Chers amis,
Voici un magnifique message de ‘Hanouka écrit par le rav Zalman Wishedski, rabbin du centre ‘Habad de Bâle, en Suisse, que nous espérons que vous apprécierez autant que nous.
C’était son premier ‘Hanouka en prison : une cellule étouffante et moisie dans la tristement célèbre prison de Kiev. Nous sommes en 1950.
Sa femme et ses enfants, dans la maison familiale à Chernovitz, ne savaient rien de son état, ni même s’il était encore en vie. Cette année-là, son fils de 10 ans a allumé la ménorah. Les yeux pleins de larmes, le jeune garçon a demandé à D.ieu de faire un nouveau miracle de ‘Hanouka : que son père revienne à la maison.
Il ne pouvait pas savoir qu’au même moment son père, lui aussi, allumait une bougie de ‘Hanouka. Alors que les autres détenus se pressaient autour de lui pour le cacher à la vue de ses geôliers, il ferma les yeux et fit craquer une allumette...
Il était accusé d’être un partisan de « Rabbi Schneerson de Brooklyn », de travailler secrètement à renforcer le judaïsme en Union soviétique, et il ne le niait pas. Il avait été battu et torturé, mais pas brisé. Ils l’avaient placé dans les ténèbres mais, même là, il avait réussi à apporter de la lumière.
Le nom de cet homme était Moshé Wishedski, et c’était mon grand-père. Son jeune fils, Ben Tsion Wishedski, est mon père. Staline est mort. Le KGB a cessé d’exister. Mais la vie de Moshé Wishedski se perpétue. Ce ‘Hanouka, mon fils de 10 ans, Moshé Wishedski, va allumer une grande et belle ménorah, et cette fois-ci sans larmes, mais dans les chants et la joie.
Joyeux ‘Hanouka !