Yiddishé Na’has

Ce Chabbat est le 9 Kislev qui marque l’anniversaire de la naissance (en 1773) et du décès (en 1827) de Rabbi Dovber, le deuxième Rabbi de ‘Habad-Loubavitch.

On raconte une histoire au sujet de Rabbi Dovber lorsqu’il n’était qu’un jeune garçon de quatre ou cinq ans. À cette époque, le père du garçon, Rabbi Chnéour Zalman, le fondateur du mouvement ‘Habad, était le Rabbi. Un jour, après la classe, le petit Dovber courut dans la salle où étaient assis de nombreux ‘hassidim de son père. Il s’assis à côté d’un vieux ‘hassid et écouta. Celui-ci demandait à deux de ses camarades, de riches hommes d’affaires, pourquoi ils étaient si tristes. Les deux hommes répondirent ensemble : « Les temps sont durs et les affaires sont au ralenti. »

Dovber se redressa et dit au premier ‘hassid : « Pourquoi avez-vous besoin de les interroger sur leur tristesse (atsvouth en hébreu) ? N’est-il pas dit dans les Psaumes : “Leurs idoles (atsabeihem, mot dont la racine hébraïque est similaire à celle de atsvouth) sont l’argent et l’or...” ? Leur tristesse vient de l’argent. »

Plus tard ce jour-là, lorsque les trois ‘hassidim eurent l’occasion de parler en privé avec le Rabbi, ils lui demandèrent comment Dovber, à cet âge si tendre, avait une compréhension aussi fine de la Torah et de la philosophie ‘hassidique.

Rabbi Chnéour Zalman expliqua : « J’ai dû faire de grands sacrifices dans ma vie pour la Torah et le ‘hassidisme. Ils sont donc automatiquement devenus mon héritage pour mes enfants ».

Comme l’illustre cette histoire, lorsque nous faisons des sacrifices pour nos enfants en matière de judaïsme et de Torah, nous nous assurons que nos enfants hériteront d’une mesure supplémentaire de force et d’engagement dans ces domaines. D.ieu voit notre sacrifice, Il voit l’effort supplémentaire que nous faisons, et nous récompense avec le vrai yiddishé na’has, la satisfaction juive de voir nos enfants et petits-enfants suivre nos traces.

Chabbat Chalom !


La Rédaction
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