Il y a trois sortes de personnes dans ce monde : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas.
La Paracha de cette semaine commence le livre de Bamidbar, souvent appelé en français le Livre des Nombres. Le nom « Nombres » n’est pas une traduction littérale de Bamidbar, qui signifie « dans le désert ». Néanmoins, nous trouvons le nom de Nombres employé aussi en hébreu dans l’expression : « ’Houmach Hapekoudim » (pekoudim signifie « énumérations »). Le choix de ce nom alternatif pour l’ensemble du livre témoigne de l’importance du recensement qui a lieu dans la Paracha de cette semaine, lorsque les enfants d’Israël sont dénombrés.
Un recensement exprime une certaine dichotomie. Il nous rappelle l’importance de chaque individu. En comptant le nombre total de personnes, chaque personne contribue à la somme globale. D’autre part, un recensement est un dénombrement. Le plus grand parmi les grands, tout comme le plus petit parmi les petits, tous comptent comme une seule personne, ni plus, ni moins.
Parfois, il est difficile de trouver le juste milieu entre l’estime de soi et l’humilité. Il est intéressant de noter ces deux concepts : oui, chaque individu est important, chaque personne compte. L’apport d’une personne n’est jamais insignifiant. Nul ne devrait jamais se sentir inutile ; chacun de nous a un rôle à jouer dans le grand schéma des choses, et chacun de nous compte. D’autre part, tous sont essentiellement égaux, nous sommes tous créés à l’image de D.ieu, et nous devons nous rappeler de cela quand nous regardons les autres de haut, ou quand nous sommes atteints de folie des grandeurs.
Néanmoins, rappelez-vous, chacun de nous compte ! Chacun de nous peut faire une différence !
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