La Paracha contient beaucoup de lois prescrivant la miséricorde : envers un prisonnier de guerre, une épouse pour laquelle son mari éprouve de l'aversion, envers des animaux égarés, un oiseau et ses oisillons, un Édomite et un Égyptien souhaitant devenir juifs (en dépit de leur passé de persécutions), envers un esclave enfui, les orphelins sans défense, les veuves et les besogneux.

La Haftarah – la cinquième des Sept Haftaroth de Consolation – parle de la miséricorde de D.ieu. Pour un temps, Israël a été considéré comme une pauvre femme stérile ou une veuve dans le chagrin. Mais le prophète appelle Israël à chanter et à se réjouir dans l'amour renouvelé de D.ieu.

Quelques instants, Je t'avais abandonnée, mais, avec une grande affection, Je te recueillerai.
Dans un instant de colère, Je t'avais un moment dérobé ma face,
Mais avec un amour éternel J'aurai compassion de toi,
Dit ton Rédempteur, l'Éternel.

Jamais plus D.ieu ne s'irritera contre Israël, et Son amour durera jusqu'à la fin des temps :

Quand les montagnes s'éloigneraient,
Quand les collines chancelleraient,
Mon amour ne s'éloignera point de toi,
Et Mon alliance de paix ne chancellera point,
Dit l'Éternel qui a pitié de toi.