Chers amis,

Avec Pessa’h qui approche, s’offre de nouveau à nous le défi de faire de notre Séder une expérience pleine de sens, pour nous-mêmes, pour notre famille et pour tous ceux qui partageront avec nous ce moment si important.

Mais comment ressentir une connexion avec un événement arrivé à nos ancêtres il y a si longtemps ? Quelle relation pouvons-nous tisser avec D.ieu que nous ne voyons pas et que nous n’entendons pas ?

Voici une leçon enrichissante à ce sujet :

Rabbi Chalom Dovber de Loubavitch, le cinquième Rabbi de ‘Habad (1860-1920) quitta ce monde le second jour de Nissan, une date dont l’anniversaire tombe ce mercredi. Avant de rendre son âme, le Rabbi dit à son fils, Rabbi Yossef Its’hak : « Je vais au ciel, mais je vous laisse mes manuscrits. »

C’est dans ses écrits qu’il avait investi tout son être, ses pensées, ses sentiments et sa personnalité. Et lorsque l’on étudie ses écrits – et ils sont très nombreux –, c’est en effet une véritable rencontre avec Rabbi Chalom Dovber que nous vivons, et nous ressentons alors une connexion profonde avec lui.

Il en est de même de la relation avec le divin. Le Tanya enseigne que l’étude de la Torah établit une connexion unique avec D.ieu, plus profonde que celle que permet n’importe quelle autre mitsva.

Se préparer au Seder en étudiant des enseignements de la Torah qui éclairent l’expérience de Pessa’h, et partager ce que nous aurons appris avec nos convives, nous aidera (et, espérons-le, les aidera également) à avoir une rencontre personnelle et directe avec la Délivrance, et avec D.ieu.