Lois relatives aux évaluations et aux consécrations : Chapitre Deux

1. Celui qui dit : « Je m’engage à payer la valeur fixée [par la Torah] de ma main » ou « la valeur fixée [par la Torah] de mon œil » ou « de mon pied » ou s’il dit : « Je m’engage à payer la valeur fixée [par la Torah] de la main de celui-ci [telle personne] » ou « la valeur fixée [par la Torah] de son œil » [est considéré comme] n’a[yant] rien dit. [S’il dit :] « Je m’engage à payer la valeur fixée [par la Torah] de mon cœur » ou « de mon foie » ou « Je m’engage à payer la valeur fixée [par la Torah] du cœur d’untel » ou « de son foie », il paye sa valeur fixée [par la Torah] intégralement [car sa vie dépend de ce membre]. Et de même, pour tout membre sont le prélèvement provoque la mort de la personne, s’il fait vœu de payer sa valeur fixée [par la Torah], il paye sa valeur fixée [par la Torah] intégralement.

2. S’il dit : « Je m’engage à payer la moitié de ma valeur fixée [par la Torah], il paye la moitié de sa valeur fixée [par la Torah] ». [S’il dit :] « Je m’engage à payer la valeur fixée [par la Torah] de ma moitié », il paye sa valeur fixée [par la Torah], car il est impossible qu’il survive si la moitié [de son corps] lui est retirée.

3. Celui qui dit : « Je m’engage à payer la valeur [monétaire] de ma main » ou « Je m’engage à payer la valeur de la main d’untel », on évalue sa valeur [sur le marché du travail] quand il est en possession de sa main et [sa valeur] s’il lui manque sa main, et il paye [la somme d’argent qui correspond à la différence] au Temple. Comment cela s'applique-t-il ? [Soit le cas suivant :] il [une personne] vaut cinquante s’il vendu entièrement, et s’il est vendu sans sa main, de sorte que sa main lui appartient et l’acheteur n’y a aucun droit, il vaut quarante, [dans un tel cas,] il [cette personne qui a fait vœu de payer la valeur de sa main] doit payer dix au Temple. Et de même pour tout ce qui est semblable.

4. Celui qui dit : « Je m’engage à payer la valeur de ma tête » ou « de mon foie », ou « Je m’engage à payer la valeur de la tête d’untel » ou « Je m’engage à [payer la valeur de] son cœur » ou « de son foie », il doit payer sa valeur fixée [par la Torah] intégralement. Par contre, celui qui dit : « Je m’engage à payer la moitié de ma valeur [monétaire] » doit payer la moitié de sa valeur.

5. Celui qui dit : « Je m’engage à payer mon poids » ou « Je m’engage à payer le poids d’untel », il paye son poids, qu’il s’agisse d’argent ou d’or, comme il a explicité [au moment de son vœu]. S’il dit : « Je m’engage à payer le poids de ma main » ou « de mon pied », on évalue son poids approximatif, et il paye la somme d’argent qu’il a mentionnée. Qu’est-ce qui est défini comme le main dans ce contexte ? [Le bras] jusqu’au coude. Et le pied [signifie dans ce contexte la jambe] jusqu’au genou. Car pour ce qui relève des vœux, on se réfère au [sens implicite du] langage des gens.

6. Celui qui dit : « Je m’engage à payer ma stature en argent » ou « en or » doit donner une hampe qui ne se courbe pas [d’elle-même, mais a une certaine épaisseur] du matériau qu’il a mentionné et de sa taille. S’il dit : « Je m’engage à payer toute ma stature », il peut donner même une hampe qui se courbe du matériau qu’il a mentionné.

7. Celui qui dit : « Je m’engage à payer mon poids » sans mentionner de matériau, [la règle suivant s’applique :] s’il est très riche et a eu l’intention [de faire] un don important, il donne une quantité d’or égale à son poids. Et identique est la loi pour celui qui dit : « Je m’engage à payer ma main » ou « mon pied » ou « ma stature » sans préciser de matériau, il donne de l’or. Et s’il n’est pas très riche, il donne son poids ou le poids de sa main d’un matériau qu’il est coutume d’utiliser à cet endroit pour peser, même s’il s’agit de fruits. Et de même, il donne une hampe qui est égale à sa taille, même si elle est en bois ; tout dépend de son argent et de son caractère [sa générosité].

