Il nous est interdit de consommer la chair d'un taureau condamné à la lapidation, même s'il a été abattu rituellement avant d'avoir été lapidé. En effet, sa chair devient prohibée dès le moment où le tribunal a prononcé sa condamnation, même si son abattage a été opéré de manière conforme aux prescriptions religieuses. Voici quelle en est la source dans la Torah : "...et il ne sera point permis d'en manger la chair". La Mekhilta s'exprime ainsi : "Si les propriétaires d'un bœuf qu'on a emmené pour le lapider se sont empressés de l'abattre rituellement avant [qu'il n'ait été mis à mort], sa chair n'en est pas moins interdite à la consommation et c'est pourquoi il est écrit : ...et il ne sera point permis d'en manger la chair".

Celui qui consomme le volume d'une olive de sa chair est passible de la bastonnade.