Il est défendu à celui qui a abusé d'une vierge non fiancée de répudier cette dernière, ainsi qu'il est dit : "...elle deviendra sa femme...il ne pourra la répudier de sa vie". Cet interdit est précédé d'un commandement positif, énoncé [précisément] en ces termes : "...elle deviendra sa femme..." C'est d'ailleurs ce que relève la Guemara de Makkoth qui poursuit ainsi : "Celui qui répudie la vierge qu'il avait violé, si c'est un israélite [profane], il la reprend et n'est pas puni de la bastonnade, tandis que lorsqu'il s'agit d'un prêtre [qui n'a pas le droit d'épouser une répudiée], il doit subir cette sanction sans avoir la possibilité de se remarier avec elle".
Tu dois savoir que même dans l'hypothèse où un Israélite [profane] a répudié la femme qu'il avait violée, au cas où soit cette dernière meurt avant qu'il ne l'ait reprise, soit elle a épousé un tiers [dans l'intervalle], il est passible de la bastonnade. Cette solution est conforme à la règle que nous adoptons : "S'il a exécuté [l'injonction positive juxtaposée au commandement négatif, il est exempt], mais pas lorsqu'il ne l'a pas exécutée".
Les dispositions relatives à ce commandement ont été exposées aux chapitres 3 et 4 de Ketouboth.
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