farine est d’abord placée dans un récipient contenant une partie du log38 d’huile requis, puis mélangée avec un peu plus de cette huile avant d’être pétrie de manière à obtenir dix pains ;39 ensuite, elle est frite dans la poêle. La poêle étant plate, l’huile brûlera avant de parvenir à ramollir la pâte, ce qui rendra les pains croustillants. La farine sera sans levain.
6 Après avoir fait frire les pains, romps chacun en deux morceaux, puis chaque moitié en deux, afin que le prêtre puisse par la suite prélever aisément la portion de souvenir. Verse ensuite le reste du log d’huile sur les pains. C’est une offrande de grain, et toutes les offrandes de grain doivent avoir le reste de leur log d’huile versé sur elles (sauf les deux cuites au four, comme on l’a vu auparavant)40.
Troisième lecture – Chelichi
7 Si ton sacrifice est une offrande de grain frite dans une poêle creuse, elle doit être faite d’un dixième d’epha de fleur de farine de blé pétrie avec un log41 d’huile.
8 Tu apporteras donc à l’Éternel l’offrande de grain qui sera faite à partir de n’importe laquelle de ces cinq préparations de farine. Dans tous les cas, l’offrant la présentera au prêtre et le prêtre l’approchera de l’angle sud-ouest42 de l’autel.
9 La procédure décrite ci-dessus43 concernant l’offrande de grain non cuite s’applique à tous ces types d’offrandes de grain : le prêtre prélèvera la poignée de souvenir de l’offrande de grain et la brûlera sur l’autel. Le prélèvement de la portion de souvenir du mélange de farine ou des pains brisés doit être effectué avec l’intention que ce soit une offrande de feu, c’est-à-dire destinée à être consumée par le feu, et qu’elle soit agréable à l’Éternel.
10 De manière similaire,44 le surplus de toute offrande de grain devra être traité de la même façon que le reste des offrandes de grain non cuites : il appartiendra aux prêtres. Aharon (ou, après lui, le grand prêtre alors en fonction) en prendra, le premier, la portion de son choix ; puis ses fils (ou, à leur suite, les prêtres officiants)45 prendront tout ce qui reste et se le partageront. Néanmoins, leur portion est toujours considérée comme une offrande d’une sainteté supérieure ; aussi, ils ne la mangeront qu’à partir du moment où la portion de souvenir a été brûlée sur l’autel comme une des offrandes de feu de l’Éternel. Mais si l’offrant est lui-même prêtre, son offrande de grain sera brûlée en entier : on ne peut rien en manger.46 Or il faut toujours ajouter à la farine de l’huile et de l’encens.47
Le levain et les fruits
11 Aucune offrande de grain que vous apporterez à l’Éternel ne sera faite de rien qui soit levé, car vous ne devez pas brûler de levain ou de fruits sucrés comme une offrande de feu pour l’Éternel.
12 Certes, il existe deux cas dans lesquels vous devez apporter des offrandes de levain et de fruits sucrés à l’Éternel, dont chacun est une offrande des prémices de vos produits agricoles : (a) la première offrande de la récolte annuelle de blé comprendra les deux pains levés apportés par la communauté à Chavouot ;48 et (b) les prémices des sept plantes mentionnées comme caractérisant la terre d’Israël49 – qui comprennent les figues et les dates, au jus sucré –, qui seront apportées par chaque agriculteur.50 Néanmoins, comme on le verra lorsque les lois de ces offrandes seront explicitées, ces offrandes ne sont pas élevées sur l’autel avec l’intention d’être brûlées en tant qu’offrandes de feu pour être agréables à l’Éternel.
Le sel
13 Toutes tes offrandes de grain, tu les saleras de sel. N’omets pas le sel de l’alliance de ton Dieu (qu’Il scella par le sel lorsqu’Il sépara les eaux atmosphériques des eaux océaniques, le deuxième jour de la création)51 ; que l’on en ajoute sur ton offrande de grain. De fait, tu offriras du sel sur tous tes sacrifices, c’est-à-dire sur les offrandes d’élévation d’animaux (qui sont entièrement brûlées sur l’autel) et sur les portions des offrandes d’animaux brûlées sur l’autel.
L’omer
14 Les deux pains mentionnés à Chavouot constituent, certes, la première offrande issue de la récolte annuelle de blé, mais ils sont précédés de la première offrande issue de la récolte annuelle d’orge, qui a eu lieu auparavant. Il s’agit bien de l’omer d’orge que l’on apporte le deuxième jour de Pessa’h.52 Quand tu présenteras cette offrande de grain faite des premiers grains à l’Éternel, que ta première offrande de grain que tu apporteras soit d’orge aussitôt mûrie. Les grains seront d’abord grillés sur le feu afin de pouvoir être ensuite moulus en farine, car les épis d’orge sont, à ce stade, encore pleins et les grains restent frais.
15 Tu mettras de l’huile dessus et déposeras dessus de l’encens, car c’est une offrande de grain, comme toutes les autres au demeurant.
