C'est l'interdiction faire à un prêtre "Tevoul Yom" de faire le service, bien qu'il soit déjà pur, jusqu'à ce que le soleil se soit couché, ainsi qu'il est dit au sujet des prêtres : "Et ils ne profaneront pas le nom de leur D.ieu".

Celui qui transgresse cette interdiction, c'est-à-dire le Tevoul Yom qui fait le service, est passible de mort par la Main du Ciel.

Cela n'est pas dit explicitement dans le verset (précité) de la Torah mais cette interprétation est rapportée dans la Tradition Orale. Dans le chapitre 9 de Sanhédrin, nos Maîtres, au sujet du verset : "Ils doivent rester saints pour leur D.ieu et ne pas profaner le Nom de leur D.ieu", précisent ce qui suit : "Si ce texte ne concerne pas le prêtre totalement impur qui a assuré un service sacré puisque nous le tirons [déjà] d'un autre texte : qu'ils s'abstiennent...,applique-le au prêtre qui n'a que son immersion rituelle et a néanmoins assuré le service sacré. Et alors on établit l'analogie entre les termes profanation, l'autre figurant à propos de la Teroumah. De même que pour la Teroumah, la sanction c'est la mort, de même ici la sanction c'est la mort".