C'est l'interdiction qui nous a été faite de castrer un mâle de n'importe quelle espèce vivante, animal ou homme, que la Torah, après avoir évoqué celui qui a les testicules froissés, écrasés, rompus ou coupés, énonce de la manière suivante : "...et dans votre pays, ne faites point pareille chose". Ce verset est commenté ainsi : "Et ne le faites point parmi vous". Celui qui viole ce commandement, en castrant n'importe quel être vivant, encourt la bastonnade.

Dans le chapitre des "huit reptiles", nos Sages ont déclaré : "Une Boraïta se demande quelle est la référence dans l'Écriture Sainte qui dit que la stérilisation de l'homme est interdite. Tu apprendras qu'il est écrit : ...et dans votre pays, vous ne ferez point [ce qui signifie] en vous vous ne ferez point". Est coupable même celui qui stérilise après une première stérilisation : "Comme l'affirme Rabbi 'Hiya Bar Abba au nom de Rabbi Yo’hanan, tous sont d'accord pour déclarer coupable celui qui fait fermenter [l'oblation] qui a déjà fermenté, comme il est dit : Elle ne sera pas cuite avec du levain [et d'autre part il est dit :] Elle ne sera pas faite fermentée. [Et tous sont d'accord] pour déclarer coupable celui qui stérilise après une première stérilisation comme il est dit : Celui qui a les testicules froissés, écrasés, rompus ou coupés, car si pour avoir coupé on est coupable, à plus forte raison nous le sommes pour avoir rompu ? [Pourquoi donc la Torah le mentionne-t-elle ?] Pour nous enseigner que si quelqu'un rompt [les bourses] après que [le cordon des testicules] a été coupé, il est coupable.

Les dispositions relatives à ce commandement ont été exposées en plusieurs endroits de Chabbat et de Yebamoth.