16 Ensuite, le prêtre la balancera,53 l’amènera à l’angle sud-ouest de l’autel, puis brûlera sa poignée de souvenir, qu’il prélèvera de la pâte composée de sa farine moulue et de son huile, avec tout son encens, qui est recueilli séparément. Le prélèvement de la portion de souvenir de la pâte doit être effectué dans l’intention que ce soit une offrande de feu à l’Éternel, c’est-à-dire destinée à être consumée par le feu. Le reste de l’omer est consommé par les prêtres. Les autres lois concernant les offrandes de grain seront abordées plus tard.54
Quatrième lecture – Revii
3:1 Une personne souhaitant se rapprocher de Dieu en Le louant pour une raison quelconque peut choisir d’apporter une ‘offrande de paix’, ainsi appelée parce qu’elle favorise la paix dans le monde en général et qu’elle favorise le sens de la communauté entre tous les participants à l’offrande (l’offrant, les prêtres et l’autel) en attribuant à chacun une portion de sa chair.55 Si son sacrifice est une offrande de célébration de paix, et s’il la prend ensuite de son bétail, l’animal doit être soit mâle soit femelle ; il ne peut pas apporter un animal hermaphrodite ou de sexe indéterminé. Il doit être sans défaut. Une fois que l’offrant a désigné un animal spécifique comme étant son offrande, il l’amènera à l’entrée de la Tente de la Rencontre, ce par quoi l’on considère qu’il a été présenté devant l’Éternel.
Les offrandes de paix de gros bétail
2 Il appuiera ensuite sa main avec force sur la tête de son sacrifice et l’abattra à n’importe quel endroit situé à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle, c’est-à-dire au-delà de l’entrée de la Tente de la Rencontre. Les descendants d’Aharon qui sont prêtres recueilleront le sang dans un bassin consacré ; amèneront le bassin contenant le sang à l’autel ; et, se tenant debout à côté de l’autel, jetteront le sang aux coins nord-est et sud-ouest de l’autel, de telle sorte que le sang soit considéré comme l’encerclant.56
3 Il apportera une offrande de feu à l’Éternel prise de l’offrande de paix, et elle sera composée des sept parties suivantes de l’animal, qui seront brûlées sur l’autel : (1) la graisse recouvrant les entrailles, c’est-à-dire la graisse sur le feuillet et le réticule ; (2) toute la graisse qui est sur les entrailles, soit sur l’intestin grêle ;57
4 (3) les deux rognons ; (4) la graisse qui est sur eux ; (5) la graisse qui est sur les flancs ; il doit également retirer (6) le diaphragme avec les rognons – comme il a été indiqué – ainsi que (7) une partie du foie.
5 Les descendants d’Aharon brûleront sur l’autel ces sept morceaux de l’animal. Comme tous les autres sacrifices, celui-ci peut être placé sur le tas de bois une fois seulement que l’offrande d’élévation quotidienne du matin58 a été offerte et est sur le bois brûlant sur le feu. L’abattage de l’animal doit être effectué avec l’intention que ce soit une offrande de feu, c’est-à-dire destinée à être consumée par le feu, et qu’elle soit agréable à l’Éternel.
Les offrandes de paix de menu bétail
6 La procédure pour sacrifier les offrandes de paix constituées de moutons est la même que pour les bovins, à la différence que l’on ajoute aux portions brûlées sur l’autel un type supplémentaire de graisse, comme suit : si son sacrifice est une offrande de célébration pour la paix destinée à l’Éternel prise du menu bétail, l’animal doit être mâle ou femelle ; il ne peut pas amener un hermaphrodite ou un animal de sexe inconnu. L’animal sera sans défaut.
7 Si c’est un mouton qu’il apporte comme son sacrifice, alors, une fois qu’il aura désigné l’animal, il l’emmènera à l’entrée de la Tente de la Rencontre, ce par quoi l’on considérera qu’il a été présenté devant l’Éternel.
8 Il appuiera ensuite sa main avec force sur la tête de son sacrifice et l’abattra devant la Tente de la Rencontre, c’est-à-dire à n’importe quel endroit situé à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle. Les descendants d’Aharon qui sont prêtres recueilleront le sang dans un bassin consacré ; apporteront sur l’autel le bassin contenant le sang ; et, se tenant debout sur le sol à côté de l’autel, jetteront le sang aux coins nord-est et sud-ouest de l’autel de telle sorte que le sang puisse être considéré comme l’entourant.59
9 Il apportera une offrande de feu à l’Éternel issue de l’offrande de paix et comprenant les huit parties suivantes de l’animal, qui seront brûlées sur l’autel : (1) il enlèvera son morceau de choix : toute la queue grasse commençant60 aux rognons ; (2) la graisse recouvrant les entrailles, c’est-à-dire la graisse sur le feuillet et le réticule ; (3) toute la graisse qui est sur les entrailles, soit sur l’intestin grêle ;61
10 (4) les deux rognons avec, en même temps, (5) la graisse qui est sur eux (6) et la graisse qui est sur les flancs. Il doit également retirer (7) le diaphragme avec les rognons – comme il a été indiqué –, de même qu’une partie du foie (8).
11 Le prêtre brûlera ces huit parties de l’animal sur l’autel, comme nourriture pour le feu, pour l’Éternel.
12 La procédure de sacrifice des offrandes de paix constituées de chèvres est la même que pour les moutons, à ceci près que la queue n’est pas incluse dans les parties brûlées sur l’autel, comme suit : si son sacrifice est une chèvre, une fois qu’il aura désigné l’animal, il l’amènera à l’entrée de la Tente de la Rencontre, ce par quoi l’on considère qu’il a été présenté devant l’Éternel.
