Examinez la dimension de compassion au sein même de la compassion ; l'expression de la compassion et son intensité.
La véritable compassion ne connaît pas de limites. Ce n'est pas un prolongement de nos besoins personnels – lui-même circonscrit par notre perspective limitée. La compassion envers autrui exige le dévouement et le désintéressement nécessaires à s’investir entièrement dans autrui et à envisager la situation de son point de vue.
Suis-je en mesure de le faire ? Sinon, pour quelle raison ? Est-ce que je parviens à exprimer la compassion et la sympathie que je ressens et à les mettre à contribution ? Qu'est-ce qui m'empêche de le faire ? Un quelconque blocage ? Ma compassion est-elle charitable ou intéressée ? Découle-t-elle d'un sentiment de culpabilité plutôt que d'une sincère empathie ? En est-elle altérée ?
Interrogez-vous afin de savoir si vous êtes capable d'exprimer de la compassion au-delà de tout sentiment de culpabilité. Ma compassion provient-elle d'un sens du devoir ou est-elle plutôt superficielle ? D'un autre côté, ma compassion est-elle enthousiaste, emplie de vitalité ou exprimée seulement par obligation ? Ma compassion est-elle le fruit de l'habitude ? Est-elle due au malaise que je ressens à voir autrui souffrir, ou au contraire, est-ce que je m'efforce de l’ennoblir en identifiant mes limites en ce domaine et en réfléchissant à ses diverses formes d'expression ? De quelle manière ma compassion s'exprime-t-elle ? Est-elle empreinte de beauté ? Est-elle équilibrée ? Contient-elle els six autres éléments de Tiféret, sans lesquels ma compassion demeure incomplète ?
Exercice du jour : Exprimez votre compassion d'une façon nouvelle, en dépassant vos limites personnelles : faites-le envers une personne envers qui vous avez été sévère.
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