Il est dit à Moïse « Ce renouvellement (de la lune) est le premier des renouvellements (des lunes) ». C’est par ces mots que le peuple juif reçut son calendrier, dont les mois sont lunaires, mais qui demeure fidèle au cycle saisonnier de l’année solaire.

Contrairement à l’année solaire, où la nature subit des changements fondamentaux tout au long du cycle, le cycle lunaire engendre peu de changement sur ​​la terre. Le changement le plus important est notre perception de la lune : combien nous, ici-bas sur terre, pouvons en voir.

Ceci nous enseigne quelque chose de puissant : comptez, vivez, selon la lune, selon votre perception comme énoncé dans la Torah. Ce qui est finalement important n’est pas l’existence en soi, mais comment nous la percevons, comment nous l’utilisons, comment nous l’élevons.

Nous pouvons percevoir la luminosité de la lune, c’est-à-dire la présence de D.ieu et le potentiel d’utilisation du monde pour les choses positives qui nous sont demandées. Nous pouvons également percevoir l’obscurité, la négativité de la relation au monde de façons inappropriées.

C’est cette perception que nous choisissons ; cette perception est le vrai but et la véritable réalité du cosmos, bien plus réelle que tout ce que nous pourrions considérer à première vue, être concret et immuable.