13 Il appuiera sa main avec force sur sa tête et l’abattra devant la Tente de la Rencontre, c’est-à-dire à n’importe quel endroit situé à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle. Les descendants d’Aharon qui sont prêtres recueilleront le sang dans un bassin consacré ; apporteront sur l’autel le bassin contenant le sang ; et, debout sur le sol à côté de l’autel, jetteront le sang aux coins nord-est et sud-ouest de l’autel de telle sorte que le sang puisse être considéré comme l’encerclant.62
14 Il en apportera son offrande, une offrande de feu pour l’Éternel composée des sept parties de l’animal qui seront brûlées sur l’autel : (1) la graisse recouvrant les entrailles, c’est-à-dire la graisse sur le feuillet et le réticule ; (2) toute la graisse qui est sur les entrailles, c’est-à-dire sur l’intestin grêle ;63
15 (3) les deux rognons avec, en même temps, (4) la graisse qui est sur eux (5) et la graisse qui est sur les flancs. Il retirera également (6) le diaphragme avec les rognons – comme il a été indiqué – de même qu’une partie du foie (7).
16 Ces sept parties de l’animal, le prêtre les brûlera sur l’autel comme nourriture pour le feu, avec l’intention que ce soit agréable à l’Éternel. Toute graisse des sacrifices appartient à l’Éternel.
17 La règle selon laquelle toute graisse comprise dans l’offrande de feu prescrite appartient à Dieu est une règle éternelle, valable dans toutes vos générations – même lorsque vous entrerez en terre d’Israël et que vous serez autorisés à manger de la chair sans avoir au préalable apporté l’animal en guise d’offrande de paix, et même aux périodes où le Tabernacle (ou son successeur, le Temple) seront absents et que l’on n’emploiera pas pour les sacrifices de la graisse ou du sang – et dans toutes vos demeures, même en dehors de la terre d’Israël, où l’on n’offre pas de sacrifice. Dans tous ces cas, vous ne consommerez aucune graisse des sacrifices ni aucun sang.64 Le reste des lois concernant les offrandes de paix sera évoqué plus tard.” »65
Cinquième lecture – ‘Hamichi
4:1 L’Éternel parla à Moïse, disant :
2 « À l’exception des trois offrandes obligatoires brièvement mentionnées ci-dessus,66 notre discussion a porté jusqu’ici sur les offrandes volontaires.67 Nous allons aborder à présent la question des offrandes obligatoires. Parle aux enfants d’Israël et dis : “Il est deux types de sacrifices ayant pour but de contrecarrer les effets des actes répréhensibles : l’offrande de faute et l’offrande de culpabilité. Ces deux types de sacrifices ne neutralisent que des types spécifiques d’écarts, comme nous allons le décrire, mais des deux, l’offrande de faute est la plus générale. Aussi, elle sera abordée en premier.68 Si quelqu’un enfreint par mégarde une des interdictions de l’Éternel, il (ou elle) doit alors sacrifier une offrande de faute dans le cas où : (a) la punition pour avoir transgressé cette interdiction est le retranchement – c’est-à-dire une mort avant son heure et sans laisser d’enfant –69 s’il a agi ainsi volontairement ; et que (b) il ait accompli un de ces actes ou commis une partie de l’un d’eux – à condition que l’acte partiel soit également un acte complet en soi.
L’offrande de faute du grand prêtre
3 L’offrande de faute et les circonstances qui la motivent varient selon qu’il s’agisse d’un grand prêtre, du Sanhédrin, d’un roi ou d’un homme simple, comme suit : si le grand prêtre oint commet une faute semblable à celle où (comme il sera décrit plus bas)70 le Sanhédrin, la cour suprême du peuple, est impliqué, l’obligeant à apporter une offrande de faute – notamment, s’il juge à tort et déclare permis un acte particulier alors qu’il est à la fois interdit et punissable de retranchement s’il a été commis volontairement, et s’il commet par la suite cet acte en se fondant sur sa conclusion erronée – ; dès lors, quand son erreur devient évidente, il apportera, pour réparer sa faute commise sans le vouloir, un jeune taureau sans défaut (c’est-à-dire âgé d’un à trois ans)71 comme offrande de faute pour l’Éternel. Lorsque le grand prêtre oint commet une faute, il aggrave la culpabilité du peuple, puisque, comme on l’expliquera plus tard,72 les Hébreux comptent sur lui pour racheter leurs fautes en effectuant les rites de Yom Kippour, et le mérite de les accomplir lui fait défaut s’il est lui-même souillé par la faute.73 En revanche, puisqu’il incarne la notion de rachat de la faute, lorsque les gens le voient racheter sa propre faute par inadvertance, cela leur communique la nécessité de réparer les fautes à eux, même celles commises sans intention, et, comme lui, ils n’éprouveront pas de gêne à le faire.74
4 Il amènera le taureau à l’entrée de la Tente de la Rencontre, ce par quoi l’on considère qu’il a été présenté devant l’Éternel. Il appuiera sa main avec force sur la tête du taureau et abattra le taureau devant l’Éternel, c’est-à-dire à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle.
5 Le grand prêtre oint recevra le sang dans un bassin consacré, prendra du sang du taureau et l’apportera dans la Tente de la Rencontre.
6 Debout à l’intérieur du Sanctuaire (la pièce extérieure du Tabernacle),75 et face au rideau séparant le Sanctuaire du Saint des Saints (la pièce intérieure), le prêtre trempera son doigt dans le sang et aspergera du sang sept fois devant l’Éternel vers la partie sainte du rideau, c’est-à-dire la partie située directement devant l’arche, soit l’espace de deux coudées et demie séparant les légères saillies du rideau marquées par les deux barres de l’arche.76 Le sang ne devra pas atteindre le rideau, mais si cela arrivait, la procédure n’en deviendra pas pour autant invalidée.
