Dans le Cantique des Cantiques, la nation juive est comparée à une rose. Chochanah (la rose) est une référence à Chouchane (Suse), rappelant le verset « La ville de Chouchane célébra et se réjouit » (Esther 8, 15).

C'est une coutume de réciter l'hymne de Chochanat Yaakov après la lecture de la Méguila. Ses paroles sont aussi utilisées comme base pour des chants de Pourim traditionnels.

Traduction :
La rose de Jacob exulta de joie lorsque tous virent Mordekhaï revêtu de bleu royal.

Tu fus toujours leur salut et leur espoir en chaque génération, pour faire savoir que tous ceux qui espèrent en Toi ne seront pas livrés à la honte, et que ceux qui ont confiance en Toi ne seront jamais déshonorés.

Maudit soit Haman qui a projeté de me détruire ; béni soit Mordékhaï le Juif ; maudite soit Zerech, épouse de [Haman] qui m’a terrifié ; bénie soit Esther [qui a intercédé] en ma faveur ; maudits soient tous les méchants ; bénis soient tous les justes et que ‘Harbonah aussi soit favorablement remémoré.

Translitération:
Chochanat Yaakov, tsahala ve-same'ha birotam ya'had tekhelet Mordekhaï.

Tchouatam hayita lanetsa'h vetikvatam bekhol dor vador, lehodia chekol kovekha lo yevochou velo yikalmou lanetsa'h kol ha'hossim bakh.

Arour Haman achère bikech leabdi, baroukh Mordekhaï haYehoudi. Aroura Zerèch, echète maf'hidi, beroukhah Eshter ba’adi. Arourim kol harechaïm, beroukhim kol hatsadikim. Vegam 'Harvonah zakhour latov.