Aperçu général : La lecture de cette semaine, Ki Tetsé, contient 74 commandements, soit plus de mitsvot que toute autre section de la Torah. Certains de ces commandements sont : la loi du fils rebelle, l’obligation d’enterrer les morts sans retard excessif, l’exigence de restituer un objet trouvé à son propriétaire, l’interdiction de causer de la douleur à toute créature vivante, l’interdiction de la prostitution, les lois du mariage et du divorce, la procédure du Lévirat et l’obligation d’éradiquer la mémoire d’Amalek.
Première Aliyah : Cette section commence par une discussion concernant les femmes captives de guerre et définit les conditions dans lesquelles un soldat peut épouser une captive. Le droit d’un fils premier-né à une double portion de l’héritage de son père est ensuite détaillé. La section se termine par la procédure à suivre face à un enfant rebelle de façon aberrante.
Deuxième Aliyah : Parmi les commandements abordés dans cette section : l’enterrement rapide du défunt, le retour d’un objet perdu à son propriétaire, l’aide à un voisin lorsque son animal est tombé à cause de son fardeau, l’interdiction de se travestir et l’obligation de renvoyer une mère oiseau avant de prendre ses poussins ou ses œufs.
Troisième Aliyah : Quelques commandements discutés dans cette section : construire une clôture de sécurité autour d’un toit plat ; les interdictions de semer des mélanges de graines, de labourer avec une paire d’animaux d’espèces différentes ou de porter un vêtement contenant un mélange de laine et de lin (shaatnez) ; porter des tsitsit ; la peine pour un mari qui diffame sa femme ; la punition pour adultère ; la peine pour viol ; certains mariages interdits.
Quatrième Aliyah : Quelques commandements abordés dans cette section : le maintien de campements militaires purs et hygiéniques, l’impureté résultant des émissions séminales, l’interdiction de la prostitution, l’interdiction de prêter avec intérêt et l’obligation d’honorer les vœux.
Cinquième Aliyah : Cette section détaille le droit des travailleurs des champs de consommer les produits qu’ils sont en train de récolter. La Torah traite ensuite brièvement du mariage et de la déclaration de divorce. Un couple divorcé ne peut pas se remarier si la femme a été remariée à un autre homme (et divorcée ou veuve) entre-temps.
Sixième Aliyah : D’autres mitsvot : un jeune marié est exempté du service militaire pendant une année complète. Il est interdit d’accepter des ustensiles servant à préparer des aliments à titre de garantie d’emprunt ou de prendre de force les biens d’un débiteur en garantie, et le gage d’un pauvre doit lui être restitué temporairement de façon quotidienne. L’enlèvement est un crime capital. Il nous est commandé de toujours nous rappeler que Miriam fut affligée de tsaraat pour avoir mal parlé de Moïse.
Septième Aliyah : Il nous est interdit de retenir ou de retarder le salaire d’un travailleur. Le témoignage de parents est irrecevable devant un tribunal. Divers cadeaux obligatoires pour les pauvres sont discutés. La procédure de châtiment corporel est décrite. La mitsva du lévirat (yiboum) est introduite : si un homme marié meurt sans enfants, son frère est tenu d’épouser la veuve. Si le frère refuse d’épouser la veuve, lui et elle effectuent une cérémonie de ‘halitsa qui libère la veuve de sorte qu’elle puisse épouser qui bon lui semble. Il nous est commandé de maintenir des poids et des mesures précis. La lecture se termine par la mitsva de se souvenir de la mauvaise action d’Amalek, qui tendit une embuscade aux Israélites lorsqu’ils sortirent d’Égypte.
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