7 Le prêtre placera ensuite du sang sur les quatre cornes de l’autel des encens, qui est situé à l’intérieur de la Tente de la Rencontre, directement en face de l’endroit où se révèle la Présence de l’Éternel, c’est-à-dire directement devant l’arche. (S’il omet une de ces applications de sang, que ce soit à dessein ou sans le vouloir, le rite perd sa validité.)77 Il sortira ensuite de la Tente de la Rencontre et versera tout ce qui reste du sang du taureau sur la base de l’autel utilisé pour les offrandes d’élévation, c’est-à-dire l’autel extérieur – notamment sur le côté de la base situé face à l’entrée de la Tente de la Rencontre, soit le côté ouest.78
8 Avant de découper le taureau en morceaux, il lui enlèvera toute la graisse de l’offrande de faute du taureau – soit les sept parties suivantes – : (1) la graisse recouvrant les entrailles, à savoir la graisse sur le feuillet et le réticule ; (2) toute la graisse qui est sur les entrailles, c’est-à-dire sur l’intestin grêle ;79
9 (3) les deux rognons ; (4) la graisse qui est sur eux ; (5) la graisse qui est sur les flancs ; il également retirera (6) le diaphragme avec les rognons – comme il a été indiqué –, de même que (7) une partie du foie.
10 Une fois que les morceaux gras sont prélevés du taureau sacrifié à titre d’offrande de paix,80 le prêtre les brûlera sur l’autel utilisé pour les offrandes d’élévation, accomplissant cet acte dans l’intention que ce soit une offrande par le feu – autrement dit, destinée à être consumée par le feu, et agréable à l’Éternel. L’offrande de faute du grand prêtre s’apparente à une offrande de paix en ce qu’elle favorise la paix entre Dieu et le peuple, car, comme on l’a mentionné auparavant,81 tant que le grand prêtre n’aura pas racheté sa propre faute, il ne peut procéder au rachat du peuple.
11 En ce qui concerne la peau du taureau, toute sa chair, sa tête, ses pattes, ses entrailles et ses excréments,
12 il prendra tout cela, c’est-à-dire le taureau entier (à l’exception des parties brûlées sur l’autel), vers un endroit pur à l’extérieur du camp, à savoir au lieu désigné (tel qu’il sera décrit plus loin)82 comme le dépôt des cendres, où il le brûlera au feu, sur du bois. Il sera brûlé dans ce dépôt de cendres même dans le cas où ne s’y trouvaient pas de cendres. Nulle partie de l’offrande de faute du grand prêtre ne peut être mangée.
L’offrande de faute du Sanhédrin
13 Si le Sanhédrin, cour suprême de toute la communauté d’Israël,83 s’égare parce que la décision adéquate concernant une question – notamment, un commandement restrictif punissable de retranchement – a échappé aux ‘yeux’ de la communauté84 (le nom allégorique du Sanhédrin) et, se fondant sur la loi erronée du Sanhédrin autorisant cette transgression, le peuple enfreint un des commandements restrictifs de l’Éternel passible de retranchement s’il est commis intentionnellement, se rendant ainsi coupable ; puis,
14 lorsque la faute qu’ils ont commise devient connue, la communauté (c’est-à-dire chaque tribu individuellement)85 apportera un jeune taureau (c’est-à-dire âgé d’un à trois ans)86 comme offrande de faute. Ils l’amèneront devant la Tente de la Rencontre.
15 Les anciens de la communauté, c’est-à-dire le Sanhédrin, appuieront leurs mains avec force sur la tête du taureau devant l’Éternel, autrement dit dans l’enceinte de la cour du Tabernacle, et l’un d’eux, ou leur représentant, abattront le taureau devant l’Éternel, c’est-à-dire dans l’enceinte de la cour du Tabernacle.
16 Une fois le sang recueilli dans un bassin consacré, le grand prêtre oint apportera du sang de ce taureau dans la Tente de la Rencontre
17 et, se tenant à l’intérieur du Sanctuaire, face au rideau qui sépare le Sanctuaire du Saint des Saints, le grand prêtre trempera son doigt dans le sang et l’aspergera sept fois devant l’Éternel, en direction de la partie du rideau placée directement devant l’arche, ce qui correspond à l’espace de deux coudées et demie séparant les légères saillies du rideau que marquent les extrémités des deux barres de l’arche.87
18 Il appliquera du sang sur les quatre cornes de l’autel intérieur, situé dans la Tente de la Rencontre directement en face de l’endroit où la présence de l’Éternel se révèle, c’est-à-dire directement devant l’arche. Il quittera ensuite la Tente de la Rencontre et versera tout le reste du sang sur la base de l’autel utilisé pour les offrandes d’élévation, c’est-à-dire l’autel extérieur – notamment sur le côté de la base, situé face à l’entrée de la Tente de la Rencontre, soit le côté ouest.
19 Il en enlèvera toute la graisse – la même graisse qui est prélevée des autres offrandes, comme il a été décrit –88 et la brûlera sur l’autel extérieur.
