Une vie joyeuse

Chers amis,

En 1992, lors du dernier discours que le Rabbi a prononcé sur la lecture de la Torah de cette semaine, la parachat Terouma, il a tenu le propos suivant :

La plus grande joie qu’il soit donnée à un Juif, c’est de savoir que, quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve – et même s’il est au plus bas, dans un monde qui, superficiellement, paraît être opaque au Divin, il est lié avec le Tout-Puissant, parce que même s’il se trouve ici-bas en tant qu’âme revêtue d’un corps, il est le « fils unique » du Roi des rois, le Saint béni soit-Il

[...] Et cela permet de comprendre pourquoi le Talmud relie le fait que « lorsqu’entre le mois d’Adar on augmente dans la joie » avec celui que « lorsqu’entre le mois d’Av on diminue dans la joie » : cela enseigne que même lorsqu’on se trouve dans l’obscurité de ce bas-monde (pour laquelle « on diminue dans la joie »), le mois d’Adar a le pouvoir de renverser cela.

Et lorsqu’un Juif réfléchit à cela, cela lui procure une immense joie, une joie telle qu’elle transforme sa vie matérielle telle qu’il la vit dans ce monde-ci en fonction des paramètres naturels :

La nature de la joie est en effet d’agir et de pénétrer toutes les dimensions de la vie. Lorsqu’une personne est joyeuse, elle mène une vie joyeuse et cette joie imprègne toutes ses actions, et tout ce avec quoi elle entre en contact, et elle réjouit même les autres autour d’elle. De plus, cette joie apporte le succès dans toutes ses entreprises et dans toute sa vie, comme on le constate bien.

C’est-à-dire qu’en plus du fait que grâce à la joie on devient un « ben olam haba », un futur « résident du Monde à Venir », on devient aussi un véritable « ben olam hazé », un véritable habitant de ce monde-ci, car la vie que l’on mène dans ce monde-ci est une vie authentique, joyeuse et réussie.

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Puissions-nous mettre ceci en pratique et mériter la plus grande joie, celle de la venue de Machia’h et de la rédemption universelle.

Chabbat Chalom !


Vos amis @ Fr.Chabad.org