Le moment que je préfère à Yom Kippour

Chers amis,

Le moment de Yom Kippour que je chéris le plus est à la fin de la journée, au cours de la prière de Néilah. Néilah signifie « clôture », car c’est à ce moment que les portes du ciel se referment à la fin du saint jour. Selon les enseignements de la ‘Hassidout, les portes se referment derrière nous, et non pas devant nous, et nous nous retrouvons seuls avec D.ieu. Il m’arrive très souvent de pleurer pendant ces prières, car je les trouve très émouvantes.

Et je pense aux Yom Kippours que j’ai passés dans ma jeunesse au « 770 », la synagogue où le Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson de mémoire bénie, priait. Bien que nous fussions serrées les unes contre les autres du fait de l’affluence record en ces jours de fête, nous pouvions prier avec ferveur et conscience. Cette conscience du Divin atteignait son paroxysme lorsque nous criions le Chéma tous ensemble : Écoute, Israël, l’Éternel est notre D.ieu, l’Éternel est Un.

L’unité, la grandeur et la joie qui imprégnaient l’atmosphère étaient palpables et incroyablement spéciales.

Et puis, après que le choffar ait marqué la fin de Yom Kippour, le Rabbi se retournait en direction de la foule, encore vêtu de son talith, et entonnait la mélodie connue sous le nom de « Marche de Napoléon ». La foule chantait et chantait avec une intensité croissante alors que le Rabbi faisait de grands mouvements avec ses bras pour encourager le chant, le portant à des sommets inimaginables. Je peux encore sentir l’énergie de ces moments. Je peux encore me représenter les expressions sur le visage du Rabbi, la victoire, la joie, la sainteté...

Quels que soient les endroits où j’ai passé Yom Kippour par la suite, lors de la Néilah j’ai toujours été, et je suis encore toujours, ramenée à ces moments incroyables.

Et ils restent le point culminant de mon Yom Kippour... chaque année.

Puissiez-vous être scellés et inscrits dans le Livre de la Vie pour une bonne année,

Chani Benjaminson,
au nom de l’équipe éditoriale de Chabad.org