20 Par rapport aux parties non grasses de l’animal qui sont également retirées des autres offrandes – à savoir les rognons, le diaphragme et une partie du foie –, il fera au taureau dont il est question ici comme il le ferait pour l’offrande de faute du taureau apportée par le grand prêtre, ce qui signifie qu’il doit également enlever ces parties. (Dieu ne désire pas noter en détail toutes les procédures associées à cette offrande de faute afin de ne pas S’attarder sur les torts de Son peuple ; c’est la raison pour laquelle Il Se réfère indirectement à quelques-unes à peine.)89 En ce qui concerne l’application du sang sur le rideau ainsi que sur les quatre cornes de l’autel intérieur, il doit procéder ainsi afin que le prêtre fasse réparation pour les enfants d’Israël de telle sorte qu’ils puissent être pardonnés ; s’il omet une des applications de sang, volontairement ou sans le vouloir, le rite est invalidé.
21 Il prendra ensuite le reste du taureau hors du camp, c’est-à-dire au dépôt des cendres, et le brûlera tout comme il a brûlé le reste du premier taureau qui vient d’être décrit – l’offrande de faute du grand prêtre –, car ceci est une offrande de faute comme celle-là, mais pour la communauté entière. Aucune partie de cette offrande de faute ne peut être mangée non plus.
L’offrande de faute du dirigeant
22 Si un dirigeant d’Israël commet une faute en enfreignant par inadvertance une des interdictions de l’Éternel, son Dieu, se rendant ainsi coupable ; puis,
23 s’il vient à connaître la faute qu’il a commise, il devra apporter son offrande, un bouc sans défaut âgé de moins d’un an,90 à l’entrée de la Tente de la Rencontre.
24 Il appuiera la main avec force sur la tête du bouc et l’abattra à l’endroit où il abat les offrandes d’élévation, c’est-à-dire du côté nord de l’autel, devant l’Éternel, soit à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle. Il doit l’abattre avec l’intention que ce soit une offrande de faute et qu’elle obéisse aux procédures applicables aux offrandes de ce type ; sinon, elle sera invalide. Il en est de même pour toutes les offrandes de faute.91
25 Le prêtre montera la rampe de l’autel, prendra du sang de l’offrande de faute au moyen de son doigt, et le placera sur les quatre cornes de l’autel employé pour les offrandes d’élévation. (Toutefois, si jamais il appliquait le sang sur une seule des cornes, le sacrifice resterait valable.92) Il descendra ensuite la rampe et versera le reste de son sang sur le côté sud93 de la base de l’autel employé pour les offrandes d’élévation.
26 Il brûlera toute sa graisse sur l’autel, tout comme la graisse de l’offrande de paix des chèvres.94 C’est ainsi que le prêtre effectuera le rachat de la faute du dirigeant afin qu’il puisse être pardonné. Le reste de la chèvre est mangé par les prêtres, comme il en est de l’offrande de faute apportée par un particulier.95
Sixième lecture – Chichi
27 À présent que nous avons abordé les offrandes de faute spéciales apportées par les dirigeants du peuple, nous allons nous tourner vers l’offrande de faute apportée par une personne ordinaire. Si une quelconque des personnes du peuple de la terre commet involontairement une faute punissable de retranchement, au cas où elle serait commise volontairement, par le fait de transgresser n’importe laquelle des interdictions de l’Éternel, se rendant ainsi coupable ; puis,
28 si la faute qu’il a commise lui est révélée, il doit apporter une chèvre ou un mouton en offrande de faute. S’il décide d’apporter une chèvre, il apportera alors son offrande, une chèvre sans défaut, une femelle, pour sa faute, qu’il a commise, à l’entrée de la Tente de la Rencontre.
29 Il appuiera la main avec force sur la tête de l’offrande de faute et abattra l’animal – avec l’intention que ce soit une offrande de faute – à l’endroit où l’on abat l’offrande d’élévation, c’est-à-dire du côté nord de l’autel, à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle.
30 Le prêtre montera la rampe de l’autel, prendra du sang de l’animal à l’aide de son doigt, et l’appliquera sur les quatre cornes de l’autel utilisé pour les offrandes d’élévation. Cependant, s’il applique le sang sur une seule des cornes, le sacrifice restera tout de même valable a posteriori.96 Il descendra ensuite la rampe et versera tout son sang restant sur le côté sud97 de la base de l’autel.
31 Il enlèvera toute sa graisse, tout comme on enlève la graisse de l’offrande de paix constituée de chèvres.98 Le prêtre la brûlera ensuite sur l’autel avec l’intention qu’elle soit agréable à l’Éternel. Ainsi, le prêtre fera le rachat de l’individu pour qu’il puisse ensuite être pardonné.
32 Si c’est un mouton qu’il apporte comme son offrande de faute, c’est une femelle sans défaut qu’il apportera.
33 Il appuiera la main avec force sur la tête de l’offrande de faute et l’abattra – avec l’intention que ce soit une offrande de faute – à l’endroit où il abat l’offrande d’élévation, c’est-à-dire du côté nord de l’autel, à l’intérieur de l’enceinte de la cour du Tabernacle.
34 Le prêtre montera la rampe de l’autel, prendra du sang de l’offrande de faute avec son doigt, et le placera sur les quatre cornes de l’autel employé pour les offrandes d’élévation. Cependant, s’il applique le sang sur une seule des cornes, le sacrifice restera tout de même valable après coup.99 Il descendra ensuite la rampe et versera tout son sang restant sur le côté sud100 de la base de l’autel.
