Les Juifs et les attentes déçues
Chers amis,
Chabbat dernier à Jérusalem, à un kilomètre à peine du site du Temple, un invité à notre table m’a rappelé que « les attentes sont du ressentiment en devenir ». En effet, prédéterminer l’avenir est souvent le chemin le plus direct vers la déception. Pourtant, parmi les Treize Principes de la foi juive de Maïmonide, il y a : « Je crois d’une foi complète dans la venue du Machia’h, et bien qu’il puisse tarder, j’attends chaque jour qu’il vienne. »
Jour après jour, d’année en année, nous avons attendu, depuis des milliers d’années, dans l’expectative mais sans ressentiment. Comment est-ce possible ? Il existe de nombreuses façons d’aborder cette question, et beaucoup à apprendre sur Chabad.org sur les nombreuses significations profondes de Tichea BeAv, sur l’exil et la rédemption.
Mais un concept est central : comme des parents qui croient en leurs enfants quoi qu’il arrive, D.ieu croit en nous. Et nous croyons en Lui. Nous sommes croyants, enfants de croyants, certains de la bonté de D.ieu, aussi cachée qu’elle puisse être. Notre foi transcende le ressentiment et les attentes non satisfaites.
Que ce Tichea BeAv soit un jour de jeûne ou un jour de fête, nous croyons d’une foi parfaite que nous sommes plus près que jamais de la rédemption finale, et nous continuerons d’attendre joyeusement son arrivée imminente.
Yaakov Ort,
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org