La liberté dans les temps les plus obscurs

Chers amis,

Lors d’une récente pause-café, je me suis retrouvée à relire certaines de mes histoires de Pessa’h préférées. Elles parlaient de Pessa’h célébrés pendant l’Holocauste, dans le Goulag sibérien et dans des caves sombres au temps de l’Inquisition espagnole. La foi et le courage que ces histoires véhiculent ne manquent jamais de m’inspirer.

Est-il incongru, peut-on se demander, de célébrer la liberté tout en vivant sous l’oppression ? De commémorer la délivrance en des périodes de désespoir et de privation ?

Les héros de ces contes savaient, cependant, que Pessa’h est plus qu’une simple commémoration de gloires passées. La main forte et le bras étendu qui ont racheté nos pères d’Égypte ont continué à défendre notre peuple à travers les âges. « Car ce n’est pas seulement un seul qui s’est levé contre nous pour nous détruire, mais en chaque génération ils s’élèvent contre nous pour nous détruire ; et le Saint, béni soit-Il, nous sauve de leurs mains. »

Sur le plan individuel, aussi, nous avons tous l’expérience d’une servitude personnelle à « Pharaon », à ceux choses intérieures et extérieures qui nous empêchent d’atteindre notre plein potentiel. Pessa’h nous permet de surmonter nos limites et de servir D.ieu dans la vraie liberté.

Cette année, ne vous contentez pas de raconter de nouveau l’histoire de Pessa’h. Revivez-la.

En vous souhaitant à vous et aux vôtres un joyeux Pessa’h !


Rochel Chein,
Membre de l’équipe de Questions au Rabbin de  Chabad.org