35 Il enlèvera toute sa graisse comme on enlève la graisse de l’agneau de l’offrande de paix (c’est-à-dire comme on fait pour la chèvre mais comprenant la queue).101 Le prêtre les brûlera ensuite sur l’autel, sur les feux qui s’y trouvent pour brûler les sacrifices offerts à l’Éternel. Ainsi, le prêtre fait le rachat de l’individu pour sa faute, qu’il a commise, afin qu’il puisse par la suite être pardonné.
L’offrande de faute alternative
5:1 Dans les quatre cas suivants, l’individu doit apporter, au lieu de l’offrande de faute ordinaire, une offrande de faute en fonction de ses moyens : on a vu102 (et on verra plus loin)103 qu’il faut être conscient et respecter la force de la parole, notamment en ce qui concerne les conséquences des serments, des vœux, des promesses de dons, des consécrations, etc. Il existe deux types de serments qui, lorsqu’ils sont rompus, requièrent qu’on apporte l’offrande de faute alternative qui sera décrite par la suite. Le premier type de serment a trait au fait de porter témoignage. En général, on ne doit pas s’abstenir de porter témoignage devant un tribunal si l’on a un témoignage à apporter ; en fait, si un plaideur demande à quelqu’un de témoigner pour lui et la personne nie avoir de témoignage à apporter, il a le droit d’exiger qu’elle prête serment à cet égard. Si quelqu’un commet une faute pour avoir entendu un plaideur l’appeler à témoigner pour lui à propos d’un incident en lui faisant prêter un serment qui contient une malédiction explicite ou implicite – et que l’individu est effectivement un témoin de l’incident en question pour l’avoir vu ou avoir appris autrement ce qui est arrivé –, au cas où il nierait sous serment avoir été témoin de l’incident et ne porterait donc pas témoignage, il subira les conséquences négatives de sa transgression à moins qu’il la répare en offrant ce sacrifice. Dans ce cas, peu importe que la personne jure intentionnellement ou non.104 Le deuxième type de serment dont la violation oblige à apporter une offrande de faute alternative sera abordé plus bas.105
2 Or, nous expliquerons plus tard que les cadavres d’animaux (autres que ceux d’animaux autorisés ayant été convenablement abattus de façon rituelle) transmettent l’impureté rituelle. Ainsi, si quelqu’un touche le cadavre de n’importe quel animal spirituellement impur, qu’il s’agisse du cadavre d’un animal sauvage spirituellement impur,106 du cadavre d’un animal domestique spirituellement impur107 ou du cadavre d’un animal rampant spirituellement impur,108 mais il a oublié être ainsi devenu rituellement impur et, au cours de la période où il ne savait pas qu’il l’était, a mangé de la nourriture consacrée ou est entré dans l’enceinte du Tabernacle (ce qui est punissable de retranchement en cas d’acte intentionnel)109 et se rend compte plus tard qu’il était impur lorsqu’il l’a fait, il s’est rendu coupable.
Des cas d’impureté rituelle
3 Or, on expliquera par la suite qu’une personne contracte une impureté rituelle en touchant un cadavre,110 en touchant une personne ayant eu un écoulement séminal ou utérin,111 en touchant une femme durant sa période de menstrues,112 en touchant une femme après qu’elle ait accouché,113 ou en mangeant les restes d’un oiseau autorisé qui n’aurait pas été correctement abattu correctement (même sans l’avoir touché autrement).114 Ainsi, si quelqu’un : (a) touche un cadavre (soit de façon directe ou indirecte, autrement dit en touchant quelqu’un qui a touché un cadavre et ne s’est pas encore débarrassé de cette impureté), ce qui constitue la forme de base de l’impureté rituelle transmise par un être humain ; ou bien (b) contracte une autre forme quelconque d’impureté rituelle par le fait de toucher une personne ayant subi un écoulement séminal ou utérin, une femme dans sa menstruation ou une femme après son accouchement ; ou même (c) touche un homme qui s’est rendu impur pour avoir eu des relations conjugales avec une femme dans sa menstruation (et ne s’étant pas encore débarrassée de son impureté), et en conséquence se rend impur ;115 ou (d) mange les restes d’un oiseau qui aurait été autorisé à la consommation s’il avait été correctement abattu, et, dans un de ces cas, il était initialement conscient d’être ainsi devenu rituellement impur mais l’avait oublié par la suite et, pendant la période au cours de laquelle il ne savait pas qu’il était rituellement impur, a mangé de la nourriture consacrée ou a pénétré dans l’enceinte du Tabernacle, et se rend compte après coup qu’il était impur lorsqu’il l’a fait – il se rend coupable.
Les serments d’expression
4 Or on trouve le cas suivant, portant sur la violation d’un ‘serment d’expression’ : si quelqu’un prête serment en prononçant par ses lèvres son intention de se faire du mal à lui-même ou de faire du bien, à lui-même ou à d’autres, dans le futur ; ou s’il prête un faux serment intentionnellement à propos de n’importe quel événement particulier survenu dans le passé à propos duquel un homme peut prononcer une affirmation sous serment, contestant qu’effectivement il a eu lieu ; et, après avoir prêté serment quant à son intention, les détails du serment lui échappent et, du fait de cette défaillance de la mémoire, il viole son serment ; ou bien, s’il a prêté un faux serment à dessein concernant un fait qui s’est produit dans le passé, il n’a pas réalisé que cet acte le contraindrait à offrir ce sacrifice116 et qu’on lui fait savoir par la suite que (dans le cas d’une intention à venir) il a violé le serment ou (dans le cas où il aurait prêté un faux serment lié à un événement passé) que son acte l’oblige à apporter ce sacrifice, il devient coupable sur l’un de ces points.
