Chers amis,

Cette semaine, notre paracha nous parle des douze éclaireurs que Moïse envoya explorer la terre d’Israël. Lorsqu’ils revinrent de leur périple, dix d’entre eux annoncèrent que ce pays habité par des géants, aux puissantes villes fortifiées et aux fruits aux proportions démesurées était invincible.

Mais deux d’entre eux, Caleb et Josué, ne se laissèrent pas décourager. Face au peuple désabusé et en colère, ils affirmèrent leur foi que la promesse divine d’entrer dans la Terre Promise, la terre où coulent le lait et le miel, se réaliserait sans aucun doute.

D’où leur venait cette force, pour qu’ils se tiennent ainsi, seuls face à tout un peuple ?

Leur histoire est différente, mais elle se rejoint.

Caleb se détacha du groupe et parti à Hébron, sur le tombeau des Patriarches, pour invoquer la miséricorde divine à son égard de sorte qu’il ne se laisse pas séduire par les arguments de ses camarades.

Josué, quant à lui, avait été béni par Moïse avant son départ, qui changea son nom de Hochéa en Yéhochoua (Josué), y faisant apparaître le nom de D.ieu, pour que « D.ieu te sauve de tomber dans le complot des explorateurs ».


Nous nous tenons à un moment similaire de l’histoire. Notre exil bimillénaire touche à sa fin et notre retour à Sion sous la conduite du Machia’h est une réalité sur le point de s’accomplir.

Mais tant que ceci ne s’est pas pleinement réalisé, l’exil se manifeste bruyamment, tentant de nous décourager.

Faisons comme Caleb et Josué, sachons puiser les forces nécessaires dans notre héritage et dans les bénédictions divines que nos Pères et nos Maîtres nous ont transmises et changeons le monde en bien, de mitsva en mitsva.