Une marmite pleine de joie
Chers lecteurs,
Si la viande est délicieuse et le lait est bon pour la santé, ensemble ils ne forment pas un cocktail qui soit bon pour l’âme.
Alors, que faisons-nous si un morceau de viande tombe sur une pizza mozzarella fraîchement sortie du four ? Ou si un peu de lait tombe dans une marmite de soupe au poulet ?
La première chose à faire est de contacter son rabbin pour expliquer les détails de l’histoire et celui-ci pourra vous aider à déterminer si la nourriture est consommable ou interdite à une consommation casher.
Un concept halakhique que le rabbin prendra en compte est que si la quantité introduite est « insignifiante », elle ne transmettra pas de goût au reste du plat. Lorsque la majorité est 60 fois plus importante que la quantité problématique (par exemple, s’il y a dans la soupière 60 mesures de soupe contre une mesure de lait), cette dernière peut être considérée comme nulle.
Pourquoi parler soudainement de ces lois ? Parce que nous venons d’entrer dans le mois juif d’Adar, et cette année, nous avons deux mois d’Adar qui représentent ensemble 60 jours. Lors de telles années, le Rabbi avait coutume de dire que les 60 jours de joie d’Adar ont la force de supprimer toute chose potentiellement mauvaise ou triste. Le négatif est annulé face à une telle profusion de joie.
Puissions-nous vivre à notre plein potentiel, remplis de joie et d’allégresse.
Eli Levy – Buenos Aires
Au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org