5 Lorsque quelqu’un se rend coupable d’un quelconque de ces cas, il avouera la faute qu’il a commise
6 et apportera à l’Éternel le sacrifice d’un animal comme aveu de sa culpabilité afin de réparer sa faute, qu’il a commise, l’animal devant être une femelle prise du menu bétail – une brebis ou une chèvre –, que la personne désignera par la suite comme une offrande de faute. Le prêtre fera alors le rachat de la faute du transgresseur en abattant la bête conformément à toutes les procédures décrites auparavant au sujet de l’offrande de faute offerte par un particulier.117
7 Si ses moyens ne suffisent pas à se procurer un mouton, il doit apporter, comme aveu de sa culpabilité pour avoir commis une faute, deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, de n’importe quel sexe et de l’âge requis,118 devant l’Éternel, c’est-à-dire à l’entrée de la Tente de la Rencontre, un pour l’offrande de faute et l’autre pour l’offrande d’élévation.
8 Il les remettra au prêtre, qui offrira d’abord l’oiseau qui est désigné comme l’offrande de faute. Il lui tranchera la tête en fendant la nuque en dessous de l’arrière de sa tête à l’aide de son ongle, comme on fait pour l’offrande d’élévation d’oiseaux,119 mais dans ce cas précis il ne séparera pas complètement la tête du corps, coupant à la fois la trachée et l’œsophage ; il ne doit couper que l’un ou l’autre.
9 En tenant l’oiseau près de l’autel, il aspergera du sang de l’offrande de faute sur la paroi de l’autel en élevant et en abaissant l’oiseau pendant que son sang gicle sur l’autel.120 Le reste du sang sera ensuite exprimé sur la base de l’autel, comme il en est des offrandes d’élévation d’oiseaux.121 Le prêtre doit arracher la tête de l’oiseau, et asperger et exprimer son sang avec l’intention que ceci soit considéré comme une offrande de faute.
10 Il offrira ensuite le second oiseau comme une offrande d’élévation, conformément à la règle décrite pour les offrandes d’oiseaux.122 Ainsi, le prêtre effectuera le rachat pour lui, pour sa faute, qu’il a commise, et par la suite il sera pardonné. Dans ce cas, le rachat est constitué de deux étapes : l’offrande de faute entraîne le pardon, et l’offrande d’élévation est un don offert à Dieu pour avoir réintégré le transgresseur pardonné dans Sa faveur.123
Septième lecture – Chevii
11 Mais s’il ne peut même pas se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il doit alors apporter comme son sacrifice pour sa faute un dixième d’epha [2,5 l] de fleur de farine de blé à titre d’offrande de faute. La même démarche suivie pour préparer et apporter une offrande de grain non cuite124 doit être suivie avec cette farine, à ceci près qu’il ne versera pas d’huile sur elle et ne placera pas non plus d’encens sur elle, car c’est une offrande de faute, et il ne convient pas d’embellir à ce point une offrande de faute.
12 Il la remettra ensuite au prêtre, car ce sont désormais les prêtres qui mettront en œuvre les procédures de sacrifice. Le prêtre apportera sur l’autel l’offrande de grain ; une fois cela accompli, le prêtre prélèvera une poignée précise comme sa portion de souvenir et la brûlera sur l’autel, sur les foyers qui s’y trouvent pour brûler dessus les sacrifices offerts à l’Éternel. Le prélèvement de la portion de souvenir et sa mise au feu doivent être réalisés avec l’intention que ce soit considéré comme une offrande de faute.
13 Le prêtre fera ainsi le rachat de sa faute, qu’il a commise – que ce soit pour avoir rompu un serment lié à un témoignage, pour avoir mangé une nourriture consacrée ou pour être entré dans le Tabernacle dans un état d’impureté, ou encore pour avoir violé un serment d’expression –, à travers l’un de ces sacrifices, et il sera pardonné, pourvu que son sacrifice soit conforme à ses moyens. Dans le cas d’une offrande de grain élevée par un transgresseur qui n’est pas lui-même un prêtre, la farine restante appartiendra au prêtre, tout comme ce qui reste de l’offrande de grain volontaire, et les prêtres cuiront la farine à leur guise et la consommeront dans l’enceinte du Tabernacle. Mais si le transgresseur est un prêtre, son offrande de grain doit être entièrement consumée, tel qu’il en va de l’offrande volontaire de grain de tout prêtre.125 Le reste des lois concernant les offrandes de faute sera abordé plus tard.” »126
Les offrandes de faute pour cause d’appropriation non due
14 L’Éternel parla à Moïse, disant :
15 « Nous allons aborder à présent les différents types d’offrandes de culpabilité. Si quelqu’un accomplit un acte d’appropriation illicite, commettant une faute sans le vouloir par la saisie à des fins personnelles de n’importe quelle portion des sacrifices, qui sont consacrés exclusivement à l’Éternel – soit n’importe quelle partie d’une offrande d’élévation (autre que les peaux) ou d’une offrande de grain, de paix, de faute ou de culpabilité brûlée sur l’autel ou destinée à l’être, tous ces sacrifices étant appelés des sacrifices de “sainteté supérieure” – il apportera, comme son offrande de culpabilité à l’Éternel, un bélier sans défaut pris du menu bétail – c’est-à-dire un mouton mâle âgé entre treize mois et deux ans127 – valant au moins deux sicles d’argent des “sicles saints” (soit le sicle que J’ai désigné pour servir à toutes fins sacrées et qui a une valeur de vingt guéra128) comme une offrande de culpabilité.
