Lois relatives aux ustensiles du Temple: Chapitre Trois
1. La progéniture de Lévi est entièrement séparée pour le service dans le Temple, ainsi qu’il est dit : « A cette même époque, l’Eternel distingua la tribu de Lévi. » Et il est un commandement positif que les lévites soient libres et prêts à servir dans le Temple, qu’ils le veuillent ou non, comme il est dit : « Que le lévite, lui, fasse son office dans la Tente d’assignation. » Et un lévite qui accepte tous les commandements liés aux lévites hormis l’un d’eux n’est pas accepté jusqu’à ce qu’il les accepte tous.
2. Leur service consiste à ce qu’ils gardent le Temple : il y a parmi eux des portiers pour ouvrir et fermer les portes du Temple, il y a parmi eux des cantors pour chanter un chant qui accompagne les sacrifices chaque jour, comme il est dit : « Il pourra servir au nom de l’Eternel comme tous ses frères les lévites. » Quel est le service qui est au nom de D.ieu ? Tu dois dire qu’il s’agit du chant. Et quand chantent-il un chant ? Pour tous les holocaustes communautaires obligatoires et pour les offrandes de paix au moment de la libation du vin. Par contre, pour les offrandes volontaires offertes par la communauté pour aviver l’autel [c'est-à-dire après les offrandes quotidiennes, quand il n’y a pas d’offrandes volontaires], et de même, les libations offertes séparément, on ne chante pas de chant.
3. Un lévite onène a le droit d’officier et de chanter, et il ne doit pas y avoir moins de douze lévites sur l’estrade chaque jour pour chanter un chant et on peut toujours en ajouter. Et on ne chante qu’avec la bouche sans instrument, car le chant qui est le service est essentiellement effectué avec la bouche. Et d’autres personnes se tenaient présentes et faisaient de la musique avec des instruments : certains étaient des lévites et certains étaient des israël de filiation connue [dont les filles] épousaient des cohen, car seule une personne de filiation connue peut monter sur l’estrade. Et ceux qui font de la musique avec des instruments ne sont pas comptés parmi les douze.
4. Avec quoi jouent-ils de la musique ? Avec des lyres, des flûtes, des cithares et des trompettes et des cymbales. Il ne doit pas y avoir moins de deux lyres, ni plus de six. Il ne doit pas y avoir moins de deux flûtes, ni plus de douze. Il ne doit pas y avoir moins de deux trompettes, ni plus de cent vingt. Il ne doit pas y avoir moins de neuf cithares et on peut en ajouter sans limite. Et il y a seulement une cymbale
5. Durant tous les jours de fêtes et les nouveaux mois, les cohanim sonnaient de la trompette au moment du sacrifice et les lévites chantaient un chant, comme il est dit : « Et au jour de votre allégresse, dans vos solennités et vos néoménies, vous sonnerez des trompettes ». La trompette était faite d’une barre d’argent. Si on l’a fait avec de la ferraille d’argent, cela est valide. [Si on l’a fait] d’autres sortes de métaux, cela est invalide. Et les flûtes avec lesquels ils faisaient de la musique, leur manche était en roseau, parce que le son est agréable.
6. Il y a douze jours où le flûtiste frappe [avec son doigt sur les trous de la flûte pour améliorer le son] devant l’autel : au moment de l’abattage du premier sacrifice Pascal, au moment de l’abattage du second sacrifice Pascal, le premier jour de fête de Pessa’h, le premier jour de fête de Chavouot, les huit jours de Souccot. Et [le service avec] cette flûte repousse le [l’observance du] Chabbat, parce que c’est la flûte liée au sacrifice, et la flûte liée au sacrifice est un service qui repousse le Chabbat.
7. Un lévite n’entre pas dans l’enceinte [du Temple] pour son service avant d’avoir été instruit cinq années au préalable, ainsi qu’il est dit : « Ceci concerne encore les lévites : celui qui sera âgé de vingt-cinq ans [et au-delà] », et un autre verset dit : « à partir de trente ans ». Comment cela est-il possible [comment peut-on concilier ces deux versets apparemment contradictoires] ? Il y a cinq années qui sont destinées à l’apprentissage. Et il ne commence à servir qu’après avoir grandi et d’être devenu adulte, comme il est dit : « Chaque homme à sa tâche ».
8. Ce qui est dit dans la Torah : « Mais, passé l’âge de cinquante ans, il se retirera du service actif » ne s’applique qu’à l’époque où ils portaient le tabernacle d’un endroit à un autre, et cela n’est pas un commandement qui s’applique pour les générations suivantes. Par contre, pour toutes les générations [suivantes], un lévite ne devient pas invalide [pour le service] du fait de son âge [avancé], ni du fait d’un défaut [physique], mais par la voix ; quand sa voix se ternit du fait de sa vieillesse, il devient invalide pour le service dans le Temple. Et il me semble qu’il ne devient invalide que pour chanter le chant, mais il peut faire partie des portiers.
9. Samuel le voyant et le roi David ont partagé les lévites en 24 « corps de gardes », et chaque « corps de garde » officie pendant une semaine. Tous les membres du « corps de garde » sont partagés par le chef de la garde en familles, et chaque jour de la semaine, officient quelques personnes déterminées [c'est-à-dire que le chef de la garde déterminait quelle famille allait servir ce jour]. Et les chefs de famille répartissent ceux [les membres de leur famille] qui servent leur jour chacun à sa tâche. Et tous les lévites sont mis en garde de ne pas faire le service de l’autel [réservé aux cohanim], comme il est dit : « Toutefois, ils ne s’approcheront pas des ustensiles sacrés, ni de l’autel, et ne mourront pas » ; ils ne doivent pas y approcher pour le service, mais ils ont le droit de les toucher.
10. Et de même que les lévites sont mis en garde de ne pas faire le service des cohanim, ainsi les cohanim sont mis en garde de ne pas faire le service des lévites, comme il est dit : « pour eux comme pour vous ». Et de même, les lévites sont eux-mêmes mis en garde que l’un ne fasse pas la tâche de l’autre, c'est-à-dire que le cantor n’aide pas le portier et que le portier aux portes [n’aide pas] le cantor, comme il est dit : « à chacun son service et les objets à transporter ».
11. Si des lévites ont fait le service des cohanim ou si un lévite a aidé à une tâche qui n’est pas la sienne, ils sont passibles de mort par instance divine, comme il est dit : « Et ne mourront pas ». Par contre, si un cohen fait le travail d’un lévite, il n’est pas [passible de] mort, mais cela [cette interdiction] relève d’un commandement négatif.
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