Au sujet du fils très particulier d’Eliezer et Sarah d’Okopy

Chers amis,

En ce 18 Eloul, je pense à mes chers parents. Une des grandes bénédictions d’avoir des parents est qu’ils constituent la meilleure métaphore de notre relation avec D.ieu.

Que le ciel nous préserve tous de devenir orphelin à un jeune âge ! Existe-t-il une souffrance qui mette plus que celle-ci l’âme en danger de désespérer de la présence de D.ieu ?

Ce sont seulement les plus grandes âmes qui peuvent redessiner une telle apocalypse personnelle en une occasion de vivre cette métaphore dans sa pureté et comme une réalité de chair et de sang. « Un père pour les orphelins... est D.ieu » (Psaume 68, 6).

Une telle âme extraordinaire fut celle d’Israël, le fils d’Eliezer et de Sarah d’Okopy, qui vint à être connu sous le titre de Baal Chem Tov.

Seul le Saint, béni soit-Il, sait si le Baal Chem Tov avait « besoin » de cette terrible épreuve pour parvenir à la sagesse qui fut la sienne. Tout ce que nous savons est qu’il ne garda pas cette sagesse pour lui-même. Alors que nous célébrons la naissance de cette âme extraordinaire le 18 Eloul, puissions-nous ressentir une profonde gratitude pour la vie d’un homme devenu orphelin à l’âge de trois ans, pour qui le doux mot yiddish Tatteh, « Papa », fut seulement un Nom divin – et qui nous a enseigné à tous comment connaître D.ieu d’une manière aussi intime.

Michael Chighel,
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org