16 En outre, il paiera la valeur monétaire de l’objet saint par lequel il a fauté pour s’en être servi à des fins personnelles, plus une amende du 25 % de sa valeur, qui devient alors un cinquième du montant global,129 donnant le tout au prêtre. Le prêtre fera alors le rachat pour lui au moyen du bélier de l’offrande de culpabilité, et il sera pardonné. Les procédures à suivre pour présenter une offrande de culpabilité seront détaillées plus loin.130
Les offrandes de culpabilité conditionnelles
17 Si quelqu’un se rend compte qu’il a peut-être fauté en transgressant une des interdictions de l’Éternel punissables de retranchement si elles ont été commises volontairement, mais ne le sait pas avec certitude, il est néanmoins considéré comme coupable d’une infraction, et subira les conséquences négatives de sa transgression à moins qu’il ne la rachète en offrant le sacrifice suivant.
18 Il doit apporter un bélier sans défaut prélevé du menu bétail – c’est-à-dire un mouton mâle âgé de plus de treize mois mais de moins de deux ans –131 de la valeur indiquée ci-dessus132 comme offrande de culpabilité au prêtre. Le prêtre fera ensuite le rachat de sa faute involontaire, celle qu’il aurait pu commettre mais ne le sait pas avec certitude, en effectuant les rites qui seront détaillés par la suite,133 et c’est ainsi qu’il sera pardonné.
19 Outre cette offrande de culpabilité et celle qui fera à présent l’objet de notre discussion, il existe trois autres cas requérant une offrande de culpabilité : (a) lorsque quelqu’un viole une servante fiancée ;134 (b) lorsqu’un nazir devient rituellement impur ;135 et (c) lorsque quelqu’un guérit de l’affection connue sous le nom de tsaraat,136 qui sera décrite plus loin.137 Dans le premier des cas, l’offrande requise est une offrande de culpabilité semblable à celle décrite lorsque l’animal sacrifié est un bélier dont la valeur est au moins de deux sicles saints. Au regard des deux autres cas, en revanche, même si la personne tenue de présenter son offrande de culpabilité est effectivement devenue coupable devant l’Éternel, elle n’est pas tenue d’offrir un bélier mais seulement un agneau, et ce dernier n’a pas de valeur minimale. »
Les offrandes de culpabilité pour malhonnêteté
20 L’Éternel parla à Moïse, disant :
21 « Si quelqu’un commet une faute,138 agissant de manière déloyale envers l’Éternel en déniant par le mensonge la réclamation de son prochain selon laquelle : (a) ce dernier lui a remis un objet en dépôt ou en prêt ; ou que (b) ce dernier lui a remis de l’argent dans sa main, dans le cadre d’un partenariat commercial ou sous forme de prêt ; ou que (c) un objet pris à ce dernier par le vol a été en fait soustrait par lui ; ou que (d) lui, en tant qu’employeur, a retenu la paie de son prochain ;
22 ou si (e) ayant trouvé un objet perdu et nié l’avoir trouvé – et qu’en outre, il a prêté un faux serment au sujet de l’un de ces cinq cas où un homme peut commettre des fautes de cette manière dans l’espoir de refuser ainsi de reconnaître une créance pécuniaire, puis –
23 dans le cas où il reconnaît qu’il a fauté, admet qu’il est coupable et souhaite faire amende honorable, il doit d’abord rendre l’objet qu’il a dérobé, les fonds – c’est-à-dire le prêt, l’argent du partenariat ou les paies – qu’il a retenus, l’objet qui lui a été confié, l’objet qu’il a trouvé,
MAFTIR
24 ou toute autre chose à propos de laquelle il aurait prêté un faux serment. Si c’est de l’argent qu’il a retenu, il paiera pour cela d’abord en restituant la valeur de son capital puis ajoutera une amende égale à 25 % du capital, qui représente désormais un cinquième du montant total. S’il ne fait que rembourser le capital, puis prête le faux serment d’avoir honoré cette amende, puis se repent et exprime sa volonté de corriger sa conduite, il paiera l’amende à laquelle il s’est soustrait plus 25 % de l’amende, qui devient alors le cinquième du nouveau total. S’il refuse par la suite de payer ce nouveau cinquième, fait des promesses, se repent, etc., il continuera à lui ajouter ses cinquièmes jusqu’à ce que le montant s’en trouve réduit au point de devenir inférieur à la valeur d’une perouta [25 mg d’argent]. Il doit donner l’argent – le capital et l’amende – à son propriétaire légitime (c’est-à-dire, pas à son enfant ou à un intermédiaire) le jour où il se repent de sa culpabilité.
25 Il apportera ensuite son offrande de culpabilité à l’Éternel : un bélier sans défaut pris du menu bétail, de la valeur établie, comme il a été détaillé plus haut, pour une offrande de culpabilité, qu’il remettra au prêtre.
26 Le prêtre effectuera le rachat pour lui devant l’Éternel en procédant aux rites qui seront détaillés par la suite,139 et il sera ainsi pardonné pour n’importe lequel de tous les cas où l’on peut commettre une faute, devenant coupable par elle. Plus tard seront fournis des détails supplémentaires au sujet des lois relatives à la culpabilité pour malhonnêteté,140 ainsi que le reste des lois concernant les offrandes de culpabilité en général. »141
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