Aucun doute !

Le triomphe du peuple juif sur le malfaisant Haman, que nous célébrons à Pourim, transforme tout le mois d’Adar – et pas seulement le jour de Pourim – en un temps de joie et de bonheur, et imprègne toute l’année de cette joie.

Haman (puisse son nom être effacé) était un descendant d’Amalek, la nation qui n’a pas craint d’agresser gratuitement le peuple juif après sa sortie miraculeuse d’Égypte.

Toutes les nations idolâtres tremblaient alors à l’idée d’affronter le peuple d’Israël, à l’exception d’Amalek. La Torah relate qu’Amalek « a rencontré » la nation juive au cours de son voyage. Mais nos commentateurs expliquent que le mot hébreu pour « qui t’a rencontré » – karkha – peut également signifier « qui t’a refroidi ».

Amalek, dans sa perfidie, voulait « refroidir » la foi ardente des Juifs en D.ieu et en Moïse, qui n’avait cessé de grandir avec tous les miracles et les révélations divines dont ils avaient bénéficié.

Le nom même d’« Amalek » a la même valeur numérique que le mot hébreu safek qui signifie « doute ». L’objectif principal d’Amalek n’était pas de remporter une victoire militaire sur les Juifs, mais de porter atteinte à leur foi parfaite et à leur puissante croyance en y introduisant le doute et le détachement.

Ainsi, quand, des générations plus tard, les Juifs furent victorieux sur Haman l’Amalécite à Pourim, la victoire finale ne fut pas tant sur l’homme que sur tout ce qu’il représentait : la froideur, le doute, le scepticisme, etc.

Puissions-nous tous être victorieux sur nos « Amaleks » intérieurs ce Pourim, jusqu’à ce que nous méritons la victoire finale sur Amalek avec la venue du Machia’h.

Chabbat Chalom et joyeux Pourim !


Emmanuel Mergui
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org