À l’approche de Guimel Tamouz

Chers amis,

Il y a tant de choses que l’on peut apprendre du Rabbi de Loubavitch, de mémoire bénie, et de ses enseignements. Pour chacune des milliers de personnes qui se sont adressées au Rabbi, qui pour un conseil, qui pour une bénédiction, qui pour une aide, la foi que le Rabbi a manifestée en elles fut une révélation stupéfiante.

Le Rabbi avait une foi profonde que ces personnes possédaient la capacité d’effectuer en elles-mêmes un changement profond, et de révolutionner leur environnement.

Qu’il s’agisse d’un soldat servant dans une base reculée, d’une femme appartenant à une petite communauté juive ou d’un professeur enseignant dans une université pas vraiment ouverte au judaïsme, le message du Rabbi était que s’ils se trouvaient dans ces endroits, c’était le signe que le Créateur les y avait amenés, et qu’Il les avait dotés des capacités nécessaires pour y mettre en œuvre les changements qui s’y imposaient.

Mardi prochain sera « Guimel Tamouz », le troisième jour du mois hébraïque de Tamouz, qui marquera l’anniversaire du décès – la Hiloula – du Rabbi. C’est là une occasion d’interrompre quelques instants le cours de notre vie et de consacrer ce moment à renforcer notre attachement au Rabbi et à ses enseignements, en nous demandant : ai-je suffisamment foi en moi-même ? L’influence que j’exerce sur le monde qui m’entoure est-elle à la hauteur de ce que l’on peut attendre de moi ?

Une réponse facile serait de se dire que l’on est insignifiant, que personne ne s’intéresse à ce que l’on peut apporter ni à ce que l’on a à dire. Les rabbins, les politiciens, les professeurs, eux peuvent exercer des changements, mais pas moi...

Mais c’est faux.

Lorsque l’on vit avec les enseignements du Rabbi, on comprend – et on ressent – que chacun d’entre nous a le pouvoir de changer le monde autour de lui, et qu’ensemble, nous pouvons changer le monde entier et le rendre plus saint et plus divin.

À l’approche de ce grand jour, prenons la résolution de ne plus nous trouver d’excuses et de nous mettre à l’œuvre. En ouvrant les yeux de sorte à voir toutes les opportunités qui s’offrent à nous. Notre lieu de travail peut peut-être accueillir un petit cours de Torah ; une réunion familiale peut être l’occasion de dire quelques mots de Torah qui créeront une atmosphère de sainteté ; peut-être une personne attend-elle que nous lui passions un coup de fil pour l’encourager à s’engager sur la bonne route...

Le Rabbi nous l’a annoncé : notre génération sera la dernière de l’exil, et la première de l’ère messianique. Faisons en sorte que cette transition se fasse aujourd’hui même !

Au nom de la rédaction de Chabad.org