Si le feu et la glace peuvent faire la paix...
Chers amis,
L’hiver a fait son apparition dans la partie du monde où j’habite. Depuis la fenêtre de mon bureau, je contemple les flocons de neige qui tombe doucement, suivis par une pluie battante à laquelle succèdent des volées de petits grêlons qui produisent un crépitement assourdissant en s’abattant sur le sol.
La lecture de la Torah de cette semaine décrit une autre tempête de grêle, la septième des Dix Plaies qui s’abattit sur l’Égypte : « L’Éternel produisit le tonnerre... Et il y eut de la grêle et des flammes de feu dans le grêle. » (Exode 9,23-24)
Le feu et la grêle ne peuvent normalement pas coexister ; leurs natures mêmes sont opposées. La glace (l’eau) vise à éteindre le feu, et le feu tente de faire fondre la glace. Pourtant, ici, nos Sages nous enseignent que, « pour accomplir la volonté de leur Créateur, ils firent la paix ».
Ce que je trouve fascinant dans ce récit est que le feu et la glace ont tous deux maintenu leur individualité ; ils ne perdirent pas leur identité, mais dépassèrent leurs différences pour le bien d’une cause supérieure. La glace demeura de la glace et le feu resta du feu.
Tous comme les flocons de neige sont tous différents, il en est de même de toutes les créations de D.ieu. Il y a une incommensurable beauté dans notre singularité, dans les caractéristiques spécifiques qui font de nous qui nous sommes.
Consacrons nos talents et nos capacités uniques à faire du monde un endroit meilleur ; travaillons ensemble pour que l’obscurité de l’hiver brille.
Rochel Chein,
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org