1) Le chef de famille et ceux qui l’aident à faire la bédika feront d’abord nétilat yadaim (les ablutions des mains) sans la bénédiction.
2) Ensuite, ils diront la bénédiction :
Baroukh ata A-donaï E-loheinou melekh haolam acher kidéchanou bemitsvotav vetsivanou al biour ‘hamets
« Béni sois-Tu Éternel notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné la destruction du 'Hamets »
Si l’on a dit : levaer ‘hamets, on est quitte. Par contre, on n’est pas quitte si l’on dit : al bédikat ‘hamets.
3) Au moment de la bénédiction, on pensera à la bedika, à la formule d’annulation (bitoul) qui suit et au fait que le lendemain on brûlera le ‘hamets.
4) On dira la bénédiction en étant debout comme toutes les bénédictions qui précèdent l’accomplissement d’une mitsva. Certains avis permettent, cependant, de la dire en étant assis.
5) Si on a oublié de dire la bénédiction, on pourra la dire tant que l’on n’a pas fini la bédika.
6) Si après avoir fini la bédika et avoir détaché son esprit de la mitsva, on se rappelle que l’on a oublié de vérifier un endroit, par exemple la cave ou la voiture, on le vérifiera sans dire la bénédiction.
7) Certaines autorités pensent que si on a oublié la bénédiction, on pourra la dire le lendemain au moment où l’on brûle le ‘hamets. Par contre, le Choul’hane Aroukh Harav interdit de la dire à ce moment. On pourra se rendre quitte selon tous les avis en mangeant à nouveau du ‘hamets dans une pièce dans laquelle on fera ensuite la bédika avec la bénédiction.
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