L’esprit de ‘Hanouka
Lorsque les armées grecques se lancèrent à la conquête du monde, elles entreprirent de diffuser le mode de vie et la philosophie de leur civilisation dans les territoires qui passaient sous leur domination. Partout où les Grecs allaient, ils construisaient des stades et des statues de leurs idoles. Lorsqu’ils entrèrent en Terre d’Israël, ils s’efforcèrent là aussi d’étendre leur influence et d’attirer des adeptes. Dans un premier temps, toutefois, ils n’ont pas tenté d’éradiquer complètement la Torah et la pratique des mitsvot. Au contraire, les Grecs appréciaient le génie intellectuel de la Torah. Ils essayèrent d’influencer les Juifs à incorporer la Torah et les mitsvot au mode de vie hellénistique. Les Grecs étaient disposés à permettre aux Juifs d’étudier la Torah en tant que sagesse, philosophie ou éthique.
Les Grecs ne s’opposaient pas non plus aux rites juifs, ils avaient eux-mêmes de nombreuses pratiques religieuses. Ce qui a suscité leur opposition, c’est le concept selon lequel la Torah et les mitsvot ont été directement données et commandées par D.ieu.
‘Hanouka n’est pas une histoire du passé. Il existe encore aujourd’hui une certaine approche selon laquelle il convient de séparer le judaïsme de D.ieu, qui préférerait que l’on ne mette en avant que la richesse de notre héritage, de notre culture, de notre philosophie et de nos traditions, mais que l’on ne parle surtout pas de D.ieu. Une telle attitude est totalement contraire à l’esprit de ‘Hanouka.
‘Hanouka nous enseigne que même lorsque nous sommes en exil, nous pouvons maintenir notre observance juive. Cette fête démontre que même lorsque le monde environnant se complaît dans une quête sans fin des plaisirs de tous ordres, nous pouvons choisir un style de vie basé sur la Torah. Elle montre que le lien transcendant avec D.ieu forgé par les mitsvot est plus précieux que toute récompense matérielle.
Chabbat Chalom et joyeux ‘Hanouka !
La Rédaction
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