La clé secrète du bonheur
Chers amis,
« Quand arrive Adar, nous augmentons la joie », disent les sages concernant le mois juif dans lequel nous nous apprêtons à entrer.
Quand les gens voient un enfant avec un visage triste, ils le considèrent avec inquiétude et lui demandent : « Que s’est-il passé ? Tout va bien ? » Nous nous attendons à ce que les enfants soient heureux. D’un autre côté, quand nous voyons un adulte sourire au milieu de la journée, nous demandons avec inquiétude : « Que s’est-il passé ? Tout va bien ? » Nous nous attendons à ce que les adultes normaux soient sérieux.
C’est logique quand on considère les lourds fardeaux que portent la plupart des adultes : les crédits, les problèmes de santé, les réparations de voitures, la dynamique familiale complexe... la liste est longue. Les enfants sont heureux parce qu’ils n’ont pas (ou ne devraient pas avoir) ces soucis.
Alors, comment est un adulte peut-il faire pour être joyeux ?
Voici un exercice. Quand vous vous réveillerez demain matin, avant même que vous sortiez du lit, dites la prière du Modeh Ani : « Je Te remercie, ô roi vivant et éternel, de m’avoir restitué mon âme ; grande est Ta fidélité. »
Prononcez lentement ces mots. Dites-vous : « Le Créateur du monde croit en moi, se soucie de moi et a restauré mon âme. »
Cela ne paiera pas le crédit, et ne transformera sans doute pas non plus votre patron en mensch, mais cela vous apportera la plus grande joie qui soit : la conscience que Quelqu’un en haut se soucie profondément de vous.
Je vous souhaite un mois plein de joie !
Rav Mendy Kaminker
Au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org