8. Celui qui dit : « Je m’engage à payer tel que je suis debout », ou « Je m’engage à payer tel que je suis assis », ou « l’endroit où je suis assis » ou « Je m’engage à payer ma largeur », « Je m’engage à payer mon épaisseur », « Je m’engage à payer ma circonférence », tous ceux-ci sont des cas de doute, et il apporte [au Temple une somme importante] jusqu’à ce qu’il dise : « cela n’était pas dans mon intention ». Et s’il décède, les héritiers payent [une somme correspondant à] l’interprétation [de l’expression du vœu du défunt donnant lieu à la somme] la moins [onéreuse possible].

9. Celui qui dit : « Je m’engage à donner une pièce d’argent » ne doit pas donner moins qu’un dinar d’argent. [S’il dit :] « une pièce en cuivre », il ne doit pas donner moins qu’un ma’ah d’argent. [S’il dit :] « Je m’engage à offrir du métal » ne doit pas donner moins qu’une coudée sur une coudée pour le « chasse corbeau » qui empêchait les oiseaux [de se poser sur le Sanctuaire], qui était au-dessus su toit du Sanctuaire, comme cela sera expliqué à l’endroit approprié.

10. Celui qui dit : « Je m’engage à donner de l’argent » ou « de l’or » et ne mentionne pas [le terme] « pièce » doit apporter [au Temple] un lingot d’argent ou d’or [selon le type de matériau qu’il a mentionné] dont le poids est tel [si important] qu’il s’exclamera : « Il n’était pas dans mon intention [de faire un don d’une telle valeur] ». Et de même, s’il mentionne le poids et oublie ce qu’il a mentionné, il doit amener [tant] qu’il s’exclamera : « Il n’était pas dans mon intention d’amener cela »

11. Celui qui dit : « Je m’engage à payer ma propre valeur [monétaire] » ou « Je m’engage à payer la valeur d’untel », ou celui qui dit : « Je m’engage à payer un mané » ou « [Je m’engage à payer] cinquante [zouz] » ou « de l’argent » ou « de l’or », tous [ceux-ci] sont désignés comme étant redevable d’une somme d’argent. Et les vœux d’une valeur [monétaire] ou d’une valeur fixée [par la Torah] sont voués à l’entretien du Temple, comme nous l’avons expliqué.

12. Il y avait deux chambres dans le Temple : une chambre des silencieux et une chambre pour les ustensiles. Dans la chambre des silencieux, ceux qui craignent le péché y font des dons en cachette, et les pauvres de bonne lignée y trouvent un moyen de subsistance en secret. Dans la chambre des ustensiles, quiconque a fait don d’un ustensile le dépose à l’intérieur [de cette chambre], et une fois tous les trente jours, les trésoriers [du Temple] l’ouvrent [la chambre] ; tout ustensile présent nécessaire à l’entretien du Temple, ils le laissent, et le reste est vendu et l’argent [de la vente] est déposé dans la chambre de [assignée à] l’entretien du Temple.

13. S’ils ont besoin [d’acheter] des offrandes pour l’autel [c'est-à-dire des offrandes communautaires] et que le prélèvement [les demi-sicles] de la chambre ne suffit pas, ils prélèvent ce qui est nécessaire de ce [l’argent] qui est consacré pour l’entretien du Temple. S’ils ont besoin [d’argent] pour l’entretien du Temple et qu’ils ne trouvent pas dans la chambre [assignée à] l’entretien du Temple [une somme d’argent] suffisant[e], ils ne prennent pas ce qu’ils ont besoin de ce [les demi-sicles] qui est consacré pour les saintetés de l’autel [les offrandes communautaires].