Nos chroniqueurs sur la Paracha

Dans le désert, il n’y a pas de bureaux ni d’usines. Ainsi, si vous viviez dans le désert, vous n'auriez pas d'emploi. Pas de patron pour vous dominer et personne sous vos ordres...

Quel rapport y a-t-il entre le dénombrement de notre peuple il y a trente-trois siècles et sa formidable survivance à travers toutes les vicissitudes de l’exil ?

D.ieu descendit des Cieux au mont Sinaï entouré d’une majestueuse suite de vingt-deux mille anges, conduits à l’est par Michael, à l’ouest par Gabriel, au nord par Raphaël et au sud par Ouriel...

Deux recensements, effectués en deux occasions qui ne pourraient pas être plus dissemblables. Mais un message singulier – et dont le thème est singulier – émerge.

Pourquoi ce compte à rebours qui nous mène à la fête de Chavouot? Quel est le lien entre les nombres, le compte, et le don de la Torah dont bénéficia notre peuple en cette occasion?

Un recensement est un dénombrement. Le plus grand parmi les grands, tout comme le plus petit parmi les petits, tous comptent comme une seule personne, ni plus, ni moins.

Il peut être tentant de solliciter une exemption, mais lorsqu’on livre le combat de D.ieu, chacun est un soldat professionnel...

Pourquoi tous ces comptes?

Dans ce recensement du peuple, il y a une caractéristique intéressante: D.ieu dit à Moïse de compter les Juifs comme des individus et aussi selon leurs familles au sein de leurs tribus…

Qui a défié le décret du Pharaon et a risqué sa vie pour porter, mettre au monde et allaiter ces enfants? Maintenant que les enfants doivent être comptés, les mères ne sont plus dignes d’intérêt?